Collègues

Hier, le Papistache me demandait comment j'étais considéré par mes anciens collaborateurs.

J'ai retrouvé un collage que ceux de 1989 avaient déposé sur mon bureau à l'occasion de la nouvelle année. L'arrière était pourvu d'un pied permettant de le faire tenir debout.

Vous me reconnaîtrez sans doute difficilement, il me restait quelques rares cheveux à l'époque et je n'étais pas encore bourré de cortisone.

Je vous invite, comme Papistache, à tirer les conclusions que vous inspire cet immortel chef d'œuvre... et à me les transmettre en commentaire.

Amusez-vous bien !

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Comments

[Walrus]

Merci, Kloelle, toi aussi tu m'a manqué, je t'assure !

[kloelle]

Bise de passage...Mince, vous lire m'a manqué !!!!

[blablette]

Bon, ben, moi je suis mois originale, mais j'adore ce genre de collages... mon cher-et-tendre en fait parfois à ses heures perdues... et je suis toujours MDR....

[Walrus]

Le discours, Val, est dans un coin de mon disque dur (lequel est circulaire, par ailleurs)

[valérie]

Bravo, Papistache!
Tout comme j'aurais aimé dire -mais je n'avais aucun mot et dans ma tête c'était très brouillon (quoi, comme d'hab?).

J'attendrai la photographie de face, donc.

Le discours, il est ou?

[Walrus]

C'est, chère Tilleul, que vous n'avez pas l'esprit retors des analystes et ne cherchez aucune intention cachée. C'est bien dans la ligne de votre si aimable caractère.

[tilleul]

Je trouve comique, cette idée de voeux... Contrairement à Papistache qui en donne une analyse parfaite, moi je comprenais seulement que les collaborateurs désiraient aussi du bonheur et de la réussite...

[Walrus]

Bien vu, Papistache ! Très fouillé comme analyse.
Mot qui me fait vous donner une petite précision : je n'ai jamais été un chercheur, qu'il cherche ou même qu'il trouve, j'ai passé ma vie professionnelle dans le département analytique d'un centre de recherche.

[Papistache]

Jacques Faizant, en couleurs ! Ce n'est pas une image arrachée à un magazine spécialement révolutionnaire. Pas du Reiser ni du Vuillemin, un caricaturiste de droite, donc, un indice sur les lectures de vos collègues et leur positionnement social

Une image pas innocente, les collaborateurs en position soumise, les mains sur le bas-ventre, le leader est castrateur, on attend qu'il parte pour exprimer ses propres convictions.

Pas de femme : déjà dit.

Le collage semble avoir été fait pendant les heures de travail (ne me demandez pas comment j'en arrive à cette conclusion, j'y arrive), donc, la charge de travail au labo correspond à l'image qu'on se fait habituellement du métier de chercheurs qui cherchent.

Le contenu du message renvoie aux BD de Goscinny « Iznogoud », les collaborateurs envient la place du calife,ils affichent ainsi leur représentation du contenu des journées du chef (une ébauche de critique ?).

Les collaborateurs (et le chef) sont plutôt bronzés (un effet du climat de la Belgide ou un emploi du temps et un salaire qui permettent de savourer les joies des sports d'hiver ?).

Le texte est écrit en belge, style Hergé, les collaborateurs ont la culture de la ligne claire : analyse graphologique plate.

Le chef n'a pas de plis aux genoux de son pantalon, il ignore les concessions et ne se prosterne devant personne.

Le chef affiche une attitude condescendante, il se souvient qu'il a été jeune, il est encore là pour un bout de temps, « les mecs vous allez encore vous brosser longtemps avant de me pousser dehors ».

Les collaborateurs semblent un peu faisandés, on se trouve au sommet d'une pyramide. On imagine que les moins de quarante ans sont ceux qui bossent réellement quand ceux-là récoltent les dividendes.

Le chef a conservé le document, un cœur battait dans sa poitrine.

Voilà, c'est un premier jet, mais je l'ai relu.

[Walrus]

Ce n'est pas moi qui ai choisi la photo du collage, Val, pour ce que tu désires, faudrait que je creuse plus profond (enfin, que mon épouse le fasse, c'est elle l'archiviste des photos papier.

Pour les filles, normal, ma société a attendu les lois de non discrimination pour engager des femmes dans les laboratoires. J'ai un petit discours (en alexandrins) où je raconte ça.

[valérie]

Hum...de profil, c'est pas très parlant. Vous auriez un portrait de face, plutôt?
Est-ce que vous les voyez toujours, ces collaborateurs?
Non, je n'ai pas d'autres questions (pour le moment!).

Ah! Une remarque:
Y'a aucune fille!