23 août 2020
Arbre, mon frère...
Je promenais le chien au pied des hêtres pourpres. Ils ont été plantés sur un remblais de terre et leurs racines affleurent.
J'essaie de poser mes pas entre elles pour ne pas les blesser (pratique illusoire étant donné le nombre de personnes qui piétinent les lieux, mais je suis ainsi fait : j'épargne jusqu'aux limaces et même les gendarmes, c'est aussi pour ça que mon horizon se limite à mes pieds).
Parce que l'arbre est comme moi : malgré ses allures solides, sa vie n'est que superficielle, épidermique, autour d'un cœur sec et mort, raison pour laquelle les scolytes auront sa peau.
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