Et voilà !
Je classe ce billet dans la catégorie "A chaud" parce que ça se passe ici et maintenant, mais en réalité, cela fait cinq jours qu'il gèle et aujourd'hui, il a neigé tout l'après-midi. Alors, à chaud...
Conclusion : il y a six centimètres de neige.
Comme ça ne fait qu'une semaine qu'on nous l'annonçait cette neige, les services de la voirie de mon merveilleux patelin - qui se pousse du col en se prétendant la capitale de l'Europe - ont été pris de court, les pauvres. Moralité : c'est la pagaille générale en ville et alentour.
Mon épouse qui avait conduit Emilie chez l'orthodontiste de l'autre côté de l'agglomération a dû, au retour, abandonner la voiture aux environs du pied de la montée qui mène vers notre nouveau domicile. C'est bête, parce que la concierge s'est esquintée à dégager l'entrée du garage sous le bâtiment.
Son père va venir chercher Emilie qui a cours demain près de chez elle alors qu'elle dort ici depuis le début de la semaine pour cause de congé pédagogique. Ils vont rentrer à pied puisque les transports en commun (les voitures de demain, comme dit leur pub) sont bloqués. Il va être beau demain !
Louise, elle, prendra la relève ici, puisque son école se trouve là où ma femme a abandonné la voiture. Comble, demain sa classe va... patiner ! Le ridicule ne tue pas.
Ils vont encore mettre ça sur le compte du réchauffement climatique. Peut-être même le classer parmi les dégâts collatéraux de la grippe AH1N1.
Six centimètres de neige et on se croirait au pôle nord !
Et il y en a qui se moquent des Suisses !