Cruel dilemme
Hier soir à la télé, alors qu'ordinairement il ne se passe rien, j'ai le choix entre le nouvel épisode de la série "Capitaine Marleau" et la première rencontre du Tournoi des six nations au féminin.
Encore sous l'emprise de la dernière participation de joye au défi du samedi et soutenu dans mon choix par mon épouse qui prétend ne rien comprendre aux règles du rugby même pratiqué par des femmes, j'opte pour la série policière.
La capitaine est pareille à elle-même. Je dirais même de plus en plus pareille à elle-même : si la moindre enquêtrice se comportait comme elle, elle ne ferait pas un jour avant de se faire éjecter de n'importe quelle brigade de gendarmerie, fût-elle française ! Cela enlève évidemment beaucoup à la crédibilité du scénario.
Ce n'est donc qu'aujourd'hui que j'ai pu assister en différé au match entre les Galloises et les Françaises.
J'aurais pu écrire "France - Galles", mais la vanne était peut-être un peu trop facile même si le match s'est déroulé à... Vannes.
Autant, en bon Belge, je voue le quinze de France masculin aux gémonies, autant j'adore voir jouer "Les Affamées" !
J'ai pas été déçu, malgré un petit passage à vide en début de deuxième mi-temps, elles ont marqué huit essais aux pauvres Galloises, score final 53 à 0.
En plus, l'arrière* habituelle de l'équipe française, Jessy Trémoulière (élue l'an dernier meilleure joueuse française), est une sorte de copie conforme de ma petite-fille Émilie. Sauf qu'Émile ne joue pas au rugby, contrairement à Borys, le fils de ma bru, elle fait de l'équitation (quand elle ne joue pas maître-nageur).
Plus je le regarde, plus je trouve le rugby féminin enthousiasmant. Normal, me direz-vous : on ne se refait pas !
* Si la dénomination des postes de l'équipe du jeu à XV vous échappe, voyez ici.