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Entre nous
3 juin 2009

La Pineta

L’endroit où nous avons pris un appartement en location s’appelle « La Pineta ». Il s’agit d’une construction regroupant  cinq logements. Tout comme l’an dernier, nous en sommes les seuls occupants. L’établissement ne possède qu’un seul voisin, de l’autre côté d’un chemin tranquille : un élevage de chevaux, des purs-sangs pour le peu que je connaisse en races équines.

Pour le reste, des prairies, un petit bois, c’est tout, en dehors des aménagements de la résidence : piscine, deux terrains de tennis, tonnelles ombragées, barbecues, pelouses, des arbres divers et des fleurs.

C’est donc d’un calme total, me direz-vous.

Erreur ! Des premières lueurs de l’aube naissante aux dernières de la nuit tombante, c’est concert permanent chez les oiseaux. Et des oiseaux, il y en a ! Jugez plutôt :

Moineaux (enfin, je dis moineaux pour toute une série de petits passereaux dont j’ai oublié ou même jamais connu les noms), merles, colombes, pigeons, geais, corneilles mantelées, hirondelles, pies, hérons blancs, même un de ces oiseaux typiques de l’Algarve, plumage fauve, huppe, ailes rayées noir et blanc : la huppe fasciée.

Ça vous change de la ville ! Et encore, où j’habite il y a quelques merles, pies, mésanges, freux et même perruches, mais comme ici, je n’ai jamais vu ça, sauf au parc Paradisio peut-être .

Bien sûr, cela devrait nous permettre de dormir, puisque la nuit, les oiseaux se taisent.

Ah oui ? Et les cricris ? Et les grenouilles ?

Huppe


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2 juin 2009

Les vacances, c’est la m… !

Au troisième jour, Dieu vit que les eaux ne s’évacuaient plus guère de la cuvette des toilettes (À l’époque, Dieu s’exprimait en français français, Il n’avait pas encore opté pour la nationalité belge).


Il se précipita au magasin le plus proche et en ramena du déboucheur liquide. Comme Il était pressé, Il s’était emparé du premier flacon venu. Lorsqu’Il commença à verser le liquide, un énorme bouillonnement se produisit, accompagné de vapeurs délétères. Il parcourut le texte en petits caractères et en italien de l’étiquette du bidon et se dit « Créons donc les chimistes qui soient capables de distinguer la morsure brutale de l’acide sulfurique de la douceur trompeuse de la soude caustique ! » Ce qu’Il fit aussitôt . Dans la foulée, Il créa aussi les toilettes publiques et Il vit que cela était bien.

Et il y eut un soir et il y eut un matin.

À l’aube du quatrième jour, le niveau des eaux s’élevait toujours dangereusement vers les bords de la cuvette lorsque le déluge de la chasse se produisait.

Le chimiste du troisième jour se dit « Puisque l’acide sulfurique à plus de soixante pour cent (en vente libre dans les grandes surfaces) semble inefficace, rabattons-nous sur la soude.»

Dieu, Lui, avait depuis longtemps cessé de Se préoccuper de la question, anxieux qu’Il était de savoir après combien de jours Il allait pouvoir Se reposer.

La soude, pour caustique qu’elle fût, ne se montra pas plus efficace que l’acide.

C’est alors que, perdu dans une énorme perplexité, le chimiste aperçut, s’affairant à l’entretien de la piscine, le propriétaire des lieux (des lieux dans leur totalité, hein, pas simplement des lieux d’aisance, je vous vois venir avec vos allusions faciles). Mis au courant, celui-ci se saisit  d’un bout de fil de clôture, en recourba l’extrémité et farfouillant trois secondes sous le col du siphon provoqua un bref mais vigoureux gargouillis suivi de la vidange immédiate du trop plein d’eau.

Et il ne s’appelait même pas Mac Gyver !


deboucheur


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