La Pineta
L’endroit où nous avons pris un appartement en location s’appelle « La Pineta ». Il s’agit d’une construction regroupant cinq logements. Tout comme l’an dernier, nous en sommes les seuls occupants. L’établissement ne possède qu’un seul voisin, de l’autre côté d’un chemin tranquille : un élevage de chevaux, des purs-sangs pour le peu que je connaisse en races équines.
Pour le reste, des prairies, un petit bois, c’est tout, en dehors des aménagements de la résidence : piscine, deux terrains de tennis, tonnelles ombragées, barbecues, pelouses, des arbres divers et des fleurs.
C’est donc d’un calme total, me direz-vous.
Erreur ! Des premières lueurs de l’aube naissante aux dernières de la nuit tombante, c’est concert permanent chez les oiseaux. Et des oiseaux, il y en a ! Jugez plutôt :
Moineaux (enfin, je dis moineaux pour toute une série de petits passereaux dont j’ai oublié ou même jamais connu les noms), merles, colombes, pigeons, geais, corneilles mantelées, hirondelles, pies, hérons blancs, même un de ces oiseaux typiques de l’Algarve, plumage fauve, huppe, ailes rayées noir et blanc : la huppe fasciée.
Ça vous change de la ville ! Et encore, où j’habite il y a quelques merles, pies, mésanges, freux et même perruches, mais comme ici, je n’ai jamais vu ça, sauf au parc Paradisio peut-être .
Bien sûr, cela devrait nous permettre de dormir, puisque la nuit, les oiseaux se taisent.
Ah oui ? Et les cricris ? Et les grenouilles ?