Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Entre nous
2 juin 2009

Les vacances, c’est la m… !

Au troisième jour, Dieu vit que les eaux ne s’évacuaient plus guère de la cuvette des toilettes (À l’époque, Dieu s’exprimait en français français, Il n’avait pas encore opté pour la nationalité belge).


Il se précipita au magasin le plus proche et en ramena du déboucheur liquide. Comme Il était pressé, Il s’était emparé du premier flacon venu. Lorsqu’Il commença à verser le liquide, un énorme bouillonnement se produisit, accompagné de vapeurs délétères. Il parcourut le texte en petits caractères et en italien de l’étiquette du bidon et se dit « Créons donc les chimistes qui soient capables de distinguer la morsure brutale de l’acide sulfurique de la douceur trompeuse de la soude caustique ! » Ce qu’Il fit aussitôt . Dans la foulée, Il créa aussi les toilettes publiques et Il vit que cela était bien.

Et il y eut un soir et il y eut un matin.

À l’aube du quatrième jour, le niveau des eaux s’élevait toujours dangereusement vers les bords de la cuvette lorsque le déluge de la chasse se produisait.

Le chimiste du troisième jour se dit « Puisque l’acide sulfurique à plus de soixante pour cent (en vente libre dans les grandes surfaces) semble inefficace, rabattons-nous sur la soude.»

Dieu, Lui, avait depuis longtemps cessé de Se préoccuper de la question, anxieux qu’Il était de savoir après combien de jours Il allait pouvoir Se reposer.

La soude, pour caustique qu’elle fût, ne se montra pas plus efficace que l’acide.

C’est alors que, perdu dans une énorme perplexité, le chimiste aperçut, s’affairant à l’entretien de la piscine, le propriétaire des lieux (des lieux dans leur totalité, hein, pas simplement des lieux d’aisance, je vous vois venir avec vos allusions faciles). Mis au courant, celui-ci se saisit  d’un bout de fil de clôture, en recourba l’extrémité et farfouillant trois secondes sous le col du siphon provoqua un bref mais vigoureux gargouillis suivi de la vidange immédiate du trop plein d’eau.

Et il ne s’appelait même pas Mac Gyver !


deboucheur


Publicité
Publicité
Commentaires
W
Oh, depuis le temps, ils sont morts, Tilleul.<br /> Le royal (le plus petit donc) doit se trouver dans un bocal dans la cave. L'autre qui faisait plus de deux mètres et pas loin de quinze kilos et que mon épouse promenait autour de ses épaules, avait déménagé en même temps que notre fils.
Répondre
J
On a eu le meme probleme, mais c'est parce que notre maison est tellement vieille (et par consequent, les canalisations) que des mauvaises herbes poussaient dans les tuyaux... faut le faire!!
Répondre
T
J'aime la façon que tu as pour raconter... <br /> A propos de pythons, ils sont où maintenant? Noyés dans la cuvette des toilettes?
Répondre
W
C'est marrant que vous parliez de pythons, Papistache, il fut une époque où il y en avait deux dans mon appartement : un royal et un molure.
Répondre
P
Vous auriez appelé un prestidigitateur, il rendait à vos petites filles le lapin fouisseur égaré cherchant à retrouver l'air libre. On y trouve bien des pythons à l'occasion, alors un lapin, je n'aurais pas été surpris.
Répondre
T
Peut être avait il laissé tomber des la cuvette une de ces blocs désodorisants ???<br /> C'est arrivé à ma fille, impossible de le récupérer, il a fallu démonter !!!!
Répondre
Newsletter
30 abonnés
Publicité
Entre nous
Visiteurs
Depuis la création 202 535
Entre nous
Derniers commentaires
Archives
Publicité