Lenticchie e zampone
Il y a quelques jours, Émilie nous raconte qu'elle a emmené son amie (celle chez qui elle avait séjourné au Japon et qui est en visite en Belgique) chez "Al Peperone", notre resto italien habituel.
Elle y a mangé, outre son entrée, le plat mentionné dans le titre de ce billet.
Le patron de l'endroit l'a reconnue et lui a fait la bise (ainsi qu'à sa copine un brin surprise de cette entorse au savoir-vivre nippon). Il lui a également demandé de nous transmettre le message suivant : "Contrairement à l'an dernier où nous n'avions pas mis au menu ce plat traditionnel du nouvel-an italien, ce qui vous avait fort dépités, nous l'y avons collé cette année tout particulièrement à votre intention !"
Message reçu, nous sommes donc allés déguster la chose.
Par deux fois.
L'étiquette de la bouteille de Rosso di Montepulciano comporte une vue de la place du patelin en question :
En l'examinant bien, j'en suis venu à me demander si ce jus fermenté de Sangiovese n'était pas un brin frelaté parce qu'on n'aperçoit aucun chat sur cette place. Or, je sais qu'il y en a un, même qu'il est roux et qu'il ne voulait pas me lâcher la jambe !
Deuxième chose étrange, à six jours d'intervalle pour exactement le même menu
- assiette de jambon de Parme
- trio de carpaccio de poissons
- deux lenticchie e zampone
- un zabaglione (avec deux cuillers)
- un rosso di Montepulciano
- une eau gazeuse
- quatre ristretti
L'addition de 2020 était supérieure d'un euro à celle de 2019.
L'année commence bien ! Ils se prennent pour bpost ou quoi ?