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Entre nous
9 juillet 2015

Y a qu'à demander !

Dans un commentaire sur le blog de Margotte, je la priais de ne pas m'inciter à acheter de bouquins supplémentaires vu que vivant en appartement, je n'avais plus de place pour les stocker. En conclusion, mon épouse s'est empressée d'en acheter deux.

Margotte dans la foulée se demandait à quoi pouvaient bien ressembler mes coins à bouquins. Comme je ne demande qu'à satisfaire la curiosité de mes lecteurs et même de mes lectrices, j'ai empoigné mon appareil photo pour constater que la batterie était vide et celle de rechange également, ceci pour expliquer le décalage entre sa demande et ma réponse.

J'ai procédé avec méthode allant du plus proche au plus éloigné.

Salon : c'est lui qui, dans mon commentaire, faisait l'objet du décompte des livres errants sauf que j'avais négligé ceux des niches sous les enceintes de la chaîne HiFi.

bib1

 

Living : sous la vitrine gauche, les livres sont empilés sur trois rangées en profondeur, on comprend le fléchissement de la planche. Et bonjour pour en retrouver un !

bib2

 

Hall de nuit : si on éliminait le bouquet de pivoines en soie, on pourrait encore en ajouter une couche sur le dessus des étagères.

bib3

 

 

Chambre : formats disparates et "rangement" aléatoire. Comme disait un mien copain de notre appartement, "Un endroit où l'on voit qu'on vit !" (Salaud! Et encore, je passe sur la collection de matériel de peinture sur soie de mon épouse dans l'autre chambre).

bib4

 

Autre chose pour votre service ? La liste exhaustive des titres peut-être ? Ben heureusement que j'en ai bazardé mille cinq cent quand j'ai déménagé !


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5 juillet 2015

Retraite anticipée

Régulièrement, dans cette petite fenêtre en haut à droite de mon écran, apparaît l'une ou l'autre photo du temps de mes activités laborieuses (normal, je travaillais dans un labo). À chaque fois, j'ai un petit pincement au cœur.

Je sais que pour la majorité de mes contemporains cela doit sembler incroyable : non seulement j'ai été parfaitement heureux au boulot, mais pire, s'il n'avait tenu qu'à moi, j'y serais encore.

Quand j'ai été engagé dans ces circonstances que j'ai déjà évoquées à l'intention d'Anaïs, la convention du secteur chimie établissait l'âge de la retraite à soixante-deux ans. Suite à des problèmes de financement des retraites complémentaires, il a ensuite été porté à soixante-cinq.

Aussi, lorsqu'il m'a été proposé de partir à soixante et un ans ai-je refusé tout net.

L'année suivante, ma double hiérarchie (poussée dans le dos par la DRH) est revenue à la charge. Ma directrice arguant de son prochain départ vers d'autres sphères où elle ne pourrait m'emmener dans ses bagages, ma chef de service disant de son plus suave accent flamand que son papa non plus ne voulait pas partir mais n'avait jamais regretté de l'avoir fait.

Ce qui m'a finalement décidé, c'est que durant cette dernière année, j'avais passé presque autant de temps à l'hosto qu'au boulot, que si ça se trouvait ça allait continuer et que ça ferait chier le monde et donc, basta et place aux jeunes !  C'était quand même l'âge convenu à mes débuts.

Je le regrette encore.

Ça vous étonne ? Faudrait peut-être que je vous montre les photos...

Hiérarchie
Bourré (de cortisone) et entouré de ma hiérarchie
Ma directrice porte un foulard de soie réalisé par mon épouse

 

Secrétaires
Bourré (de chocolat) au bar du Métropole
entouré de notre secrétariat

 

Ah, vous comprenez mieux, maintenant ! (Et vous n'avez même pas vu mes collaboratrices...)

Je dois à la vérité de dire que depuis que cette société que j'ai quittée a absorbé un groupe français et que mon ex-hiérarchie se plaint avec un ensemble touchant de la nouvelle ambiance consécutive à ce deal, déclarant à qui mieux mieux vouloir partir à la moindre ombre de proposition, j'ai un peu moins de regrets.

Ben oui, on se voit encore, ça ne fait quand même que douze ans que je suis parti !


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