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Entre nous
25 décembre 2012

Un type bien !

Du temps où j'étais boy scout, notre commissaire aux relations extérieures avait organisé avec quelques uns de ses collègues (français, italien, catalan, danois) une série de rencontres de réflexion entre des délégations des instances dirigeantes de ces diverses fédérations pratiquant le scoutisme "ouvert" (entendez "non confessionnel").

Le premier de ces grands pow-wow a eu lieu en France, au château de Montlaville à Chardonnay, à la limite de la Côte Chalonnaise et du Mâconnais (je sais les références qu'il faut utiliser lorsqu'on s'adresse à un public connaisseur). Il allait tourner autour de cette fort intéressante question : le scoutisme a-t-il un projet de société à défendre ?

Comme il est à la base de l'initiative, c'est mon ami Jean-Luc, notre représentant international, qui se fend du discours d'ouverture.

L'individu naviguait à l'époque dans la sphère de l'Académie royale des Sciences des Lettres et des Beaux-Arts de Belgique (il est encore, entre autres, aujourd'hui, à moins que les choses aient changé très récemment, secrétaire général adjoint de l'Union Académique Internationale). C'est vous dire si le drôle a, en plus d'une prestance naturelle, du bagout, du bagage et, au besoin, de l'entregent.

Il se lance donc dans une de ces péroraisons dont il a le secret, emmenant un auditoire captivé dans un ensemble de considérations des plus sérieuses pour aboutir à une petite tirade sur la place qu'occupe la Belgique dans le monde culturel et, toujours avec un sérieux papal, propose à l'auditoire d'ouir un pur produit musical de cette énaurme culture.

Époque (fin des années septante) oblige, il dépose alors avec soin un disque sur le plateau d'un électrophone et l'Œuvre éclate dans toute sa splendeur, semant la consternation et l'incrédulité dans les rangs de l'auditoire médusé :

 

Les choses commençaient bien !

Si vous êtes sages, je vous conterai comment, lors de ce même week-end mémorable, je me suis fait traiter de sophiste par un professeur d'une université française. Fallait bien pour épauler mon commissaire que j'apporte ma pierre au colossal édifice de la réputation belge en France !


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13 décembre 2012

Equilibre

L'autre jour, mon épouse m'envoie chez un chocolatier en vue d'y dénicher un Saint Nicolas en chocolat fondant pour Louise, des marrons glacés pour Emilie, des cartes à jouer en chocolat au lait pour Borys, des orangettes pour elle et des mendiants pour moi.

Après avoir tourné en rond dans le quartier pour finir par dégoter un emplacement de parking à peine moins éloigné de l'atelier du dit chocolatier que mon domicile, je pénètre au sein du saint des saints.

Pour ce faire, il faut sonner, attendre que l'ouvre-porte se déclenche, pousser le battant, monter deux marches, s'essuyer les pieds au paillasson, monter quatre autres marches, ne pas emprunter l'escalier qui se perd dans d'obscurs étages, faire quelques pas dans un couloir, redescendre quelques marches et déboucher enfin face au comptoir-étalage de l'atelier du chocolatier (lequel pour la rigueur du propos est une charmante chocolatière).

Bien en vue sur ce fameux comptoir trône une pancarte spécifiant (en anglais, Bruxelles oblige) :

 

A well balanced diet
is chocolate in both hands

 

Le pire, c'est que je le savais déjà...

chocolat


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