Vent vert
À la demande générale d'Adrienne, je vous relate un mini-épisode de notre séjour en Italie.
L'ami de notre fils qui nous loue l'appartement que nous occupons en Ombrie est venu nous en remettre les clefs, nous accueillant par ces mots : "Bienvenue en Irlande, le pays vert !"
Nous étions effectivement arrivés sous une pluie battante. Le temps n'avait pas dû être terrible depuis un petit temps déjà, car la végétation était en retard par rapport aux années précédentes : guère de fleurs, les lauriers habituellement roses, verts, le jasmin au pied de l'escalier de la terrasse qui d'ordinaire embaume l'atmosphère : vert. Quelques unes de ses fleurs n'ont commencé à s'ouvrir qu'au moment de notre départ.
Au bout de quelques jours cependant, le temps est devenu plus clément et nous avons eu droit à une pluie de pollen car l'endroit est très boisé. Tout était couvert d'une fine couche jaune-verdâtre.
C'était au point que mon épouse voulait laver les vitres de notre voiture et tout particulièrement la lunette arrière.
Je l'en ai empêchée d'une phrase bien sentie : "Le monde n'est pas si beau qu'il faille nettoyer les vitres pour le voir".
Je suis un grand philosophe, non ?