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Entre nous
26 octobre 2009

Tu déménages ?

Après avoir, vous n'aurez pas manqué de vous en apercevoir, déménagé au sens figuré toute mon existence, j'ai dû le faire au sens pratique.

Passer, après quarante ans d'occupation, d'un appartement à trois chambres, une cave de dimensions confortables, une buanderie gigantesque et deux garages à un autre à deux chambres, une cave minuscule traversée d'un pilier de béton et un emplacement pour voiture, ça n'a pas été de la tarte.

D'abord, nous nous sommes attaqués aux caves et aux garages. Il a fallu en éliminer une série d'emballages dont nous avions depuis longtemps liquidé le contenu :  rien que cela a déjà bien occupé les éboueurs. Nous y avons aussi découvert des choses dont nous n'avions plus le moindre souvenir ni le moindre espoir d'utilisation, ce qui a surchargé les éboueurs. Ensuite il y a eu le bucht plus encombrant, de l'ancienne colonne de cuisine vermoulue aux ossatures de fauteuils divers et autre garde-robe désaffectée, là c'est notre fils qui a dû se coltiner trois camionnettes Transit vers la déchetterie.

Au bout de cette première étape, nous avions l'impression que rien n'avait progressé.

Après une rapide estimation de la nouvelle place disponible et du volume occupé par nos bouquins, nous avons opéré une sélection et avons donné mille cinq cents livres à Oxfam. Ils ont dû faire deux voyages avec leur camionnette 4L et nous avaient envoyé un gaillard plus âgé que moi et qui soufflait comme un phoque au moindre effort, ce qui nous a plongés dans l'angoisse de voir ce pauvre bénévole rendre son dernier souffle dans le hall d'entrée de notre habitation. Il a survécu. Maintenant que nous sommes à notre nouvelle adresse et toujours saturés de bouquins, nous hésitons à le rappeler.

Entre-temps, j'ai revendu mon exemplaire d'Encyclopedia Britannica 1968 pour vingt-quatre euros sur e-bay. Je n'y ai par contre pas trouvé d'acheteur pour mes deux Olympus argentiques.

Bon, j'en reste là pour aujourd'hui, je dois m'occuper des plombiers. Parce qu'à peine déménagés, nous avons déjà les plombiers chez nous, mais ça, c'est une autre histoire...

brit


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12 octobre 2009

Coup au coeur

Vendredi (oui, je sais : ce n'est plus à chaud, c'est du réchauffé, mais bon, mieux vaut tard que jamais, hein ?)

Vendredi donc, le facteur a été remplacé par un stagiaire et, comme chaque fois que cela se produit, c'est l'embrouille dans la distribution du courrier.

Remarquez que j'ai malgré tout de la chance : dans la rue de ma fille, c'est l'embrouille permanente, stagiaire ou pas.

Mais revenons à mon histoire. Dans mon quartier il y a deux clos : celui où j'habite s'appelle le clos Otten et, deux rues plus loin il y a le clos Tonnet.

Vendredi donc (j'y arrive) je trouve dans ma boite aux lettres une missive destinée à une dame habitant au même numéro que moi mais dans le clos voisin.

Je vous entends d'ici : "La poste belge fonctionne donc exactement comme la française, il n'y a pas là de quoi pondre un billet."

Erreur ! Car, devinez le nom de l'occupante du 14 clos Tonnet ?

Hein ?

Hein ?


Dabrowski !


Comme j'ai l'honneur de vous l'écrire !

J'en ai encore le coeur tout retourné.

Sans vouloir plagier qui que ce soit, je m'écrierais bien :

"Janeczka, réponds-moi !"


340044


5 octobre 2009

Polaroïd

Au temps de l'enfance de notre fille, nous lui avions acheté un appareil Polaroïd. C'était le seul système qui à l'époque permettait de voir immédiatement le résultat d'une prise de vue et d'examiner à chaud les choses à améliorer.

Le système avait un énorme inconvénient : si le matériel de départ était relativement peu onéreux, les films, eux étaient très chers. Idem pour la reproduction des images.

Depuis l'irruption du digital, l'apprentissage de la prise de vue photo est devenu un jeu d'enfant et l'appareil Polaroïd une curiosité.

Je vous parle de ça, parce qu'en ouvrant, avant de m'en débarrasser, le cartable que j'avais abandonné depuis ma retraite, j'y ai retrouvé une des œuvres de ma fille, jaunie par le temps (la photo, pas ma fille) et manifestant un des autres inconvénients du Polaroïd : ses faibles capacités de conservation (bon, le machin a quand même une trentaine d'années aussi).

Vous remarquerez que, apprentissage ou pas, l'enfant avait le sens du cliché. Elle avait même saisi qu'en la circonstance, mon cerveau ne m'était d'aucune utilité et l'avait purement et simplement exclu de la photo sur l'air connu de "A bas la calotte !".

Pas de commentaires sur les circonstances de la scène reproduite, mais une seule question à Val :  "Est-ce que ça te botte ?"

Scan044


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