Polaroïd
Au temps de l'enfance de notre fille, nous lui avions acheté un appareil Polaroïd. C'était le seul système qui à l'époque permettait de voir immédiatement le résultat d'une prise de vue et d'examiner à chaud les choses à améliorer.
Le système avait un énorme inconvénient : si le matériel de départ était relativement peu onéreux, les films, eux étaient très chers. Idem pour la reproduction des images.
Depuis l'irruption du digital, l'apprentissage de la prise de vue photo est devenu un jeu d'enfant et l'appareil Polaroïd une curiosité.
Je vous parle de ça, parce qu'en ouvrant, avant de m'en débarrasser, le cartable que j'avais abandonné depuis ma retraite, j'y ai retrouvé une des œuvres de ma fille, jaunie par le temps (la photo, pas ma fille) et manifestant un des autres inconvénients du Polaroïd : ses faibles capacités de conservation (bon, le machin a quand même une trentaine d'années aussi).
Vous remarquerez que, apprentissage ou pas, l'enfant avait le sens du cliché. Elle avait même saisi qu'en la circonstance, mon cerveau ne m'était d'aucune utilité et l'avait purement et simplement exclu de la photo sur l'air connu de "A bas la calotte !".
Pas de commentaires sur les circonstances de la scène reproduite, mais une seule question à Val : "Est-ce que ça te botte ?"