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Entre nous
12 janvier 2008

C'était au temps où Bruxelles...

Grâce aux moyens d'informations modernes, vous n'êtes pas sans savoir que La Poste se modernise, se repense, se réorganise en permanence pour mieux affronter un défi dont la nature m'échappe par moments. Mais bon, je ne suis sans doute plus "dans le mouvement" non plus.

Ma petite-fille s'est embarquée hier soir pour une semaine de classes de neige. Comme elle nous avait demandé de ne pas oublier de lui écrire, cela faisait déjà trois jours que nous lui expédiions cartes et lettres tandis qu'elle était toujours chez elle. Cela dans l'espoir de les lui voir parvenir durant son séjour en Suisse, plutôt qu'après son retour.

Cela me rappelle qu'un jour, chez un bouquiniste à Aldeburgh (East Anglia), j'avais dégoté pour quelques pence un livre, en Français, sur Bruxelles ! C'était l'époque où je prenais mes vacances en Grande-Bretagne (ou au Royaume-uni, c'est comme il vous plaira) parce que ça ne coûtait rien, c'est vous dire si ça fait un bail !
Dans ce bouquin, que par malheur je ne parviens pas à localiser parmi les quelques milliers que je stocke en rangées de piles verticales en divers endroits de mon logement, sinon, je vous aurais collé une photo, dans ce bouquin, donc, figurait la reproduction d'une carte postale sur laquelle un habitant du quartier de la gare du Midi écrivait, un dimanche matin, à un cousin d'Uccle qu'il passerait le voir... dans l'après-midi !  Et l'auteur d'expliquer qu'à l'époque, les postes accrochaient à l'avant des tramways bruxellois des boîtes destinées à récolter le courrier et que si vous y déposiez votre lettre le matin, elle était distribuée en ville l'après-midi. Bien sûr, la Suisse, ce n'est pas Uccle (c'est encore plus cher), mais ça donne malgré tout à penser.

Cela me rappelle aussi que lorsque, comme tous les enfants l'ont un jour fait, je collectionnais les timbres-poste (en amateur, car leur état m'importait peu), j'avais déniché un timbre orange du temps de Léopold II, doté d'un talon détachable spécifiant "Ne pas délivrer le dimanche". Il suffisait de détacher cette partie si vous ne vous inquiétiez pas de déranger le destinataire dans son repos dominical.

Remarquez que vous pouvez encore réaliser ce genre d'exploit en payant fort cher une société de courrier express. La Poste, elle, vous pouvez toujours courir, elle est bien plus préoccupée d'essayer de faire de l'argent que de distribuer le courrier.


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