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Entre nous
27 février 2008

Ah, les anniversaires !

Aujourd'hui, nous fêtons, avec mon épouse ("who else ?" comme dirait Georges), notre quarante-troisième anniversaire de mariage.

Pas la peine de vous exclamer ni de nous féliciter, c'est venu comme ça, dans la foulée, pour ainsi dire. En effet, nous nous connaissons et nous fréquentons depuis bientôt soixante-six ans. Vous n'en croyez pas vos oreilles ?

... Mais vos yeux ?      2ans


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22 février 2008

Thinking Day

Le 22 février est la date de naissance de Robert Baden-Powell.
En reconnaissance pour l'oeuvre accomplie par ce gaillard, le mouvement scout a décidé de fêter ce jour anniversaire et l'a baptisé "Thinking Day".
Même si je ne fus scout que dans une autre vie, la vieille rengaine "Scout un jour, scout toujours" s'applique aussi à moi et je sacrifie volontiers à la tradition d'avoir en ce jour une pensée émue pour "le fondateur".
Mais rassurez-vous, je ne vais pas vous raconter mes histoires d'ancien combattant (enfin, pas tout de suite) ! D'ailleurs, malgré mon âge avancé et la merveilleuse odeur de sapin que je commence à traîner derrière moi, je n'étais pas à Mafeking avec B-P.

BPJij_

Je vais plutôt vous parler de ma première rencontre avec ce personnage et, par voie de conséquence, de mon enfance.

Quand on les compare à celles dont diposent les enfants d'aujourd'hui, les distractions de mon enfance étaient bien limitées. Et encore, moi, j'avais du bol ! Comme j'étais plutôt rachitique et sévèrement scoliosé, après avoir avalé mon foie de veau arrosé de sang de boeuf, tous deux crus, j'avais droit aux séances de rayons UV (à l'époque on ne donnait pas encore de vitamine D, on la fabriquait "in situ"), aux séances d'amélioration de capacité thoracique, de gymnastique corrective, de douche glacée au jet. Bref, de quoi occuper quelques unes de mes soirées et journées.
Pour le reste, les jeux sur les terrils environnants, très prisés par les garnements du coin, m'étant interdits sous prétexte de fréquentations douteuses, j'en étais réduit à me plonger dans... le Petit Larousse et quelques rares livres, prix des bons résultats de mes débuts scolaires.

Jusqu'au jour où, pour une raison qui ne me devait rien, mes parents décidèrent de m'acheter, chaque semaine, le "Journal de Spirou". Coïncidence, dans le premier numéro qui me fut mis sous les yeux, démarrait, en dernière page, une nouvelle série dessinée par Jijé. Elle racontait la vie de Baden-Powell. Je crois que je n'ai plus jamais, au cours de mon existence, attendu quoi que ce soit avec autant d'impatience que les épisodes de cette bande dessinée.

Faut dire qu'il savait y faire Joseph Gillain ! Et que pour ne rien gâcher, la vie du héro qu'il avait choisi se révélait au fil des pages de plus en plus passionnante. Quelles aventures pour passer du galopin en culottes courtes, se réfugiant dans la ramure des arbres du collège, à l'inspecteur général de la cavalerie de sa Grâcieuse Majesté ! Que d'images ont frappé mon imagination d'enfant ! Le petit air crâne du lancier coiffé d'une petite toque à la Spirou posée de guingois, l'espionnage des défenses turques, les chasses au sanglier à la lance, le jeune Winston Churchill dans son hamac,  les matches de polo, les boucliers en peau de zèbre et les corps sculpturaux des guerriers zoulous ! Que le monde était merveilleux et les aventures exaltantes dans LA BD de mon enfance !

C'est donc par l'entremise de ce dessinateur de génie que j'ai fait connaissance avec le fondateur du scoutisme, un personnage "so british" ! Le scoutisme, lui, viendrait bien plus tard mais ça, c'est une autre histoire.


4 février 2008

Autres photos de moi

C'est Kloelle, immédiatement suivie par Papistache, qui a commencé à publier une photo de son visage d'enfant, encore que Pivoine l'ait fait à une époque plus lointaine.  Comme il pourrait s'agir d'un concours, je me dois de participer.
Malheureusement, mon épouse-documentaliste est fort prise par la préparation de l'expo de printemps de son atelier de peinture sur soie et, plutôt que de me plonger moi-même dans des tiroirs à l'indescriptible fouillis, je vous ai scanné un petit document que j'avais sous la main.

60ans0001

Votre merveilleux sens de l'observation vous aura immédiatement fait comprendre qu'il s'agit des "pages" intérieures d'un menu. C'est un de ceux que j'avais réalisés pour un repas, offert à l'occasion de mon soixantième anniversaire, à un groupe mi-parents, mi-amis, mi-collègues (pour faire bonne mesure).  La dernière page reprenait, pour chaque invité, une photo ancienne de lui, si possible, en ma compagnie.  Pour éviter les échanges continus de menus pour "voir la tienne", la première page était un montage au format réduit de toutes les pages individuelles.

Ceci me permet d'étoffer un peu ma catégorie "Je me souviens" sans avoir à remonter trop trop loin dans le temps (sauf en ce qui concerne les photos elles-même).

Je tiens à signaler que malgré ce que laissent sous-entendre la photo et la citation du brave Georges, je n'ai jamais, au grand dam de mon épouse, fumé la moindre pipe...


12 janvier 2008

C'était au temps où Bruxelles...

Grâce aux moyens d'informations modernes, vous n'êtes pas sans savoir que La Poste se modernise, se repense, se réorganise en permanence pour mieux affronter un défi dont la nature m'échappe par moments. Mais bon, je ne suis sans doute plus "dans le mouvement" non plus.

Ma petite-fille s'est embarquée hier soir pour une semaine de classes de neige. Comme elle nous avait demandé de ne pas oublier de lui écrire, cela faisait déjà trois jours que nous lui expédiions cartes et lettres tandis qu'elle était toujours chez elle. Cela dans l'espoir de les lui voir parvenir durant son séjour en Suisse, plutôt qu'après son retour.

Cela me rappelle qu'un jour, chez un bouquiniste à Aldeburgh (East Anglia), j'avais dégoté pour quelques pence un livre, en Français, sur Bruxelles ! C'était l'époque où je prenais mes vacances en Grande-Bretagne (ou au Royaume-uni, c'est comme il vous plaira) parce que ça ne coûtait rien, c'est vous dire si ça fait un bail !
Dans ce bouquin, que par malheur je ne parviens pas à localiser parmi les quelques milliers que je stocke en rangées de piles verticales en divers endroits de mon logement, sinon, je vous aurais collé une photo, dans ce bouquin, donc, figurait la reproduction d'une carte postale sur laquelle un habitant du quartier de la gare du Midi écrivait, un dimanche matin, à un cousin d'Uccle qu'il passerait le voir... dans l'après-midi !  Et l'auteur d'expliquer qu'à l'époque, les postes accrochaient à l'avant des tramways bruxellois des boîtes destinées à récolter le courrier et que si vous y déposiez votre lettre le matin, elle était distribuée en ville l'après-midi. Bien sûr, la Suisse, ce n'est pas Uccle (c'est encore plus cher), mais ça donne malgré tout à penser.

Cela me rappelle aussi que lorsque, comme tous les enfants l'ont un jour fait, je collectionnais les timbres-poste (en amateur, car leur état m'importait peu), j'avais déniché un timbre orange du temps de Léopold II, doté d'un talon détachable spécifiant "Ne pas délivrer le dimanche". Il suffisait de détacher cette partie si vous ne vous inquiétiez pas de déranger le destinataire dans son repos dominical.

Remarquez que vous pouvez encore réaliser ce genre d'exploit en payant fort cher une société de courrier express. La Poste, elle, vous pouvez toujours courir, elle est bien plus préoccupée d'essayer de faire de l'argent que de distribuer le courrier.


26 décembre 2007

Pas de folies, bergères !

 

Fronton du Centre Socio-Culturel BEAUBOURG   (vue partielle)

Beaubourg2

 

Au Pays des Collines, outre des paysages de toute beauté, une nature d'une totale sérénité, vous rencontrerez un patelin étonnant. Parfois, je regretterais bien de ne pas y vivre.
L'humour y est en effet décapant, mais toujours bon-enfant. On n'y recule devant rien pour un gag et ça, ça me ressemble vachement !
Même le monument aux morts n'est pas dénué d'un certain humour bien involontaire :

tango

Dirait-on pas qu'elle s'apprête à lui faire danser le tango... ou le paso-doble ?  Enfin, moi, ce que j'en dis... Ce n'est peut-être qu'une impression de photographe blagueur. J'espère que cette plaisanterie d'un goût douteux ne va pas m'attirer d'ennuis avec l'une ou l'autre association patriotique.
Bof, le match-poursuite serait sans doute assez équilibré : tout comme moi, les membres de ces associations s'essoufflent rapidement !
Ceci me rappelle mon ami Richard Rousselet, trompettiste bien connu dans le milieu belge du Jazz. Dans son jeune âge, il avait été engagé pour étoffer une petite formation chargée d'accueillir un groupe de survivants de la grande guerre en gare de Mons. C'est au moment où il s'est lancé dans une improvisation sur le "God save the King" qu'il s'était fait poursuivre sur les quais par quelques "Old Contemptibles" révélant ainsi l'inadéquation du nom choisi par ce groupe ("les vieux méprisables").

Quoi, j'ai omis de vous donner le nom du patelin ? Enfin ! Ne me dites pas que vous ne l'avez pas reconnu ! La capitale du pays des sorcières, le berceau d'Hercule Poirot, la source de la Quintine, le bourg du "Chateau du milord", le dernier patelin francophone avant Ronse : Ellezelles !

Et les bergères dans tout cela, me direz-vous ? Peut-être la chanson, il y pleut quand-même régulièrement !

 


 

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