Nieuwpoort
La semaine dernière, nous avons emmené nos petites-filles à la côte.
En Belgique, c'est facile : il n'y a qu'une mer, celle du Nord (qui, en saine logique, se trouve à l'ouest) et il n'y a donc qu'une côte : La côte (je devrais dire "De kust" car elle est en Flandre).
Il s'agit d'une longue bande de sable d'un peu moins de cent kilomètres, orientée sud-ouest/nord-est. L'arrière-pays est essentiellement constitué de polders (des terrains sous le niveau de la mer) protégés par une digue de mer entrecoupée de cordons de dunes. Les portions de digue sont invariablement couvertes de buildings destinés à abriter les vacanciers. Si bien que si, face à la mer, votre regard ne contemple que la mer et une immense étendue de sable, l'horreur naît dès que vous vous décidez à faire demi-tour.
Le patelin où nous nous sommes rendus est situé à l'embouchure de l'Yser et s'appelle Nieuport pour les francophones, Nieuwpoort en réalité. Comme la plupart des patelins de la côte, il est divisé en deux entités : un vrai village (ou petite ville) à l'intérieur des terres et une entité à vocation touristique en bord de mer portant le même nom que l'autre assorti de "les bains" ("bad" en idiome local).
Les enfants raffolent de ce genre d'endroit où l'on peut :
- construire des châteaux de sable voués à l'anéantissement par la marée montante
- rouler en cuistax sur la digue
- s'empiffrer de glaces, gaufres et autres crêpes aux garnitures variables à l'infini
- dépenser sa tune dans les lunaparks
Les parents, grands-parents et arrière-grands-parents peuvent, eux, bénéficier de nombreuses échoppes, bistrots et restaurants pratiquant avec une belle unanimité le commerce à main armée.
Le vent y étant aussi omniprésent que vigoureux, vous êtes donc certain d'en revenir sans un rond, certes, mais avec un rhume carabiné.
Vivent les vacances !