Pas de folies, bergères !
Fronton du Centre Socio-Culturel BEAUBOURG (vue partielle)
Au Pays des Collines, outre des paysages de toute beauté, une nature d'une totale sérénité, vous rencontrerez un patelin étonnant. Parfois, je regretterais bien de ne pas y vivre.
L'humour y est en effet décapant, mais toujours bon-enfant. On n'y recule devant rien pour un gag et ça, ça me ressemble vachement !
Même le monument aux morts n'est pas dénué d'un certain humour bien involontaire :
Dirait-on pas qu'elle s'apprête à lui faire danser le tango... ou le paso-doble ? Enfin, moi, ce que j'en dis... Ce n'est peut-être qu'une impression de photographe blagueur. J'espère que cette plaisanterie d'un goût douteux ne va pas m'attirer d'ennuis avec l'une ou l'autre association patriotique.
Bof, le match-poursuite serait sans doute assez équilibré : tout comme moi, les membres de ces associations s'essoufflent rapidement !
Ceci me rappelle mon ami Richard Rousselet, trompettiste bien connu dans le milieu belge du Jazz. Dans son jeune âge, il avait été engagé pour étoffer une petite formation chargée d'accueillir un groupe de survivants de la grande guerre en gare de Mons. C'est au moment où il s'est lancé dans une improvisation sur le "God save the King" qu'il s'était fait poursuivre sur les quais par quelques "Old Contemptibles" révélant ainsi l'inadéquation du nom choisi par ce groupe ("les vieux méprisables").
Quoi, j'ai omis de vous donner le nom du patelin ? Enfin ! Ne me dites pas que vous ne l'avez pas reconnu ! La capitale du pays des sorcières, le berceau d'Hercule Poirot, la source de la Quintine, le bourg du "Chateau du milord", le dernier patelin francophone avant Ronse : Ellezelles !
Et les bergères dans tout cela, me direz-vous ? Peut-être la chanson, il y pleut quand-même régulièrement !