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Entre nous
26 décembre 2007

Pas de folies, bergères !

 

Fronton du Centre Socio-Culturel BEAUBOURG   (vue partielle)

Beaubourg2

 

Au Pays des Collines, outre des paysages de toute beauté, une nature d'une totale sérénité, vous rencontrerez un patelin étonnant. Parfois, je regretterais bien de ne pas y vivre.
L'humour y est en effet décapant, mais toujours bon-enfant. On n'y recule devant rien pour un gag et ça, ça me ressemble vachement !
Même le monument aux morts n'est pas dénué d'un certain humour bien involontaire :

tango

Dirait-on pas qu'elle s'apprête à lui faire danser le tango... ou le paso-doble ?  Enfin, moi, ce que j'en dis... Ce n'est peut-être qu'une impression de photographe blagueur. J'espère que cette plaisanterie d'un goût douteux ne va pas m'attirer d'ennuis avec l'une ou l'autre association patriotique.
Bof, le match-poursuite serait sans doute assez équilibré : tout comme moi, les membres de ces associations s'essoufflent rapidement !
Ceci me rappelle mon ami Richard Rousselet, trompettiste bien connu dans le milieu belge du Jazz. Dans son jeune âge, il avait été engagé pour étoffer une petite formation chargée d'accueillir un groupe de survivants de la grande guerre en gare de Mons. C'est au moment où il s'est lancé dans une improvisation sur le "God save the King" qu'il s'était fait poursuivre sur les quais par quelques "Old Contemptibles" révélant ainsi l'inadéquation du nom choisi par ce groupe ("les vieux méprisables").

Quoi, j'ai omis de vous donner le nom du patelin ? Enfin ! Ne me dites pas que vous ne l'avez pas reconnu ! La capitale du pays des sorcières, le berceau d'Hercule Poirot, la source de la Quintine, le bourg du "Chateau du milord", le dernier patelin francophone avant Ronse : Ellezelles !

Et les bergères dans tout cela, me direz-vous ? Peut-être la chanson, il y pleut quand-même régulièrement !

 


 

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25 décembre 2007

Mary Christmas

Ainsi s'appelait, selon Oliver Hardy, pressé de questions par son exploiteur, la servante, héritière d'une mine d'or dans l'une des aventures de la paire de comiques américains.

Tout cela pour vous parler de... Noël !

Pas pour mon compte en réalité, pour le compte de mes amis blogueurs. Moi, Noël ne me fait ni chaud ni froid, j'aurais tendance à penser qu'un jour vaut l'autre... et réciproquement.
Mais aujourd'hui, comme hier, j'en ai lu des déclarations sur le sujet. Et, effet sans doute de ma sélection de blogs à lire, beaucoup sont assez mitigées. Entre ceux qui maudissent les jours de fête obligée et celles qui pleurent sur l'exacerbation de leur sentiment de solitude, la vie est dure pour le Père Noël !

Remarquez que ce n'est qu'un juste retour de manivelle pour ce bonhomme vert repeint en rouge pour les besoins publicitaires de Coca-Cola.
A l'instar du patron d'hôtel qui voulait, avec l'aide de son épouse, s'accaparer l'héritage de la servante de mon premier paragraphe, tout cela n'est qu'une sordide histoire de détournements en série.
Nos lointains ancêtres, qui n'étaient pas aussi cons que nous voudrions parfois le laisser entendre, étaient évidemment au fait du caractère cyclique des saisons et avaient appris à lire, dans l'imperceptible allongement du jour à cette époque de l'année, la certitude du retour des jours ensoleillés. C'est cela qu'ils fêtaient au beau milieu de l'hiver.
C'est à cette célébration que l'Eglise a substitué la fête de Noël, elle-même détournée à des fins commerciales par notre société de consommation lorsque Santa Claus a détrôné le petit Jésus.

On ne va quand-même pas pleurer pour ça !


25 décembre 2007

L'originale

Voici l'original de la photo du bandeau du blog :

Meise

Votre oeil de faucon n'aura pas manqué de distinguer en un instant les divers éléments qui expliquent l'opinion exprimée dans mon message précédent : c'est fou ce qu'un recadrage peut changer une image.
Il est bien difficile d'obtenir un cadrage correct dès la prise de vue, raison pour laquelle, en cas d'incertitude, il vaut mieux cadrer large et retravailler la photo au moment de l'utilisation.

Vous aurez également remarqué que nous avons retrouvé le tronc... et qu'il ne se situe pas nécessairement là où vous auriez pu l'attendre au vu du fragment utilisé pour le bandeau. Se pourrait-il, dès lors, que l'image que j'avais obtenue de ma personnalité soit fausse ?

En réalité, je ne puis répondre à cette question. Toute image n'est qu'un point de vue sur une réalité et ne peut l'englober toute entière.  Du coup, en conservant l'hypothèse que cette image soit la mienne, nous pourrions dire que d'un tronc vigoureux (ma personnalité) partent une série de pensées, d'intérêts divers; que mes préoccupations sont innombrables et qu'après la pause hivernale, de nouvelles bifurcations viendront enrichir ma recherche, comme si je voulais appréhender le monde d'un élan tentaculaire. Mais alors, cette grosse branche, sectionnée, sur la gauche, vers quels interdits se tendait-elle ?


25 décembre 2007

Une photo de moi

Vous avez vu le bandeau de ce blog ?  C'est une photo de moi.

J'entends par là que c'est une photo que j'ai prise, un jour, à Meise, avec l'appareil de mon épouse, un machin très performant pour son prix (l'appareil, pas mon épouse, qu'allez-vous penser là !).
Pour l'insérer dans le bandeau, j'ai du la recadrer. C'est fou ce qu'un recadrage peut parfois apporter à une image.
Dans ces milliers d'images que nous amènent, avec trop de facilité souvent, ces petites merveilles digitales, nous aurions peut-être intérêt à opérer une sélection et à retraiter les images choisies, à les classer dans des albums, fussent-ils virtuels, de manière à offrir à nos yeux, et à ceux des autres, une vision structurée, signifiante, plutôt qu'un indescriptible fouillis profus, un embrouillamini pictural.

Vous avez vu le bandeau de ce blog ?  C'est une photo de moi.

J'entends par là que cette photo me représente, est un image de ce que je suis. Chauve, décharné, sec.
Voyez cette profusion d'élans, stoppés net dans l'air glacial. On devine qu'ils viennent tous d'un tronc commun... lequel s'est perdu, hors cadre. Des milliers de choses, de désirs, d'entreprises, de rêves éclatés, dispersés et finalement figés. L'image d'une vie, à peine colorée de gris.

Vous avez vu le bandeau de ce blog ?  C'est une photo de moi.


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