29 janvier 2023

Fiesta

 
Hier, à  La Villa, c'était souper pour l'atelier de peinture sur soie de mon épouse.

Ça s'est bien passé, merci !

À la fin de la manifestation, ces dames se rassemblent pour la photo de groupe (celle qui ornera la couverture du livre-photo immortalisant les moments chauds de l'année).

Je vieillis : je n'ai même pas emporté mon appareil photo, j'ai dû utiliser celui de mon épouse pour immortaliser leur groupe.

Quand j'ai terminé, un autre photographe veut en faire autant et j'en ai profité pour reprendre le groupe sous un autre angle, en stoemelings :

P1020708

Mouarf ! On dirait que c'est mon beau-fils qui officie, lui qui veut que tout le monde regarde bien vers l'objectif ! Mais, bien sûr, y en toujours un·e qui fait la sourde oreille !


 

 

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31 août 2020

Voyage, voyage !

 
Samedi, nous sommes allés à Chimay (en réalité dans les abords directs de l'abbaye de Scourmont).

Mon épouse en avait marre de rester cloîtrée chez elle (alors, pourquoi choisir une abbaye, me direz-vous finement). Elle avait déjà espéré le faire la semaine précédente, mais il n'y avait plus de place dans le resto local lorsqu'elle avait téléphoné. Du coup, elle avait réservé via l'internet pour ce samedi.

Dès le départ, ça a commencé fort : à peine la voiture avait-elle quitté la propriété  que la loupiote annonçant un manque de pression dans le pneu arrière droit s'est allumée. Ça fait très longtemps que la chose se produit à intervales réguliers. Au début c'était tous les huit à dix jours. J'ai signalé la chose à mon garagiste qui a découvert une petite fuite qu'il a obturée, partiellement apparemment, puisque que maintenant, le phénomène ne se produit plus qu'après un bon mois. N'empêche qu'il a fallu passer par une station service munie de l'installation ad hoc d'où détour et perte de temps.

C'est qu'il faut arriver à destination suffisamment tôt que pour permettre au chien de se dérouiller les pattes et de faire un petit trilili. Nous y sommes quand même parvenus parce que j'avais souscrit à mon principe de base "Il vaut mieux être une heure trop tôt que cinq minutes trop tard". L'ennui, c'est qu'il s'est mis à pleuvoir, mais bon, en face de l'abbaye, il y a un bois à l'entrée duquel il y a une allée de conifères.

Nous sommes alors allés à notre restaurant habituel : La Ferme des quatre Saisons. Le chien lui est resté dans la voiture : cela fait quelques années maintenant que, contrairement au début, l'établissement n'accepte plus les clebs suite à je ne sais quel incident.

Tout était bien réglé côté virus, le moins qu'on puisse dire c'est qu'on avait de l'espace.

Pendant le repas, mon épouse a innové : plutôt que de risquer de tacher ses vêtements (un faux mouvement est vite arrivé!) elle avait emporté une petite broche pour fixer sa serviette devant sa poitrine rendue un brin pigeonnante par le corset-carcan destiné à lui soutenir les vertèbres.

Je ne sais pas d'où elle sortait cette petite broche, mais je sais que grâce à elle, j'ai passé le repas en face de ma belle-mère !

Si si, voyez vous-même :

broche001

Remarquez que, bien que je l'aie fréquentée pendant septante ans, je ne l'aurais pas reconnue si je n'avais aussi parcouru ses albums de famille.

C'est encore autre chose que la photo de ma mère, non ?


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08 janvier 2018

Méfiez-vous des photos !

 

Quand au hasard de votre navigation vous débarquez sur un blog, qu'est-ce qui capte votre regard en premier lieu ?

Les images !

(S'il y en a bien sûr)

Et parfois, vous contemplez des photos d'enfants ou d'adolescents, seuls ou en compagnie de proche(s) ou d'animaux de compagnie...

Et généralement, ils sourient au photographe et paraissent parfaitement heureux.

Ces images vous semblent les icônes même du bonheur.

C'est en lisant ensuite le texte des billets que vous apprenez que leur enfance a été, au choix, ennuyeuse, douloureuse, malheureuse. Que ces personnages qui les entourent leur ont été des faux-frères, des indifférents, des trompeurs, des tortionnaires parfois même.

Aussi, en vérité, je vous le dis : Méfiez-vous des photos !

Peut-être devinerez-vous le drame qui se cachait derrière celle-ci :

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06 janvier 2016

Au doigt et à l'œil

... c'est, pensais-je, la façon dont devrait vous servir un appareil digital.

Bernique ! Prenons un exemple simple : l'appareil photo.

Mon épouse ayant désiré réaliser pour expédier nos vœux une carte qui comporterait une photo de notre couple (éventuellement accompagné du chien), j'ai extrait mon trépied photo de l'endroit où je l'avais enterré.

Sur mon bon vieux Minolta argentique à déclenchement mécanique (la marque a disparu avec l'avènement du digital) le retardateur autorisant la réalisation de l'ancêtre de l'actuel selfie était commandé par un petit levier sur la face avant de l'appareil. Il suffisait de l'armer, de pousser sur le petit bouton découvert par le déplacement du levier, et celui-ci revenait lentement à sa position initiale pour déclencher l'appareil photo.

Sur l'appareil digital de mon épouse (un Nikon Coolpix P7100), la manœuvre, vous vous en seriez doutés en lisant "Coolpix", est beaucoup plus simple. Il suffit de basculer vers la gauche un bouton situé à l'arrière de l'appareil. Cette manœuvre fait apparaître sur l'écran de contrôle un menu déroulant proposant

  • de ne rien faire
  • de déclencher à la détection de personnages souriants (inutilisable avec moi)
  • d'utiliser une commande à distance (j'en ai pas)
  • de déclencher après dix secondes

Pour accéder à ce temps d'attente souhaité, il vous faudra donc basculer trois fois le bouton vers le haut puis l'enfoncer en son centre pour confirmer la sélection (si pour une raison quelconque, comme par exemple établir un record de temps de mise en place, vous voulez réduire le temps à deux secondes il faudra encore basculer droite, basculer bas, avant d'enfoncer le bitonio).

Après, il n'y a plus qu'à enfoncer à moitié le déclencheur de l'appareil pour mettre au point puis à fond pour démarrer la prise de vue. Simple, je vous l'avais dit non ?

La première prise a été ratée car comme j'étais derrière l'appareil et que le trépied était coincé entre la table et le rocking-chair, j'ai eu du mal à en faire le tour et à prendre la pose dans le délai imparti. Pour les suivantes, j'ai manipulé les boutons à l'aveugle de devant l'appareil, ce qui a augmenté mes chances d'être en place à temps. Ça n'a pas beaucoup aidé, vu que le chien que ma femme avait installé sur ses genoux se démenait comme un diable en me voyant arriver et qu'il était tout flou sur les photos.

Nous avons donc abandonné l'idée du chien d'autant que nous n'avions pas de kétamine sous la main.

Au bout de quelques essais nous avons opté pour l'avant-dernière prise. Mon épouse y est assez souriante et moi, ben je suis comme d'hab et de toute façon, je commençais à avoir des crampes dans les doigts, des crampes digitales, si vous voyez...

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01 septembre 2010

Vernissage

Vous vous rappelez ce concours remporté par Louise ? Eh bien, demain c'est le vernissage de l'exposition où l'on pourra voir la fameuse photo. Elle se déroule aux Halles Saint-Géry du 3 septembre au 28 novembre.

Le plus étonnant, c'est que nous avons reçu le programme des journées du patrimoine de cette année.

Patrimoine001

Et en tête du document, que trouvons-nous ?

Patrimoine002

Ben voilà, comme ça vous avez droit à la photo originale et pas à une pâle imitation prise par le Papou.

J'ignore combien d'exemplaires de cette brochure seront distribués. Par contre je connais quelques écrivains (ou photographes) qui rêveraient d'un tel tirage, ils vont être verts de jalousie.

Heureusement Louise ne se rend pas trop compte, ça ne lui donnera pas le "dikke nek".


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20 janvier 2010

Photo

Hier, tandis qu'elle part pour son atelier de peinture sur soie, mon épouse m'envoie chez le libraire chercher une carte "avec un cheval ou des chevaux" à expédier à Émilie qui participe à un séjour scolaire dans un centre ADEPS.

Chez le libraire, point de carte ad hoc.

Elle m'avait aussi dit "S'il n'en a pas, tu pourrais photographier la peinture qu'Émilie avait réalisée avec son amie pendant les vacances".

En mari soumis que je suis et comme il n'y a guère de lumière par ce matin gris, me voilà donc obligé de sortir le pied de l'appareil photo et de m'exécuter. Vous ne pouvez pas imaginer ce que c'est de photographier l'image pâle figurant sur le support diaphane qu'est un léger voile de soie. Après quelques essais, j'obtiens ceci :

carte

Ce matin, faisant pivoter mon siège vers la fenêtre, je tombe nez à nez avec un rayon de soleil, le premier depuis des jours et des jours (rassurez-vous, ça n'a pas duré).

Je me dis que je vous montrerais bien ce que je vois assis dans cette position. Comme j'ai remisé le pied dans un endroit plus accessible que la veille, je vais le chercher, y fixe l'appareil, règle le zoom pour avoir à peu près le même angle de vue que mes yeux et clic, full automatique, et voilà ce que j'obtiens :

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Ah, la photo ! On croit que c'est un truc factuel, comme dirait l'auditeur que je fus...

Eh bien pas du tout ! Moi, quand je regarde la même vue, je vois les détails de l'intérieur de la pièce en plus du spectacle extérieur.

Alors : manque de dynamique du détecteur digital ? Travail de correction intense de mon unique neurone ? Je ne sais trop. Toujours est-il que pour vous permettre de vous rendre à peu près compte de ce que je vois de mon siège, j'ai dû y aller d'un petit coup de flash obligé pour éclairer un brin l'avant-plan :

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Croyez-moi, la vie n'est pas simple !


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12 novembre 2009

Petit intermède

Lundi soir, heure de pointe, tandis que nous roulons en voiture, je dis à mon épouse : "Il faut que nous passions faire le plein en rentrant. Je vais faire le crochet par la station-service de Wemmel."

Sitôt dit, sitôt fait. Quand nous arrivons en vue de la station, je constate que la police a établi un barrage sur la droite de celle-ci. Dépassant les premiers cônes du barrage j'oblique sur la gauche et pénètre dans la station.

Une fois le plein fait, comme la station se trouve sur une pointe de terrain séparant deux rues à sens unique, je ressors des installations par la gauche pour rentrer chez moi et tombe sur un flic qui me fait signe de virer à gauche pour aller m'insérer dans la file du contrôle. Il pousse même la gentillesse jusqu'à stopper les nouveaux arrivants pour faciliter mon insertion.

Ces braves agents avaient cru que j'étais allé me ravitailler en diesel pour échapper au contrôle. Sont suspicieux ces mecs !

Bref, on me fait ranger dans un emplacement (ce qui a permis à quelques autres automobilistes d'échapper à l'inquisition policière).

Train-train habituel (bien que rarissime en Belgide) : souffler dans l'éthylomètre calibré, papiers du véhicule, carte d'identité, permis de conduire.

L'agent qui m'avait demandé mes papiers les emporte vers une camionnette et revient après quelques minutes avec un PV d'avertissement : je dois faire changer la photo de mon permis parce qu'elle n'est pas assez ressemblante.

Avant d'aller échanger mon permis contre un neuf, j'en ai scanné la photo.

Je trouve qu'ils sont bien difficiles ces policiers, moi je me reconnais parfaitement, particulièrement au niveau des oreilles larges et bien décollées.

Qu'en pensez-vous ?

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PS : Je suis bien aise que Val déménage, ça retardera d'autant ses commentaires flatteurs ;o))


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18 septembre 2009

Une comme ça MAP ?

Celle-ci, c'était en 1964 (c'est l'année de mon service militaire). Elle me rappelle un souvenir glorieux.

J'étais un pongiste "autodidacte" et si je me défendais pas mal au milieu de mes semblables, devant les vrais "amateurs", c'était autre chose.

A l'issue de mon service militaire, un ami qui me voulait du bien, me dit que son équipe de tennis de table cherchait un joueur supplémentaire. Je me laisse tenter et me retrouve en championnat de Brabant. J'ai oublié le nom du club qui m'avait engagé, mais je me souviens que ses locaux se trouvaient "Place du Chat Botté" dans un des patelins de la périphérie bruxelloise.

La première rencontre à laquelle  j'ai participé nous opposait à un club de métallurgistes de Clabecq : "La palette d'acier" (des cogneurs).

Nous devions jouer contre chacun des membres de l'équipe adverse. Pour mon premier match, je tombe sur un gamin d'une douzaine d'années. Le seul point que j'aie marqué, je l'ai fait en tirant au-delà de la table en plein dans la palette de mon adversaire. La honte !

Mais c'est dingue ce qu'on apprend vite dans l'adversité. Après quelques rencontres et à force d'entraînement, j'ai progressé de manière fulgurante, puis, devenu père de famille, j'ai abandonné ce sport merveilleux.

Pourtant, j'en rêve encore...

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17 septembre 2009

C'est la fin...

Fini, Val, toutes les photos sont enfermées dans leurs cartons en vue du déménagement, la source s'est tarie ! Il faudra attendre le déballage maintenant... si déballage il y a jamais.

Evidemment, comme à toute règle générale, il y a des exceptions : je viens d'en retrouver une... sous le clavier de mon ordinateur. C'est te dire l'ordre qui règne ici, dans le feu des préparatifs. Faut dire que si l'ordre devait régner ici un jour, ce serait vraiment l'ordre nouveau ! Quoi, c'est pas drôle ? Tant pis !

En plus, elle n'est pas terrible cette photo, c'est une Polaroïd et qui a souffert du stockage. Je dirais qu'elle date des années septante, lorsque je sévissais au labo d'électrochimie.

Je déconseille de la montrer aux enfants : un chimiste sans blouse ni lunettes de sécurité, une bouteille de billes de plomb pour le tarage des balances, une tasse avoisinant des récipients contenant des solutions de produits chimiques, ils ne comprendraient pas, les pauvres, eux qui sont nés à l'époque du politiquement correct et du principe de précaution (et Peter réunis).

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02 septembre 2009

Addendum

L'archiviste de service, mon épouse donc, celle qui signe "Mamou" les commentaires qu'elle laisse sur vos blogs, m'a amené une photo, me conseillant de l'utiliser pour votre édification personnelle suite à mon billet d'hier.

Il s'agit des mêmes personnages, mais à l'époque où je venais juste d'accepter de jouer les faux-culs parrains.

Je soupçonne Val d'avoir pris contact en secret avec ma femme pour l'inciter à me faire publier des photos ridicules. Mais je vais mettre de l'ordre dans tout ça, je vais supprimer l'adresse mail de ma moitié, ça leur apprendra !

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