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Entre nous

12 juillet 2008

Vive la mariée !

Mariage2En parcourant le blog de Val et ses aventures pré-convolantes, une petite histoire m'est revenue...

Lorsque nous étions encore très jeunes, très très cons et très très très méchants, un de nos collègues, appelons-le Dupont, d'ailleurs je crois que c'était son nom, épouse une demoiselle. À l'époque, ça se faisait beaucoup d'épouser des personnes du sexe opposé.

Le jour de la cérémonie, nous l'attendons à la sortie de l'église du patelin de la mariée et tandis que nous balançons du riz à tour de bras (aujourd'hui, avec la montée du prix des denrées alimentaires, on y regarderait à deux fois), nous poussons discrètement vers lui le fils de l'un d'entre nous.

Nous avions soigneusement drillé le gosse âgé d'environ deux ans et il s'accroche au pantalon à rayures du marié en criant "Papa ! Papa !"

Croyez-moi, ou pas, ça a jeté comme un froid ! Je crois même que nous étions les seuls à rire et notre copain, retour de voyage de noces, nous a fait la gueule quelques jours. Quel râleur !

Malheureusement, je n'ai pas pour l'instant d'acteur en culottes courtes sous la main, La Rochelle est à huit cent kilomètres et Val va être sur ses gardes, maintenant !


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11 juillet 2008

Un peu comme ça, Kloelle ?


Lapins2


11 juillet 2008

C'est les vacances !

J'entends d'ici les puristes : "Ce sont les vacances !"

Mais un titre est fait pour accrocher, pas vrai, alors... j'accroche, même au prix d'une approximation grammaticale.

Donc, c'est les vacances et je me demande bien ce que les zélateurs de la chose y trouvent de tellement merveilleux ou, même, de tellement différent.

Tout au long de l'année scolaire, je vais rechercher mes petites-filles à l'école. Pendant les vacances, je vais les cueillir à la sortie de leurs stages. Lors de leurs "congés pédagogiques" je les emmène en excursion et au resto. Pendant les vacances, quand elles ne sont pas en stage, même combat que pour les congés pédagogiques, sauf qu'elles logent chez nous et que c'est pour toute la semaine.

Là, vous commencez à vous poser des questions : elles n'ont donc pas de parents ? Mais si, rassurez-vous, dans une dizaine de jours, ils vont prendre le relais et emmener les filles chez leurs autres grand-parents, en Bretagne. Et alors...

Rien que nous deux, la grande vie, la liberté totale, etc, etc

Bien essayé ! Les filles ont des lapins (une des nombreuses idées géniales de leur père) et les lapins, ça bouffe sans arrêt ! Et si leur transit s'interrompt, ça meurt les lapins ! Donc, matin et soir, faut aller nourrir les lapins. Tant qu'on y est, on en profite pour lever et baisser les volets, vider la boîte aux lettres, cueillir les pommes qui, ô miracle sont toujours à point pendant les vacances des propriétaires du pommier !

Alors, si vous me croisez (ce qui je l'admets serait bien improbable) ne me dites surtout pas "Bonnes vacances !"

Lapins


11 juillet 2008

JdJ 5

Ben oui, je lis beaucoup et relativement vite ! Je vous en propose un bien controversé et que je ne me suis décidé à acheter que pour en avoir le coeur net. Il est forcément très très connu et si vous l'avez lu, le passage élu par la méthode Janeczka vous le fera inmanquablement reconnaître...

Livre0005

J'ai laissé à Janeczka le temps de s'éveiller, même en tenant compte du décalage horaire, de se ruer sur son ordinateur et de donner la réponse apportée par la nuit, grande porteuse de conseil.

 Comme je ne vois rien venir et que je vais entamer le bouquin suivant, je vais sans plus attendre vous donner la solution :

Couv0005


9 juillet 2008

JdJ 4

Il m'a fallu un peu de temps pour terminer l'ouvrage précédent, tout cela pour me faire raconter la théorie des univers-bulles et confirmer l'image que je me faisais de celui où je vis.

Je vous propose donc un truc plus léger (pure supputation de ma part) et sans doute plus aisé à découvrir en raison des hasards du découpage proposé par Janeczka.

Livre0004

Bien, je l'ai terminé hier, mais j'ai malgré tout attendu ce matin pour afficher sa couverture.

Couv0004


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8 juillet 2008

Le nord

En réaction à mon dernier billet, Tilu a déposé un lien vers une chanson d'Alain Souchon. Il y a quelque-chose qui me chiffonne dans ce texte. Quand donc Souchon se promenait-il à Bray-Dunes ?

Vous savez où est Bray-Dunes ? Non ? Petite cartographie avec l'aide de Bibendum :

Bray_Dunes

Est-ce que ça vous aide ? C'est donc, sur la côte de la Mer du Nord, le premier patelin français au sud-ouest de la dernière localité de la côte belge : De Panne. Et là, vous comprenez tout de suite mieux !

Pour qu'à cet endroit, le vent apporte de Belgique les flonflons dont il parle, il faudrait que ce vent viennent du nord-est, ou de l'est si l'on considère Adinkerke et son parc Plopsaland plutôt que La Panne (oui, en Belgique, la plupart des localités ont un nom en flamand et un en français).

Et je peux vous certifier que ce type de vent ne figure pas parmi les dominants de l'endroit (j'ai vérifié dans les statistiques de l'Institut Royal Météorologique) et que, quand d'aventure il souffle, il n'y a pas grand monde à se promener sur les plages.

Mais bon, Souchon l'Africain ne connaît peut-être pas trop bien le nord (je dis nord au sens direction géographique, je sais que c'est le Pas-de-Calais) ou il s'y promenait par un jour d'exception, il dit bien que c'était en hiver, mais en hiver, il n'y a pas de kermesse à La Panne et Plopsaland est fermé.

Remarquez que Souchon (que par ailleurs j'adore) a de la compagnie. Depuis "Bienvenue chez les ch'tis", des troupeaux de touristes débarquent à Bergues, lieu de tournage du chef d'oeuvre, espérant sans doute se replonger dans l'ambiance du film.

L'ennui, c'est que Bergues, tout comme Bray-Dunes, c'est à un jet de pierre de Dunkerque et c'est entouré d'un tas de patelins aux noms plus belges que belge : Zuydcoote, Leffrincoucke, Hondschoote, Coudekerke, Rosendaël, j'en passe et de meilleurs. C'est donc la Flandre et l'idiome local, le flamand. Ils ne risquent donc pas d'entendre un mot de ch'timi ! Pour ça, ils feraient mieux d'aller à Tournai (Doornik) ou Lille (Rijsel). Une autre carte ?

Picard

Bergues, c'est entre le L et le E du titre de la carte. Ces pauvres touristes sont  tombés au beau milieu d'une poche de résistance, un peu comme, d'après Goscinny, Jules César sur les irréductibles Gaulois.


4 juillet 2008

Auto stop

AutoAlors que, sur ordre de Janeczka, je photographiais mon ancienne école primaire, une voiture s'arrête devant moi. La passagère baisse sa vitre et me demande "Une petite photo s'il vous plaît". J'obtempère tandis que le conducteur me note son adresse e-mail sur un bout de papier.

Et une histoire ancienne me revient en mémoire.

Il fut une époque où avec quelques collègues, nous participions avec nos familles respectives à diverses activités.  Avec les gosses, ça faisait une solide smala...

Un jour, nous marchions tous ensemble dans les bois entourant Masbourg. Vous ne savez pas où c'est ? Tant pis pour vous ! Pivoine pourrait sans doute vous aider. C'est d'ailleurs sans intérêt pour la suite de l'histoire.

Vers midi, nous faisons une halte au bord de la Masblette, la rivière locale (comment l'avez-vous deviné ?). Un autochtone y avait installé un barbecue et vendait des petits pains aux saucisses. J'étais assis sur un muret et faisais un sort à l'espèce de hot-dog quand un petit bolide rouge,  une Morris mini-cooper, surgit du virage et se range, dans un nuage de poussière, au bord de la route.

La portière côté passager s'ouvre et, une diablesse blonde en jeans et bottes de cuir se précipite vers moi. Quand j'ai vu votre barbe, me dit-elle, j'ai senti qu'il fallait que je vous embrasse ! Vous permettez, Madame ? Demande-t-elle à ma fille qui, à l'époque, ne devait pas avoir plus de dix-sept ans. Et sans attendre la réponse de celle-ci, elle passe à l'exécution de son projet, profitant de ma stupeur.

Mon copain Georges, non, pas celui des chevilles, un autre, tombeur invétéré, n'en est pas encore remis. Moi non plus d'ailleurs.

Non, je ne me suis pas gouré de catégorie, il ne s'agit pas d'un rêve. D'ailleurs, je tiens à votre disposition une bonne quinzaine de témoins.


1 juillet 2008

Walrus, au rapport !

Ordre de Mission :

Quant a votre jeunesse... tout ca c'etait il y a 20 ans, mais 20 ans plus tard, l'endroit a-t-il beaucoup change? votre maison a peut-etre ete reconstruite (encore une reference aux poissons, vous voyez)?

Posté par Janeczka, 25 juin 2008 à 22:54


Rapport de Mission :

Les choses ne se sont pas passées toutes seules, cher commanditaire.

D'abord, j'ai dû emmener mes petites-filles qui sont en vacances, sous prétexte de leur montrer l'endroit où j'avais passé une grande partie de ma jeunesse.

Dès le départ, l'aînée nous a bien fait comprendre qu'il était hors de question d'aller pique-niquer à la campagne et de devoir, en conséquence, partager son repas avec les mouches et autres insectes volants, grouillants, grimpants ou rampants, sans compter les araignées qui, comme chacun sait, ne sont pas des insectes. Ce qui nous a valu de devoir faire, à quelques kilomètres du but, une halte dans un petit resto italien de derrière les fagots, pour un déjeuner léger :

Addition0001

Ensuite, mon épouse a décidé de passer d'abord dans le patelin voisin voir dans quel état se trouvaient les ruines du chateau des Ducs d'Havré et de visiter la roseraie (15000 rosiers, 250 espèces) qui y a été aménagée il y a cinq ans.

Havr_1Havr_2Havr_3

Havr_4Havr_6Havr_5


VSH1Après cette visite (et une petite bière pour une raison évidente, mais que je n'évoque qu'avec un minimum de discrétion) j'ai pu entrer enfin dans le vif du sujet. Comme pour me rendre à l'endroit de la maison démolie, je passais devant celle où j'avais habité jusqu'à mon mariage, j'en ai pris un petit cliché tant qu'à faire. Je n'ai évidemment pu le réaliser que de la rue où vous remarquerez qu'il n'y a aucune fenêtre accessible à d'éventuels fauteurs de troubles ou grévistes agités. La façade de l'immeuble est tournée vers la cour de l'usine.

VSH2Pour ce qui est de la maison démolie, aucune reconstruction n'a pu être constatée, mais on voit encore au sol quelques briques éparses. Je tiens à signaler que cette maison faisait partie d'un ensemble comprenant : la loge d'entrée (avec pointeuse) de la centrale électrique, la maison du concierge, l'infirmerie de l'usine, la maison occupée par mes parents et celle occupée par les parents de Maria. Quoi ? Je ne vous ai pas encore parlé de Maria ! On ne peut pas tout faire non plus...

Puisque j'étais sur place, je vous ai également pris une photo du pont-levis dont le mécanisme, inutile sur ce bras de canal désaffecté, a été démonté (de même qu'a été rasée l'espèce de casemate dont je vous entretenais l'autre jour).

VSH3

Une de l'écluse, dans un parfait état de délabrement.

VSH4

Une de la Wance, les eaux en étaient relativement claires, mais les plantes aquatiques sont néanmoins recouvertes d'un dépôt plus que suspect et une de la chapelle de Creuse :

VSH5

VSH6

Quoi, il vous manque l'école ? Elle est toujours là et, semble-t-il, toujours en usage :

VSH7

Y a-t-il quelque-chose d'autre pour votre service, chère Janezcka ?


1 juillet 2008

JdJ 3

Allez, au suivant !

Ah oui, j'avais oublié de vous prévenir : je lis vraiment n'importe quoi, parfois. Mais ce n'est pas pour ça que vous ne trouverez pas. De toute façon, je crois que celui-ci me prendra un peu plus de temps que le Vargas (j'adore cette archéologue).

Livre0003

Couverture


:Couv0003


30 juin 2008

L'instit

Dans la farce du poivron, une minuscule feuille de thym et ce parfum  qui, subitement m'évoque l'image d'un jardin divisé en petites parcelles et rempli d'enfants affairés. L'instituteur a déterré une grosse touffe de thym. Il en démarie les pousses et les distribue. Chacun part repiquer la sienne dans sa parcelle. Faire un trou dans la terre meuble, introduire la petite plante, donner du pied, arroser...

FreinetJe me serais cru dans "L'Ecole buissonnière". Un film qui avait fort impressionné l'enfant du "Pays Noir" que j'étais, avant qu'une mutation de mon père ne m'amène dans ce jardin, lors de ma quatrième primaire.

Mutation, jamais mot ne fut plus approprié !

Là-bas, où les poussières de charbon et celles des aciéries brouillaient l'air, où la lueur des hauts-fourneaux rougissait le ciel nocturne, où éclataient en feux d'artifices  les gerbes d'étincelles des convertisseurs, là-bas l'école ressemblait à une caserne et nous étions une vingtaine dans ma classe de troisième.

Ici, l'école ressemblait à l'aile d'un petit château (en réalité la Maison communale) et nous étions une vingtaine de garnements dans l'unique classe regroupant les six années de primaire. Il y avait même un olibrius esseulé qui était dans le "quatrième degré" mais, à part l'instituteur, personne ne savait s'il était en septième ou en huitième, même pas lui !

Là-bas, les cours étaient donnés avec sérieux, certes, mais sans trop d'imagination et il ne serait venu l'idée à personne de quitter l'établissement et pour voir quoi, d'ailleurs, les terrils, les tuyauteries de gaz, les wagonnets sur le carreau des mines, les étonnants téléphériques des carrières ?

Ici, on quittait l'école au moins une fois par semaine et tout était prétexte à étude et observation : la rivière, la mare, les champs de blé ou de betteraves, le troupeau de moutons, la scierie, la briqueterie. Ici quand on vous parlait d'un are, on sortait en tracer un dans la cour.

L'instit, nous disions "Le Maître", était prodigieux (pour faire mentir Papistache).

Évidemment, cumulant sa fonction avec celle de directeur, il lui était plus aisé d'imposer ses vues pédagogiques que dans un grand machin à allures collectivistes.

Dans cette école et ses dépendances, entendez tout le village, j'ai tout fait : monté des circuits électriques, écussoné des rosiers, enté des fruitiers, établi des statistiques de germination, fabriqué des briques, trait les vaches, décortiqué le moteur de la quatre chevaux, interviewé les ouvriers qui garnissaient la rue d'éventails de petits pavés de porphyre et ceux qui remplaçaient les plaques de protection des cuves de l'UCB, peint à l'aquarelle, contrôlé les poids des commerçants avec les fonctionnaires des poids et mesures, joué la comédie, construit des marionnettes...

Le rêve !

Sauf qu'il n'y avait pas de filles, mais bon, "là-bas" non plus.


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