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Entre nous

20 janvier 2023

Bon anniversaire !

 
Aujourd'hui, c'est l'anniversaire de mon ami René, il l'a raté de peu : vendredi dernier nous assistions à sa crémation.

Vous savez comment s'organisent généralement ces cérémonies : petites évocations par les proches, musique de circonstance (encore que j'aie assisté à un de ces événements où l'on avait pu entendre "Combien pour ce Chien dans la Vitrine"), le tout accompagné de projection de photos.

C'est parmi celles-ci qu'est apparu subitement le regard bleu d'Arlette, sa première épouse, emportée beaucoup trop tôt par un cancer du sein.

Arlette ! C'est elle qui m'avait valu un de mes pires cauchemars !

De retour à la maison, le souvenir de cette photo me trottait dans la tête et a fini par m'évoquer cette chanson de Charles Trenet :

Je serais assez d'accord avec ce Charles.
Quoi ? Vous n'avez peut-être jamais vu le regard de ma copine Célestine ?

célestineoeil

Oui, je sais... copine, copine, c'est vrai que je pourrais (presque) être son père!
(Ce qui, au fond, ne me déplairait pas plus que ça d'ailleurs...)


 

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8 janvier 2023

René

 
Quand je suis rentré du service militaire en janvier 65, ils m'ont collé dans les labos d'Arthur. C'est là que j'ai rencontré René.

Cinquante-huit ans donc que nous nous connaissions, cinquante-huit ans qu'il nous prédisait sa mort prochaine. Il vient juste de finir par avoir raison.

Nous avons travaillé ensemble. Nous avons joué au foot, au tennis, à la pétanque, au whist ensemble. Nous sommes sortis ensemble. Nous avons pris une grosse vingtaine de fois des vacances ensemble. Nous avons habité ensemble, dans le même immeuble. Nous étions de nos grands événements familiaux réciproques. Nous avons même eu quelques accidents de voiture ensemble (mais chacun dans la nôtre) c'est dire si nous étions proches.

En cinquante-huit ans, nous ne nous sommes pas disputés une seule fois.

Il faut dire que nous étions fait pour nous entendre : nous étions deux ours mal léchés. Côté physique, disons que nous nous complétions : lui un malabar, arrière infranchissable au foot, moi un petit véloce sur l'aile dans le même sport.

En dehors du règlement de détails pratiques, nous ne nous parlions guère : nous n'en avions pas besoin : nous savions. Nous savions qu'une indéfectible amitié nous liait, qu'au moindre couac, l'autre serait là. Et ça s'est toujours vérifié.

Ça va être bizarre la vie sans lui (donc sans "nous").

Mes petites-filles et leur "Voleur de chapeaux"
Mes petites-filles et leur "Voleur de chapeaux"


 

7 janvier 2023

Radio

 
Le temps qui sépare le moment où je m'éveille et celui où je me lève se passe en deux étapes : le silence du petit matin puis le son du révéil-radio.

Parfois, j'essaie de comprendre les paroles de certaines des chansons que le machin diffuse.

Dur, dur ! Entre les distorsions, les traitements électroniques, les voix éraillées ou faiblardes, le texte anglais émis par des chanteurs qui ne le sont pas plus que moi, anglais, le débit forcené des rappeurs...

Ça m'énerve !

Dire que j'ai connu une époque où on comprenait aisément les paroles d'une chanson !

Et ce matin, en tentant de retrouver une chanson sur les galipettes pour le prochain défi, je suis tombé sur ceci :

 

Jamais entendue avant, celle-là !

Sacré Jean-Luc, il ne s'aigrit pas !

Il ne maigrit pas non plus d'ailleurs...

13 décembre 2022

Tu m'étonnes !

 
Volià-t-y pas que quelques sacs de billets en provenance du Qatar sèment la panique au sein de l'UE.

C'est assez étrange quand on sait que depuis des décennies ce sont des consultants (comprenez lobbyistes) de tout poil qui aident l'Europe à prendre les "bonnes décisions" dans un tas de domaines (comme les pesticides pour n'en citer qu'un seul).

Ils me font marrer !

HEC-Lobbying-européen-site-


 

6 décembre 2022

J'avais oublié

 
Le bureau sur l'écran de mon ordinateur ressemble étrangement à celui sur lequel cet écran est déposé : c'est le bordel intégral, un résumé de la table de l'ami Zigmund !

Dans ce fouillis, je découvre un fichier qui porte le nom de ma propriétaire.

Comme je me demande ce que j'ai pu enregistrer à propos d'elle, je l'ouvre...

Vous savez quoi ? Ma propriétaire partageait son patronyme avec la CEO de mon fournisseur d'accès de l'époque de mon dernier déménagement !

C'est donc à l'adresse personnelle de cette charmante brasseuse de millions que j'avais envoyé le message que je reproduis ici pour votre édification personnelle.

Chère Madame,

La société que vous dirigez semble souffrir d'un léger problème de communication, ce qui est un comble, vous l'admettrez, pour une société de télécoms.
Il semble que cela coince entre vos travailleurs digitaux et les équipes humaines.
Exemple : le 17 juillet, je demande un transfert de ligne pour le 11 août via Myproximus. Votre collaborateur digital me confirme dans les minutes qui suivent que ma commande a bien été enregistrée (R00000011000084QUB-1), me donne la liste du matériel qui sera nécessaire, me communique le prix que me coûtera l'opération et me signale qu'il ne peut me donner un rendez-vous immédiatement mais qu'un collaborateur (humain, je suppose) me contactera dans les plus brefs délais (le site assure, lui, dans les 24 heures).
Le 12 août, lendemain de mon déménagement, personne ne s'est toujours manifesté. Je décide donc d'appeler moi-même le service des transferts. Une dame (très aimable) s'étonne comme moi de cette situation et me met en communication avec le service technique. Un monsieur (tout-à-fait aimable lui aussi) s'étonne à son tour puis, après un appel au service planning, se lance dans une explication à propos de secteur surchargé etc etc, il semblerait qu'il faille faire une enquête sur la disponibilité d'une ligne.
Je pense quant à moi que ma demande est passée aux oubliettes parce que côté ligne, j'ai un raccordement actif et je déménage du rez-de-chaussée au quatrième étage du même immeuble, vos collaborateurs devraient se trouver des excuses un peu plus crédibles. Bref, à cause de l'Assomption, on m'a dit que je n'aurais pas de nouvelles avant jeudi, nouvelles que j'attends toujours.
Vos collaborateurs digitaux, eux, continuent leur travail sans faille : à peine avais-je raccroché que je recevais par mail (et via FON, puisque je n'ai toujours pas de connexion dans mon nouvel appartement) une demande d'enquête de satisfaction suite à mon appel. Reste à savoir si quelqu'un se préoccupera de savoir ce que j'ai répondu.
J'imagine bien que vous avez d'autres chats à fouetter que de vous inquiéter du raccordement d'un client lambda (depuis plus de cinquante ans), mais bon, ça soulage de vous l'avoir dit.

Croyez, chère Madame, en ma parfaite considération.

Bon, ben je vais effacer le bazar, ça éclaircira un (tout petit) peu le bureau de mon ordi !


 

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4 décembre 2022

Dévaluation

 
À la télé belge, une association nous propose de faire un don de 52€ qui leur permettra d'opérer quelqu'un de la cataracte.

Ben zut, nous aurions dû attendre, en septembre la même intervention chez mon épouse nous en avait coûté 2000!


 

1 décembre 2022

Barbara

 
Sur les chaînes françaises depuis quelques jours, passe une pub concernant Barbara. Peut-être pour un disque ou un spectacle, je n'ai pas trop fait attention. Toujours est-il qu'on y entend des extraits de quelques-unes de ses plus célèbres chansons dont "À Göttingen".

À chaque fois, ça me fait souvenir de Bibi !

Bibi, c'était le surnom que nous donnions à Alain Bairamjan à la Fédération des Éclaireuses et Éclaireurs au temps où j'en étais le secrétaire.

C'était un gaillard drôle et plein d'entrain, à l'esprit inventif dès qu'il s'agissait de créer des jeux ou des chansons.

À l'époque, le siège de la FEE se trouvait rue de Woeringen.

Comme dans la plupart des associations, la base du mouvement avait tendance, souvent à raison, de considérer le niveau supérieur au sien comme lourd à porter et de peu d'utilité, c'est un des bonheurs de la vie associative !

Notre Bibi national nous avait donc pondu une chanson dénommée "À Woerigen" qui, sur l'air que vous devinez, se moquait plus ou moins gentiment de chacun des membres du conseil fédéral, c'était très marrant. J'étais un peu déçu je n'avais eu droit qu'à "Jean-Claude qui nous fait des misères", alors que j'étais quand  même capable de plus que ça comme emmerdeur... mais bon !

Là-dessus, l'ayant depuis longtemps perdu de vue, j'ai essayé de savoir ce qu'il était devenu...

J'ai retrouvé son compte Facebook.

Dans sa dernière publication, en mai 2018, il dit tous ses regrets de la perte de la merveilleuse Maurane.

Et dans les commentaires, une personne annonce que lui-même est décédé huit jours plus tard.

Ne pas pouvoir survivre à Maurane, c'est tout Bibi, ça...

Voilà : exit Bibi ! Faut que j'arrête de m'inquiéter des gens que j'ai connus, va finir par ne plus en rester !

P.S. : Vous saviez qu'à ses débuts Maurane faisait dans le jazz ?


 

30 novembre 2022

Hier matin

 
J'ai bien suivi l'arrivée du ver !

Dans les mots fléchés du jour, il y avait "BEDOUINS" (oui, comme la plupart des gens, je remplis les cases en majuscules) ce qui, immédiatement, m'a évoqué les paroles de La Fille du Bédouin :

Et le petit ânier
dans les bananiers
chipait des bananes
que la fille du bédouin
rangeait avec soin
dans son petit couffin

Ce qui m'a tout aussi immédiatement rappelé la plaisanterie éculée "si la fille du bédouin stocke des bananes, son père, le cheik, n'est pas sans provision", ouais, un rien m'amuse !

Le maillon suivant de la chaîne fut tout logiquement "Le Cheik" un machin inspiré par la vogue du roman de Pierre Benoit : "L'Atlantide" et sa célèbre Antinéa. Et c'est ça qui m'est resté dans la tête tout le début de la matinée ! La mélodie, en tout cas.

Il faut dire que ce ne sont pas les versions qui manquent !

Ça c'était la première version française en 21 (1921, hein).

Celle que je préfère, c'est celle de Django

Ce que je n'aurais pas dû faire par contre, c'est profiter de la recherche de ces version de "The Sheik of Araby" pour retrouver la totalité des paroles de "La Fille du Bédouin" :

Et tu t'étonnes qu'on ne les programme plus aujourd'hui, ces chansons de ma jeunesse !

T'as connu ma Tonkinoise ?


 

26 novembre 2022

Vivement la retraite qu'ils disaient

 
Hier, journée classique du retraité :

Au moment où j'entame la préparation du petit-déjeuner, le téléphone sonne. C'est la voisine : elle demande s'il nous ne nous reste pas un test covid. Je lui porte la chose et, tout en lui recommandant de bien lire la notice, je lui fais une petite démo de la succession des opérations. Je lui propose même de réaliser la chose moi-même mais elle préfère pas : elle a les narines fragiles et ça risque de saigner si elle ne le fait pas elle-même.

Après le petit-déjeuner promenade du chien et passage chez les Pilifs pour acheter les croissants du lendemain et les sandwiches du soir : mon épouse et nos petites-filles ont théâtre (La ferme des animaux).

À onze heures je dois aller chercher Louise pour la conduire au manège (sur le trajet, je passe chez Marlies, la plus mignonne des pharmaciennes de la capitale, prendre ma boîte de bêta-bloquants qui était en rupture de stock lundi, manque de bol, c'est son mari qui est de service!). J'embarque Louise avec armes et bagages : elle logera chez nous après le théâtre.

Tandis que je rentre chez moi, mon épouse appelle (ouais, mon antique smartphone est connecté sur la radio via bluetooth) : pas la peine de rentrer la voiture au garage je dois monter chercher l'ordonnance de la voisine (son médecin est passé,  mais comment a-t-elle trouvé un médecin qui se déplace encore, ça doit être un vieux de la vieille, comme elle) et me farcir la pharmacie pour elle. Comme d'ordinaire, plutôt que de me laisser le choix de l'officine, la môme a déjà téléphoné à la sienne et tout est prêt. Sauf que la sienne, c'est rue de Wand, la rue la plus embouteillée de toute l'agglo. Après deux circuits en pure perte dans le quartier, je finis par dégoter une place dans l'allée des Moutons, à deux pas de mon domicile. J'aurais mieux fait d'y aller directement à pied !

Quand Louise appelle pour que j'aille la récupérer on lui demande de patienter un peu : sa sœur a déjà demandé que je la dépose elle aussi au  manège d'où elle doit conduire son cheval chez le dentiste (elle a loué un van pour ce faire et sa voiture l'attend chez le loueur) donc : deuxième voyage Laeken-Jette-Strombeek.

Je ramène Louise à la maison où en mangeant, elle s'aperçoit qu'elle a oublié d'emmener ses chaussures pour le soir, elle n'a que ses boots d'équitation. Nouveau voyage Laeken-Jette-Laeken (en plein à l'heure de sortie des écoles).

Tout ça le jour de mise en ligne du Défi du Samedi, bien sûr...

Remarquez que j'ai encore eu du bol : Emilie est rentrée à temps de son expédition, je n'ai pas dû déposer les autres au Théâtre du Parc !

Aujourd'hui, c'est plus calme j'ai juste dû déposer Louise chez les Pilfs, y acheter les croissants, aller faire courir le chien puis aller chercher une bouteille de Belgian Owl (un whisky) à Woluwé-Saint-Lambert et les gâteaux et baguettes à Woluwé-Saint-Pierre pour la fête d'anniversaire d'Emilie, ce soir, et les déposer chez ma fille. Non, je ne devais rien ramener de Woluwé-Saint-Etienne, mais j'y suis passé pour reprendre le ring.

Qu'est-ce qu'on s'emmerde quand on est retraité !


 

22 novembre 2022

Le ver du jour

 
Oui, je recycle le titre, c'est assez normal : le ver du jour est quotidien (comme celui de l'apéro (excusez-moi, j'ai pas pu m'empêcher)).

Avec cette régularité, j'aurais même de quoi alimenter un blog mais bon, j'ai déjà assez de mal à nourrir celui-ci, alors...

Revenons à nos vers !

Aujourd'hui (comme la majeure partie du temps sans savoir d'où il sortait) c'était "Mon Homme".

Oui, parfaitement, je connais Mistinguett (j'ai même été, très brièvement, son contemporain) et je pourrais même vous fredonner la plupart de ses chansons, comme Avez-vous vu Hubert (j'ai aussi un chien), Les Barbus (la question ne me concerne pas, je dors sur le flanc), Oui, je suis d'Paris (moi pas, Dieu merci), On dit (eh oui, y avait pas besoin des réseaux sociaux pour médire), Je vous ai reconnu (je viens de vous dire que je la connaissais).

Mais revenons etc..., voici la chose :

Ouais, elle est pas à la pointe du combat féministe, la chansonnette !

Ben zut alors : il lui file des baffes pour lui piquer le fric dont on imagine bien comment il le lui fait gagner, si ça c'est pas du proxénétisme aggravé...

Et le comble, c'est qu'elle pense que c'est elle qui est coupable puisqu'elle demande de lui pardonner.

Et y en a qui avaient interdit de diffusion le gorille du brave Georges !


 

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