Hier, journée classique du retraité :
Au moment où j'entame la préparation du petit-déjeuner, le téléphone sonne. C'est la voisine : elle demande s'il nous ne nous reste pas un test covid. Je lui porte la chose et, tout en lui recommandant de bien lire la notice, je lui fais une petite démo de la succession des opérations. Je lui propose même de réaliser la chose moi-même mais elle préfère pas : elle a les narines fragiles et ça risque de saigner si elle ne le fait pas elle-même.
Après le petit-déjeuner promenade du chien et passage chez les Pilifs pour acheter les croissants du lendemain et les sandwiches du soir : mon épouse et nos petites-filles ont théâtre (La ferme des animaux).
À onze heures je dois aller chercher Louise pour la conduire au manège (sur le trajet, je passe chez Marlies, la plus mignonne des pharmaciennes de la capitale, prendre ma boîte de bêta-bloquants qui était en rupture de stock lundi, manque de bol, c'est son mari qui est de service!). J'embarque Louise avec armes et bagages : elle logera chez nous après le théâtre.
Tandis que je rentre chez moi, mon épouse appelle (ouais, mon antique smartphone est connecté sur la radio via bluetooth) : pas la peine de rentrer la voiture au garage je dois monter chercher l'ordonnance de la voisine (son médecin est passé, mais comment a-t-elle trouvé un médecin qui se déplace encore, ça doit être un vieux de la vieille, comme elle) et me farcir la pharmacie pour elle. Comme d'ordinaire, plutôt que de me laisser le choix de l'officine, la môme a déjà téléphoné à la sienne et tout est prêt. Sauf que la sienne, c'est rue de Wand, la rue la plus embouteillée de toute l'agglo. Après deux circuits en pure perte dans le quartier, je finis par dégoter une place dans l'allée des Moutons, à deux pas de mon domicile. J'aurais mieux fait d'y aller directement à pied !
Quand Louise appelle pour que j'aille la récupérer on lui demande de patienter un peu : sa sœur a déjà demandé que je la dépose elle aussi au manège d'où elle doit conduire son cheval chez le dentiste (elle a loué un van pour ce faire et sa voiture l'attend chez le loueur) donc : deuxième voyage Laeken-Jette-Strombeek.
Je ramène Louise à la maison où en mangeant, elle s'aperçoit qu'elle a oublié d'emmener ses chaussures pour le soir, elle n'a que ses boots d'équitation. Nouveau voyage Laeken-Jette-Laeken (en plein à l'heure de sortie des écoles).
Tout ça le jour de mise en ligne du Défi du Samedi, bien sûr...
Remarquez que j'ai encore eu du bol : Emilie est rentrée à temps de son expédition, je n'ai pas dû déposer les autres au Théâtre du Parc !
Aujourd'hui, c'est plus calme j'ai juste dû déposer Louise chez les Pilfs, y acheter les croissants, aller faire courir le chien puis aller chercher une bouteille de Belgian Owl (un whisky) à Woluwé-Saint-Lambert et les gâteaux et baguettes à Woluwé-Saint-Pierre pour la fête d'anniversaire d'Emilie, ce soir, et les déposer chez ma fille. Non, je ne devais rien ramener de Woluwé-Saint-Etienne, mais j'y suis passé pour reprendre le ring.
Qu'est-ce qu'on s'emmerde quand on est retraité !