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Entre nous

3 juin 2011

Le jour d'après

Contrairement au film du même titre, le lendemain, il ne s'est pas passé grand-chose : nous avons repris les mêmes vélos et le chemin côtier.

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Si la portion nord s'était avérée plutôt roulante,

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la partie sud se révéla un brin plus malaisée et caillouteuse.

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Elle s'arrêtait au pied du pont menant à l'île de Ré, mais nous n'avons pas emprunté ce pont. (C'est vrai quoi, toutes ces choses qu'on emprunte, il faut toujours les rendre, même si elles sont sans intérêt).

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Nous avons donc fait demi-tour et gagné pour la troisième fois la café de la Mer où nous avons déjeuné léger : tartare de sardines et langoustines flambées. Il n'y avait qu'une table de réservée sur la terrasse, mais les autres ont malgré tout été rapidement occupées. Rien de particulier à signaler sauf notre voisin qui a renversé son Café Liégeois  (l'avait pas l'air si mauvais pourtant...)

Le soir, pour éviter de retourner une troisième fois chez "Coquillages et Crustacés" un resto un brin plus raffiné mais pratiquant en conséquence des prix en interdisant l'accès quotidien, nous sommes retournés à la Cabane du Pertuis, une crêperie bien sympathique. Je n'ai pas d'image de l'endroit mais une qui montre l'adéquation entre son nom et sa destination car de quel Pertuis s'agit-il donc ?

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L'avant-veille, tandis que je dégustais au même endroit une galette à l'andouille aux bords délicieusement craquants (les bords de la galette, pas ceux de l'andouille, qu'alliez-vous donc penser ?), j'avais assisté à un fait amusant : à deux tables de la nôtre, un couple consulte la carte. La dame qui s'est installée face au soleil déclinant manifeste une gêne en clignant des yeux. Son compagnon (je ne suis pas assez intime avec eux pour pouvoir assurer qu'ils soient mari et femme) lui propose d'échanger leurs places. Elle accepte et ils tournent, les cartes toujours à la main, si bien qu'en un geste malencontreux, l'homme fait tomber sa fourchette sur le sol. Il achève de s'asseoir, se penche, ramasse la fourchette et... l'échange avec celle de la table voisine !

Classe, non ?


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2 juin 2011

Les petits Suisses

Vous n'êtes sans doute pas assez âgés pour avoir connu cette émission où la bande à Martin se moquait de ses voisins helvètes bien avant de s'en prendre aux belges. Mais bon, on ne va pas en faire un fromage, non plus !

Durant mes vacances, j'ai moi aussi eu droit à ma journée suisse.

C'était celle de notre première sortie en vélo.

Mon épouse avait manifesté à la propriétaire de notre chambre d'hôtes son intention d'aller sur l'île de Ré et d'y louer des vélos. Cette aimable personne s'était alors renseignée et nous avait annoncé que le "Camping du petit port de l'Houmeau" en louait.

Nous nous sommes donc, une fois notre petit-déjeuner expédié, rendus à ce camping et y avons loué les bicyclettes fraîchement révisées dont je vous ai parlé dans le billet précédent. Ayant laissé notre voiture dans leur parking, nous avons courageusement enfourché nos engins et sommes partis vers le port du Plomb.

Lorsque parvenu au sommet de la première côte(lette) de la route, je me suis retourné pour voir si mon épouse suivait, je l'ai aperçue qui marchait à côté de son vélo. Voilà pourquoi, lorsqu'elle m'a eu rejoint, nous avons décidé qu'elle roulerait  à son rythme (ou marcherait, selon les circonstances) en tête, question que je ne la perde pas de vue.

Nous avons atteint puis traversé le port et son petit pont-levis et avons commencé à longer la côte vers le nord. Au bout de trois ou quatre kilomètres, mon épouse s'arrête et déclare que nous aurions dû emporter de l'eau, parce qu'elle avait la gorge sèche. Je lui ai donc dit de m'attendre en prenant quelques photos et je suis parti quérir deux bouteilles d'eau dans le coffre de ma bagnole devant le camping, faisant ainsi l'enivrante expérience des porteurs d'eau des pelotons cyclistes.

Une fois étanchée notre soif, nous sommes repartis vers le nord à seule fin que je me retrouve le nez dans mon caca (on dit ça chez vous ?)  : moi qui prétendais depuis le matin que notre logeuse lorsqu'elle parlait de golf, entendait le golfe, l'espèce d'anse marine pénétrant dans les terres que nous longions depuis notre départ du port du plomb, j'ai été le premier à repérer sur notre droite, en face des carrelets, les deux gugusses se déplaçant sur un green en traînant leur caddie.

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Vexé, j'ai décrété qu'il nous fallait faire demi-tour si nous voulions rallier le Café de la Mer à une heure acceptable pour le déjeuner. Non mais des fois !

En arrivant presque en vue de l'endroit, nous tombons sur une camionnette un brin vétuste qui bouche d'autant mieux le chemin qu'elle stationne bien en son milieu, les portières largement ouvertes. La chose est immatriculée en Confédération Helvétique et plus précisément dans le canton de Vaud. Nous mettons pied à terre pour la contourner et apercevons au passage le couple propriétaire de l'obstacle : ils commentent...  en allemand (ou un langage apparenté) le spectacle de l'océan, qui semble les fasciner comme le trio de la veille.

Nous les avons laissés à leur contemplation et avons rejoint le restaurant. Les tables de la terrasse face à la mer sont toutes réservées (pour un troupeau d'Anglaises qui vont mener un ramdam d'enfer pendant tout notre repas) et nous nous installons dans une petite cour à l'ombre de yucas en fleurs. La patronne nous amène les cartes, nous reconnaît et, lorgnant nos bicyclettes rangées un peu plus loin dans la cour, recommande la sienne à notre surveillance sur un ton goguenard : nous sommes adoptés !

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Nos deux Suisses font alors leur entrée et s'installent à une table proche de la nôtre (ils auraient eu du mal à en choisir une éloignée au vu de l'exiguïté de l'endroit). La patronne refait son apparition et se voit commander une boule de glace pour la dame et un café pour son compagnon.

Ce qui m'a le plus amusé fut le moment de l'addition : pour régler les trois euros et quelques qu'atteignait cette dernière, le mec a extrait de sa poche un portefeuille en cuir de dimensions impressionnantes, percé d'un anneau que je me serais plutôt attendu à trouver au nez d'un taureau andalou et relié à la ceinture de son short par une chaîne à laquelle Hercule lui-même aurait hésité à s'attaquer. Un ancien gardien de banque suisse ? Un ex-garde suisse ?

J'adore les Suisses !

Nieul-0181Je me dois de signaler que ces sympathiques personnages ont été les seuls que j'aie vu laisser la monnaie de l'addition à la patronne-serveuse, rendons à César ce qui est suisse !


1 juin 2011

Faits divers

Comme la majorité d'entre vous l'auront lu sur les défis du samedi, je viens de rentrer de vacances. Je ne vais pas vous faire une resucée de mon intervention là-bas. Mais vous narrer quelques petits détails qui m'ont amusé lors de mon court séjour en Charente Maritime sur le chemin du retour.

Nous logions en chambre d'hôte. Formule très pratique qui vous oblige à manger deux fois par jour au restaurant. Ce logement était situé à Nieul-sur-Mer à deux pas de La Rochelle. Nous nous sommes donc rendus dans cette jolie ville anti-automobilistes à la recherche de cadeaux pour nos proches. C'est dingue la foule qu'il y avait dans ce patelin. Quel contraste avec l'endroit extrêmement calme où nous avions établi notre camp de base.

En dehors de cette courte excursion, nous avons passé tout notre séjour sur la côte locale, aux abords du petit port du Plomb à l'embouchure du Gô.

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Le premier jour nous nous sommes promenés à pied sur un chemin longeant la mer. Les deux suivants, mon épouse a absolument voulu prendre des vélos en location. Pour notre premier jour cycliste nous sommes partis vers le nord, le lendemain vers le sud. Je crois qu'en tout nous avons bien roulé... vingt kilomètres (si, si, je viens de mesurer sur Google Earth).

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Faut dire qu'on était limités :

D'une part, les vélos étaient préréglés sur des développements minuscules qui vous font faire du sur place malgré un moulinement énergique, mais ça tombait bien, mon épouse a un style vélocipédique particulier : quand ça monte, elle s'essouffle et quand ça descend, elle a peur et elle freine.

D'autre part, le midi, nous devions nous retrouver à notre point d'attache : le Café de la Mer !

Comme son nom ne l'indique pas, le Café de la Mer est un... restaurant.  Lors de notre première visite, nous nous étions installés en terrasse, face à l'océan et à l'île de Ré.

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Les bulots dont j'avais commandé une assiette en guise d'entrée sont arrivés brûlants. Ils venaient d'être cuits dans une sorte de bouillon de légumes (j'ai retrouvé parmi les "bêtes" un morceau d'oignon avec pelure et racines et quelques fragments de carottes et de poireaux) épicé d'un peu de curry et d'une bonne dose de curcuma. Original !

Tandis que je m'escrimais à extraire au moyen de l'instrument ad hoc les bestioles de leurs coquilles, j'ai été interrompu par l'arrivée d'un trio de Français : un couple de ma génération et leur fille (qui qu'a dit "Y a des Tanguy femelles" ?).

Ils se sont installés à la table voisine de la nôtre dans l'angle de la terrasse. Comme ils essayaient de s'orienter tous trois face à la mer, il y avait comme qui dirait de l'empêchement stérique.  Ils disaient (sans s'adresser directement à moi) "Si le Monsieur pouvait se déplacer un peu..."

Cédant à mon amabilité coutumière, j'ai donc émigré face à mon épouse, leur laissant libre l'espace que j'occupais et me suis retrouvé dos à la mer. La chose m'était assez équilatérale : la mer a beau être, comme disait l'autre, "toujours renouvelée", c'est quand même aussi toujours un peu la même chose, hein !

Là où je l'ai trouvé un peu plus saumâtre, c'est quand en fin de séance, ils ont commencé à se faire part mutuellement de leur incompréhension face (si j'ose dire) à des gens qui pouvaient dîner tranquillement sans se soucier du si merveilleux spectacle offert par l'océan !

Non, je n'ai rien dit ! Faut dire qu'entre temps, ils avaient largement contribué à me mettre de bonne humeur, jugez-en par vous-mêmes :

- Alors que la carte et une affiche de bonnes dimensions stipulaient que le pain accompagnant les plats était un pain de seigle agrémenté de graines diverses, la fille se met, dès réception de sa commande, en quête de pain blanc.

- Pour manger ses bulots, elle repart chercher une pince à crustacés et s'en sert pour casser le bout de leurs coquilles et tenter d'extraire la bestiole en en suçant l'extrémité (ça m'a rapplelé qu'enfant, c'est comme ça que je mangeais les cornets de glaces)

- En essayant de subtiliser une langoustine dans l'assiette de son mari, la mère a renversé le verre de blanc de sa fille qui s'est mis à pousser les hauts cris (je ne lui ai pas proposé de s'abreuver à ma bouteille, mon abnégation a ses limites)

- Bien que les parents affichassent des tronches de Français moyens classiques, la fille devait avoir des ascendances turques (ah, les secrets de famille !), en tout cas au vu du nombre de cigarettes qu'elle fumait.

Et je vous épargne les poncifs psycho-socio-éduco-politico-économiques qui émaillaient leur conversation.

Le séjour commençait bien !

Si j'ai un moment, je vous raconterai nos autres visites au Café de la Mer ainsi que celles à la Cabane du Pertuis et peut-être même à Coquillages et Crustacés, mais là, je dois vous laisser, Adrienne trépigne d'impatience, la pauvre !


5 mai 2011

Pour KatyL (et quelques autres)

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À l'usage des amis du Défi du Samedi.

Mais si ça en amuse quelques autres...


24 avril 2011

Очи чёрные

C'est devenu un réflexe : lorsque j'entends un petit enfant pousser des hurlements, quelle qu'en soit par ailleurs la raison, je susurre doucement "Qu'on l'achève, il souffre !"

Quelques regards noirs me donnent soudain à penser que mon humour n'est pas toujours bien perçu...

 

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20 avril 2011

L'homme propose...

Hier matin, plein d'allant, je m'installe à mon clavier pour vous faire un petit compte rendu illustré de notre visite au château de Grand-Bigard et tenter d'éclaircir pour mon épouse  la question des albums photo dans Blogger (j'utilise Canalblog depuis que j'ai quitté Skynetblogs).

L'ennui, c'est que dès que je me suis assis dans le fauteuil, Kenzo ne l'a pas entendu de cette oreille :

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Bien sûr, vous allez trouver ça trop mignon (le chat, pas moi évidemment). Mais mes projets ont dû être repoussés. Normal, dans cette maison, c'est le chat qui commande.

Il y a malgré tout une chose qui m'inquiète : je me demande si, son état général se dégradant régulièrement, il ne fait pas un brin de confusion mentale, en effet, quand il n'est pas sur mes genoux, je connais son refuge favori :

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Le premier qui parle de torchons et de serviettes s'en prend une !


12 avril 2011

Salut l'artiste !

Comme vous le savez sans doute, mon épouse, depuis sa prise de retraite, participe à un atelier de peinture sur soie. Elle en est même, un peu par la force des choses, devenue un des éléments moteurs.

Les activités de cet atelier se déroulent dans un centre culturel où coexistent bien évidemment un tas de sections. Parmi ces dernières, un groupement de peintres est cornaqué par un vénérable diplômé, voilà bien longtemps, de l'Académie Royale des Beaux-Arts.

Ce digne pratiquant primé d'un des arts majeurs manifesterait bien une légère condescendance vis-à-vis de celles qu'il ne va pas jusqu'à appeler des chiffonnières mais qu'il dénomme simplement "les (petites)  dames de la soie".

Dans un moment d'égarement, il vient néanmoins de concéder que le passe-temps de ces soyeuses (et joyeuses)  personnes pourrait éventuellement accéder au degré d'artisanat d'art.

Nous nous perdons en conjectures sur les raisons de cette soudaine mise à niveau : un coup de vieux, un coup de mou, un coup en trop bu lors d'un vernissage ?

Mais ce n'aura sans doute été qu'un égarement passager, il ne tardera certainement pas à se replonger dans la poursuite du Grand Œuvre...

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25 mars 2011

Un jour, j'ai eu mal aux dents

... ce n'était peut-être même qu'à une seule. Mais c'était l'enfer ! Je m'en souviens encore. La preuve : je vous le raconte.

Je crois que je n'ai rien connu de pire ni avant, quand je m'étais fracturé le poignet ou que j'avais dû faire demi-tour sur le chemin de l'école plié en deux par une crise d'appendicite aiguë, ni après, lorsqu'une hernie discale m'a envoyé sur le billard.

Non, rien de comparable à ce mal sourd, lancinant, continu qui vous vrille, vous taraude et vous fait "la tête comme un seau".

C'est vous dire si j'ai eu la vie dure...

Un jour, j'ai eu mal aux dents...

C'est la plus grande douleur qui, à ce jour, me soit advenue. Je suis gêné d'avoir à le confesser.

Autour de moi, des nuées d'êtres souffrent le martyre dans tous les domaines de leurs pauvres existences et moi, un jour, j'ai eu mal aux dents. Vous vous rendez compte ?

Oui ?

Moi aussi !

dent


9 mars 2011

Et c'est (re)parti !

Je vous colle une info parue ce matin sur le site de la RTBF :

Flobecq

Je vous le dis : nous finirons par l'avoir notre mur !

D'ailleurs, Anaïs l'avait prédit dès 2007.


1 mars 2011

Quand faut y aller...

Il y en a qui ne doutent vraiment de rien !

Voilà-t-y pas qu'en rentrant d'avoir reconduit Louise chez elle au sortir de son activité en néerlandais tout en faisant un crochet par l'atelier de repassage de l'Agence Locale pour l'Emploi de Jette pour y récupérer la lessive de ma fille et avoir ensuite déposé Émilie à l'école de cirque de la ville de Bruxelles sur le site de Tour et Taxis, je découvre sous le billet précédant celui-ci un commentaire d'Adrienne me signalant qu'il lui serait agréable que j'en ponde un nouveau.

On voit bien qu'Adrienne n'est pas retraitée !

Où veut-elle donc que j'aie trouvé le temps de rédiger le billet espéré ?

Ce matin peut-être ?

Allons, soyons sérieux ! Après avoir fait au chat son injection d'insuline et lui avoir fait prendre son antibiotique, son anti-inflammatoire et son tonicardiaque, j'ai à peine eu le temps de prendre le petit-déjeuner avant de déposer mon épouse à son atelier de peinture sur soie puis de me rendre chez Delhaize acheter de quoi faire les pizzas réclamées par les filles pour demain midi (courses que je ne pourrais pas faire demain matin vu que j'ai rendez-vous chez mon néphrologue). Ensuite j'ai dû faire remplir la bonbonne de CO2 de la machine à eau gazeuse. Puis, j'étais chargé de passer chez des amis leur transmettre :
- les résultats de notre recherche de fournisseurs de pains-surprises
- une affiche annonçant la prochaine exposition de l'atelier dont question ci-avant
- le carton d'invitation au vernissage de la dite exposition
Tant que j'étais là, j'en ai profité pour régler le problème de l'aspirateur local qui n'aspirait plus rien.

Adrienne me dira qu'hier...

Hier ! Nous étions invités au resto par mon ex-collègue Madame Jaja pour fêter ses vingt-cinq ans de service dans mon ancienne "boîte", en compagnie de mon ex-chef la charmante Greta . Au sortir du resto, nous les avons ramenées à la maison d'où elles sont reparties un brin avant minuit.

Avant-hier ?

C'était notre anniversaire de mariage (le quarante-sixième) et de toute manière c'était le troisième week-end du tournoi des six nations. Alors, hein ?

C'est pas de tout repos la vie de retraité. Vous verrez quand vous aurez mon âge !

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Post Scriptum :

Si notre amie Ruth me demande pourquoi je n'ai pas encore répondu à sa lettre où elle nous propose de nous prêter quand nous le voulons son bungalow de Sea Palling si nous désirons passer quelque temps dans le Norfolk, je l'adresse à Adrienne. Na !


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