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Entre nous

5 août 2011

Simply the best...

Donnant raison à sa conclusion - les fans de la vedette sont majoritairement des femmes -, mon épouse a désiré regarder cette émission consacrée par ARTE à Tina Turner.

Personnellement, je ne l'appelle pas "The best", mais plutôt "The Beast". Et je signale, à toutes fins utiles, que cela n'a absolument rien de péjoratif. Non, je suis simplement toujours soufflé par son incroyable vitalité : elle est inoxydable cette gamine.

L'émission ne nous a pas appris grand chose qui ne soit déjà connu : sa vie difficile avec Ike Turner, sa lutte courageuse pour s'en sortir et le succès planétaire qui s'en suivit. On dit qu'elle a vendu presque autant de disques que les Rolling Stones. Cela ne m'étonne pas : je possède un CD de Tina Turner et aucun des Stones.

Je ne suis pas un fan de la soul, mais pour elle, je fais volontiers une exception. La preuve, je n'ai même pas râlé quand nous avons décidé de regarder l'émission avec, en prime, l'enregistrement de son concert à Rio en 1988.

Je ne sais pas ce que je lui trouve... et n'essayez pas de m'aider pas en disant qu'elle est, bien qu'étant mon aînée de deux ans, sculpturale , non, c'est pas ça (même si ça aide). C'est que dès que je la vois, je la trouve, comment dire, tellement naturelle, tellement vraie, tellement... convaincante !

Ouais, convaincante, c'est le mot !

Même qu'en l'entendant chanter  "You're simply the best", j'étais à un cheveu d'y croire...

Quelle femme !

Tina


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21 juillet 2011

Fiesta belga

Aujourd'hui, c'est la fête nationale de mon pays à vau-l'eau. On ne voit pas très bien ce qu'il y a à fêter, mais on le fête quand même, on ne sait jamais. Le Belge n'est pas à un illogisme près !

J'en étais à me demander quelle pouvait bien être ma nationalité, moi qui suis né d'un père flamand et d'une mère wallonne pendant l'occupation allemande, lorsque le speaker de Klara (la chaîne musicale classique néerlandophone) a parlé de Mozart. Sur la chaîne culturelle flamande, on est regardant sur les prononciations d'origine : on dit " Môtzart' ". On y fait aussi confiance à la large culture des auditeurs de la chaîne : on ne traduit pas les interviews faites en français ou en anglais, même si ça peut paraître étrange dans un pays(?) où la question linguistique fout la m... à plein pot. Ce qui m'a un jour valu d'entendre sur la même chaîne l'interview en VO (en français mâtiné de portugais) de l'archévêque de Recife, mais passons.

Ce " Môtzart' " m'a subitement rappelé que le premier spectacle dont j'ai gardé le souvenir est le Werther de Massenet. Quand je dis souvenir, c'est vraiment très vague (j'avais forcément moins de trois ans) : un personnage en habit verdasse se lamentant dans un décor fade sur la scène du Palais des Beaux-Arts de Charleroi.

Mes parents m'ont raconté qu'à cette occasion, j'avais frappé fort : je me serais écrié : "Oh, des Boches !" lorsque deux officiers allemands étaient venus s'installer dans les sièges devant les nôtres. Ils se seraient retournés en souriant et auraient murmuré :  "Ne vous inquiétez pas, ce n'est qu'un enfant !"

Et après ça, Adrienne voudrait que j'aime l'opéra !

Werther


19 juillet 2011

Lost paradise

Notre amie 32Octobre est allée repêcher, pour sa dernière intervention sur le Défi du samedi, la célèbre peinture de Edward Hopper que voici :

 

32_1

Clean, aseptisé, froid, insipide, le bar donne une assez bonne idée de celle que je me fais du paradis. Et ce n'est pas celle qu'en donne John Malkovich dans son spot publicitaire en clergyman sobre se droguant au Nespresso pour tenter de résister à l'éternel ennui qui va améliorer les choses.

Comme disait l'autre : c'est long, l'éternité, surtout vers la fin...

Finalement, je suis assez satisfait qu'au terme d'une existence en grande part paradisiaque, l'enfer me soit promis. Au moins, là, on ne s'emmerdera pas !


13 juillet 2011

Spécialiste

Dans une de ses émissions, la chaîne de télévision RTL interviewe un avocat spécialisé dans les cas d'erreurs médicales.

Le gaillard nous parle avec un sérieux papal de "virus comme les staphylocoques dorés".

Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il n'a pas raté sa spécialisation !

staphylocoque_DR


3 juillet 2011

Toone

"Il va nous parler de marionnettes !" s'écrieront sans doute quelques connaisseurs du folklore bruxellois (à ce propos, vous savez que c'est l'Ommegang cette semaine. Oui, bien sûr, j'aurais dû m'en douter !). Mais ils auront tort !

Du temps où, à mon boulot, la population était exclusivement masculine (en dehors des secrétariats), nous voyons un jour débarquer notre chef de service (un petit plutôt enveloppé) flanqué d'un grand échalas dont il nous annonce qu'il l'a enlevé des labos de Monsieur B... pour le coller dans le nôtre.

Je n'ai pas l'heur de le connaître, mais les plus anciens de mes collègues le saluent d'un retentissant "Ah, Toone, comment ça va ?" Normal, le mec se prénomme Antoine et à Bruxelles, Antoine, c'est "Toone".

Si je ne le connais pas, je vais vite apprendre à le faire et le personnage est étonnant : il cumule avec sa fonction de chimiste celles d'entraîneur (je sais mon français est vieillot, maintenant on dit "coach") d'une équipe de basket féminine, d'épicier (ce qui nous vaudra d'être approvisionnés en légumes divers en provenance directe du marché matinal) et d'antiquaire. Bien sûr, tandis qu'il sévit chez nous, c'est son épouse qui tient l'étonnante boutique combinée. La revue Gault et Millau de l'époque renseigne d'ailleurs l'établissement dans sa rubrique "Endroits typiques" en conseillant de s'y rendre en soirée pour voir (je cite texto) "surgir une sorte de Mort Shuman des bords de la Woluwe".

Il passe donc quelques mois chez nous, partageant son temps entre la mise au point d'une centrifugeuse censée mesurer la distribution de la taille des particules des latex de PVC et un instrument à bulles prétendant mesurer la tension superficielle des dits latex. Si la machine à bulles est silencieuse, la centrifugeuse, elle, mène un tel raffut qu'on lui réserve une pièce que l'on doit quitter pendant qu'elle tourne.

Toone est, entre autres, réfractaire au port obligatoire des lunettes de sécurité qui viennent de faire une entrée remarquée dans les laboratoires. Cette attitude lui vaut des menaces de réduction de sa prime de fin d'année de la part de notre chef de service (avec lequel il est par ailleurs copain comme cochon, vu qu'il l'a logé chez lui durant ses études universitaires), menaces que nul ne peut ignorer,  proférées qu'elles sont de la voix criarde et perçante du dit chef.

Arrive la fin de l'année et le temps béni des évaluations puis de l'annonce des éventuelles modifications de salaire et autres primes de fin d'année. Et qui qui redescend de chez le chef, le sourire jusqu'aux oreilles annonçant avec satisfaction qu'il a reçu un supplément de prime ? Toone !

La foule s'émeut quelque peu d'apprendre la chose alors que son attitude face au port des lunettes ne s'est pas modifiée d'un iota et commence à crier à l'injustice. Comme ils sont assez remontés, je dois bien m'enquérir auprès de ma hiérarchie de la réalité de cet étonnant miracle. Ce qui a pour effet une fois le téléphone raccroché, de faire surgir la dite hiérarchie qui tombe sur le râble du Toone, nous permettant d'assister médusés à l'étonnant dialogue hurlé suivant :

- Je ne t'avais pas dit de ne rien dire, Antoine ?
- Bah, ça m'a échappé, c'est pas grave !
- Si c'est grave ! Tu dois toujours faire marcher ta grande gueule !
- ...
- D'ailleurs je me demande si tu ne l'as pas fait exprès pour emmerder tes copains.
- Moi ?
- Oui, toi, c'est toujours la même chose avec toi. L'autre fois tu as dit à B... qu'il était con !
- Ben quoi, c'est pas un con B... ?
- Si, c'est un con B... , mais il ne faut pas le lui dire, surtout si c'est ton chef !

Ben voilà, on le savait maintenant pourquoi il avait débarqué chez nous le Toone!

Malheureusement je n'ai pas retrouvé de photo de lui, mais j'en ai une de Mort Shuman :

Mort Shuman


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26 juin 2011

Awardé

award

Berthoise m'a estampillé d'un truc dont j'ai bien du mal à retrouver l'origine.

Il n'empêche qu'à force de creuser, il me semble que la chose au fil des transmissions de blogueur en blogueur (Qui qu'a dit "Comme les morpions " ?) a perdu de ses caractéristiques d'origine.

J'ai en effet découvert une version où, outre (j'aime bien ce "ouh ouh")  la question à cinq francs sur sept révélations à faire sur vous, il fallait classer le blog récompensé(?) dans une catégorie (cuisine, mode , sexe, sadisme etc etc), ce qui a disparu de la version actuelle.

Je ne reprendrai pas le règlement, comme initialement prévu, puisque je n'ai pas l'intention d'étendre la contamination à d'autres malheureuses victimes, même si je vous trouve tous "So Stylish" (certaines versions françaises disent "élégant").

Quant au sept révélations (forcément inédites) concernant ma petite personne, même si la première réponse qui me vienne à l'esprit est "Vous pouvez toujours vous brosser !", ce sera vite fait :

  1. Comme il semble bien que la chose ne soit pas de notoriété publique en dépit du nombre de fois où je l'ai répétée au fil de ce blog "so smart" : j'aime pas ce genre de bête jeu !
  2. À cause de ce bête jeu, j'ai oublié de mesurer ma tension ce matin.
  3. J'ai remédié à la situation et tout en vous faisant remarquer que "tension" est un terme impropre puisqu'il désigne une force rapportée à une longueur alors que ce que mesurent les sphygmomanomètres est (comme leur nom l'indique) une pression (une force rapportée à une aire), je vous communique le scoop du résultat : 132 - 72 (millimètres de mercure)
  4. Les mesures (respectivement la pression systolique puis la diastolique) étaient hier de 110 et 65, ce qui tendrait à prouver que ce bête jeu  m'énerve !
  5. Je ne suis pas ce gentil blogueur au caractère égal et aimable que certains semblent imaginer (mais ça, si ma femme lit ce blog, ce n'est plus un scoop)
  6. J'ai égaré (dans le tiroir des défis) le mode d'emploi de mon appareil photo et j'ai dû le télécharger sur le net pour trouver comment utiliser le mode de prise de vue "ouverture imposée".
  7. J'avais besoin de cette info pour tenter de photographier l'orchidée que mes ex-collègues Greta et Jaja avaient offerte à mon épouse voici trois ans et qui continue à fleurir à foison (l'orchidée, pas mon épouse).
  8. Cette prétendue atténuation de la netteté du fond ne fonctionne pas si tant bien que ça, comme on dit par ici, jugez-en plutôt :

Orchidée

Bien, maintenant que je vous ai révélé huit grandes nouvelles pour le prix de sept, je ne pousserai pas le sadisme jusqu'à imposer ce bête jeu à sept autres pauvres victimes (d'autant que Sa Grâce Éthérée Berthoise du Vexin s'en est déjà chargée pour une grande partie des blogs que je fréquente plus ou moins assidûment).


25 juin 2011

La possibilité d'une île

Mais non, je n'ai pas lu Houellebecq !  J'apprends vite et  "Les particules Élémentaires" ont suffi à mon malheur.

Non : alors que nous flânions sur les quais du port d'Olhao, nous avons aperçu des gens qui embarquaient à bord d'un bateau à destination d'une des îles de la Ria Formosa.

Ils le faisaient avec enthousiasme et un brin d'excitation dont témoignaient de bruyantes exclamations.

riaformosa

Je suis toujours étonné, émerveillé même, par cette extraordinaire fascination que les îles semblent exercer sur les hommes (et les femmes, ne soyons pas sexistes).

Pourtant, quelle contradiction flagrante sépare ces rêves de leur réalisation !

Pour essayer d'expliquer cette étrange attirance, mon imagination ne me renvoie que des images de solitude, d'isolement du monde extérieur, de calme (en l'absence de tempête bien sûr).

Bref, j'ai l'impression que l'île que chacun d'entre nous porte au fond de soi est toujours déserte.

Alors, pourquoi nous y précipitons-nous en rangs serrés ?


19 juin 2011

Boulot, dodo

Régulièrement, je rêve de mon ancien boulot.

Qui a dit "cauchemar" ?

Attention, je vous ai à l'œil et même à l'oreille !

Dans ces rêves, si je reconnais généralement la conformation des lieux, j'y relève toutefois quelques anomalies. Ainsi, de temps à autre, mais de manière récurrente, j'emprunte, au bout du troisième étage de l'aile sud, un escalier menant à un étage supplémentaire, inexistant dans la réalité.  Une fois parcouru sur toute sa longueur, cet étage donne sur un autre escalier déboulant directement dans un secrétariat garni de moquette rouge sang, un endroit qui plairait à Poupoune, mais lui aussi totalement imaginaire.

Dans ces rêves, bien qu'étant retraité, je dispose toujours d'un bureau et de labos. J'y croise des personnes qui s'en étonnent et je leur réponds que j'ai un accord avec la direction.

Laquelle direction était d'ailleurs présente dans mon dernier rêve sous ses formes habituelles, avenantes donc (ma direction était une directrice, comme mon médecin est une médecine), sauf que dans ce rêve, elle avait les cheveux qui lui tombaient sur les épaules et ça, c'est pas vraiment son genre...

Pourquoi je vous raconte tout ça ?

Ben c'est à cause de celui (ou celle, j'ai entendu, mais j'ai pas reconnu la voix) qui a dit "cauchemar" : je me plaisais bien, moi, au boulot.

Boulot


15 juin 2011

Les conquérants de l'inutile

 

solar_impluse
Pour cause de démarrage intempestif, j'ai dû éliminer la vidéo originale.
Vous pouvez accéder au site de Solar Impulse en cliquant sur la photo et choisir
"Brussels take off" parmi la liste des films.

La société pour laquelle je travaillais est un des partenaires principaux du projet Solar Impulse.

Vous savez, cet avion qui vole à l'énergie solaire et qui, avec l'envergure d'un Airbus, réussit à transporter son pilote, lequel doit être un fameux virtuose pour maintenir le machin en l'air.

Personne ne s'y trompe, c'est un exploit. Une chose m'inquiète cependant : sert-il vraiment à quelque-chose ?

Oui, en étant une sorte de symbole et aussi par les progrès qu'il a fait réaliser pour sa mise au point dans des tas de domaines, des batteries aux matériaux de pointe en passant par l'optimisation des capteurs solaires.

N'empêche, je me demande combien la réalisation du rêve de Picard a coûté et coûtera encore à ses partenaires, parce que maintenant, il construisent un deuxième modèle amélioré, vont s'attaquer à la traversée de l'Atlantique, puis au tour du monde.

Bah, ça vaut quand même mieux que de sponsoriser une équipe de foot (nulle) , comme le fait ma banque, hein ?


3 juin 2011

Le jour d'après

Contrairement au film du même titre, le lendemain, il ne s'est pas passé grand-chose : nous avons repris les mêmes vélos et le chemin côtier.

Nieul-0152

Si la portion nord s'était avérée plutôt roulante,

Nieul-0072

la partie sud se révéla un brin plus malaisée et caillouteuse.

Nieul-0214

Elle s'arrêtait au pied du pont menant à l'île de Ré, mais nous n'avons pas emprunté ce pont. (C'est vrai quoi, toutes ces choses qu'on emprunte, il faut toujours les rendre, même si elles sont sans intérêt).

Nieul-0241

Nous avons donc fait demi-tour et gagné pour la troisième fois la café de la Mer où nous avons déjeuné léger : tartare de sardines et langoustines flambées. Il n'y avait qu'une table de réservée sur la terrasse, mais les autres ont malgré tout été rapidement occupées. Rien de particulier à signaler sauf notre voisin qui a renversé son Café Liégeois  (l'avait pas l'air si mauvais pourtant...)

Le soir, pour éviter de retourner une troisième fois chez "Coquillages et Crustacés" un resto un brin plus raffiné mais pratiquant en conséquence des prix en interdisant l'accès quotidien, nous sommes retournés à la Cabane du Pertuis, une crêperie bien sympathique. Je n'ai pas d'image de l'endroit mais une qui montre l'adéquation entre son nom et sa destination car de quel Pertuis s'agit-il donc ?

Nieul-0193

L'avant-veille, tandis que je dégustais au même endroit une galette à l'andouille aux bords délicieusement craquants (les bords de la galette, pas ceux de l'andouille, qu'alliez-vous donc penser ?), j'avais assisté à un fait amusant : à deux tables de la nôtre, un couple consulte la carte. La dame qui s'est installée face au soleil déclinant manifeste une gêne en clignant des yeux. Son compagnon (je ne suis pas assez intime avec eux pour pouvoir assurer qu'ils soient mari et femme) lui propose d'échanger leurs places. Elle accepte et ils tournent, les cartes toujours à la main, si bien qu'en un geste malencontreux, l'homme fait tomber sa fourchette sur le sol. Il achève de s'asseoir, se penche, ramasse la fourchette et... l'échange avec celle de la table voisine !

Classe, non ?


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