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Entre nous

22 octobre 2011

Le Bossu - Roman de cape et de pépée

Sous nos latitudes, une devinette court les rues :

- Qu'est-ce qui est plus niais qu'une bimbo belge ?

Réponse (mais est-ce utile de le préciser ?)

- Un "grand" patron français

 

J'adhère

(Et au vu du Wonderbra de la belle,
Joe s'écriera sans doute :
"Celle-là, il ne l'a pas Volley !")


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17 octobre 2011

Mise au point

Mais non, rassurez-vous, je ne vais pas vous parler, encore une fois, du temps béni où je dirigeais un laboratoire de microscopie optique. Je vais juste faire une petite mise au point sur un billet que j'ai publié sur le blog du défi du samedi.

J'en ai ressenti la nécessité en tombant sur une phrase de Jean-Claude Carrière dans "N'espérez pas vous débarrasser des livres" (comme ça, Margotte sait ce que je lis).

Lorsque je cite les célèbres vers extraits du chant premier de "L'art poétique" de Nicolas Boileau :

Boileau

J'aimerais qu'il n'y ait pas de méprise.

Je ne les utilise, en digne scientifique, que pour souligner qu'une langue rigoureuse est indispensable à l'expression correcte d'une idée ou d'un fait. Le titre trompeur de son œuvre ne suffit pas à faire un poète de Boileau. Boileau est un versificateur tâtillon, il n'y a aucune poésie dans son texte.

Mais qu'a donc dit Carrière, me demanderez-vous...

Patience, tout vient à point à qui sait attendre !

taliban001

Taliban français... J'adore !


12 octobre 2011

Comme un souffle d'air pur...

Petit message encourageant à la radio ce matin : le régulateur du marché de l'énergie de mon pays estime que l'arrêt du nucléaire allemand va faire grimper le coût de l'électricité d'une vingtaine de pour-cent.

Le discours des écolos ne serait-il que du vent (pour les éoliennes) ?

Bon vent


6 octobre 2011

Klavierübung

C'est Adrienne, je crois, qui nous parlait l'autre jour (il faut toujours écouter Adrienne) d'obsolescence programmée pour s'en indigner.

Ce phénomène sournois est doublé d'un fait beaucoup plus visible et bien dans la logique de la surconsommation : l'impossibilité d'obtenir la réparation du petit matériel informatique atteint d'un problème bénin.

Bel exemple de la chose chez moi hier.

Câline, la mal nommée, s'est acharnée durant la nuit sur le câble du clavier de l'ordinateur de ma moitié. Nous avons constaté la chose lorsque mon épouse s'est aperçue que son clavier ne répondait plus et que pensant que la prise USB était sortie de son logement j'ai rampé sous le meuble PC pour constater qu'à force de mordiller le câble sur une quinzaine de centimètres, la bestiole avait réussi à le sectionner.

Dans ma candeur naïve (ceci n'est pas un pléonasme, mais une façon d'insister sur mon côté crédule) je pensais que tout comme l'on trouve des câbles d'imprimante ou de fer à gaufre, on devait bien pouvoir se fournir en câble de clavier.

Erreur fatale ! Après recherche sur le net chez le fabricant du clavier puis auprès de divers magasins informatiques, j'ai fini par aboutir sur des groupes de discussion où des personnes cherchant aux aussi ce genre d'article se voyaient répondre de chercher un vieux clavier et d'en récupérer le fameux bout de fil et ses connecteurs.

Pour en avoir le cœur net, j'ai appelé l'atelier local de, je cite :  "Le leader belge de l'informatique de proximité", leur demandant s'ils pouvaient remplacer le câble de mon clavier. Réponse : "Non, ça coûterait plus cher qu'un nouveau clavier".

Ils auraient au moins pu répondre "Oui, mais ça coûtera... ". 

J'ai donc sorti quelques outils, désencavé le fer à souder, éliminé le bout de câble mâchonné et rétabli la continuité des quatre conducteurs microscopiques (plus un fil nu de masse) renfermés dans la gaine de la chose et rebranché le clavier. Miracle, ça fonctionnait !

Pas pour longtemps, car dans la soirée, le chien a remordillé le machin et hop, contact rompu !

Ce matin, j'ai donc démonté mon épissure, enlevé quinze nouveaux centimètres et recommencé l'opération.

Bah, ça tombe bien, ce câble était vraiment trop long et on s'emmêlait les pinceaux dedans !


5 octobre 2011

Question d'âge

Les commentaires sous les billets amènent parfois d'étranges questionnements.

70 - a = 2 (36 - a)

70 - a = 72 - 2a

- a = 2 - 2a

a = 2

Ah, bien ! C'est donc en 2009 que j'étais deux fois plus âgé que Sandrine.

Depuis, le rapport penche en ma faveur.

Je me demande si elle va me rattraper.

Je vais chercher une autre équation.

Sandrine

Bon, je vous laisse, mon épouse est muette : le chien a bouffé le fil de son clavier, va falloir souder !


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20 septembre 2011

Les chiens ne font pas des chats

Lorsque Kenzo est mort, mon épouse, traumatisée par l'événement, a juré ses grands dieux que nous ne reprendrions plus d'animal chez nous (elle a néanmoins consenti à me conserver et à m'user comme j'étais).

Ma politique avait toujours été jusque là de me précipiter dans un refuge et de remplacer immédiatement l'animal disparu par un (ou deux selon les circonstances) autre(s). J'ai donc dû renoncer à ce comportement pour  épargner à ma moitié les affres d'une nouvelle disparition (moi, je n'étais plus concerné, je suis trop vieux pour espérer survivre à un chat supplémentaire).

Les choses en seraient restées là si notre vétérinaire n'était le propriétaire d'une petite Jack Russel toute calme et ma fille d'un autre pas trop excité. L'idée est donc venue à cet individu d'associer les gènes des deux bestioles dans l'espoir de produire une nichée de fouilleurs de terriers au comportement angélique.

Je passe sur la saga de l'accouplement de deux bêtes de moins d'un an, je me contenterai de constater que si vous êtes véto propriétaire de manège, la sellerie semble mieux inspirer les chiens de cette race que le box d'un quelconque cheval (un hongre, peut-être ?).

Une fois la chose faite et son succès dûment constaté via échographie (pratique d'être véto) la pression sur mon épouse s'est mise à croître  et embellir :

Notre fille : "Comme Moka est le père, nous avons droit à un jeune, ça t'intéresse ?"
Les filles de notre fille : "Un bébé de Moka, Mamou !"
Le véto : "Normalement ils seront très calmes..."
La femme du véto : "Vous pourrez choisir le plus doux"

Le 28 juillet, trois chiots et une chiotte (j'ai un doute, là...) sont nés.

Tout le monde : "Il faut vous décider !"
Françoise : "Qu'en penses-tu ?"
Moi : "On n'avait pas dit plus d'animaux ?"

Comme ma femme a toujours rêvé d'avoir un chien et que jusqu'ici je n'avais toléré que des chats, j'ai cédé, en spécifiant bien que je ne voulais rien avoir à faire avec ce chien, que ce n'est pas moi qui me tremperais la couenne pour le promener etc etc.

Maintenant, nous avons la bête et devinez voir qui elle suit partout ?

Ah oui, j'allais oublier... l'argument massue, définitif même, avait été : "Et le promener m'obligera à faire de l'exercice, ça me fera du bien !"

Ben là, l'effet est indéniable...

P1060552


7 septembre 2011

Enchaînements

Sur le site de la RTBF, ce matin, un titre me saute aux yeux :

Les fautes d'orthographe font perdre des millions d'euros aux entreprises

En même temps que "Tu m'étonnes tiens !", une autre pensée me vient à l'esprit : j'ai noté quelque chose quelque part.

Je me plonge donc dans le fouillis des pense-bête et autres tickets de caisse, Bancontact ou Visa encombrant le dessus du meuble de mon ordinateur,  et je retrouve sur un papier fripé, à côté des mesures extérieures d'une jardinière destinées à la recherche de crochets permettant de suspendre celle-ci à la rambarde de la terrasse de notre appartement,  cette annotation y jetée à la hâte et dont le souvenir avait été réveillé par la phrase citée plus haut : p. 84.

Et tout me revient !

Je remonte le temps perdu jusqu'à la page concernée.

C'est dans Combray II.

Comme l'annotation date de quelques jours, je suis obligé (que ne ferais-je pas pour vous) de relire l'entièreté de la page pour localiser le passage incriminé puisque celui-ci se situe, comme par hasard, tout en fin de page.

J'empoigne l'appareil photo que mon épouse avait rangé lorsqu'elle l'avait remplacé par un plus léger et que j'avais ressorti voici quelques jours pour le tester, Louise ayant décidé, elle, qu'elle en voulait un plus gros que celui que nous lui avions offert l'an dernier, et je photographie le passage, faisant de la sorte d'une pierre deux coups.

Ouvrez bien les yeux :

Page 84

Alors, vous pensez quoi ?

  1. Gallimard ne relit pas ses épreuves
  2. Marcel fait des fautes d'accord des participes
  3. Mes instits et autres profs de français  m'ont, en bons Belges, enseigné des conneries

(Biffez les mentions inutiles)


27 août 2011

Chauffe Marcel !

Mercredi, Louise m'entraîne à la FNAC. Bien qu'elle ne décode qu'avec une extrême difficulté la signification du fourmillement des caractères d'un texte, elle voulait que je lui achète des livres de la série "Grand galop". Comme mon épouse organise dans notre appartement l'AG de son atelier de peinture sur soie, j'emmène la gamine. De toute façon, je dois me procurer l'opus annuel de "La Folle" (pas le meilleur, je vous avertis).

Amélie2011

À peine sommes-nous revenus qu'Émilie, la sœur de l'autre, nous appelle de son stage d'équitation et de néerlandais du côté de Poperinge : elle aimerait que je lui dégote pour son retour le deuxième volume de "La Reine Liberté" de Christian Jacq.

Vendredi, je retourne donc à la FNAC pour satisfaire sa demande et là, je tombe sur une édition en un seul volume de "À la Recherche du Temps Perdu" de l'inneffable Marcel.

Pris d'un remords subit face à mon jugement un brin carré sur une œuvre dont je n'ai lu que de rares extraits et poussé dans mes derniers retranchements par les Adrienne, Margotte et autre Madame de K qui ne parlent que de lui, j'achète le machin : 2400 pages au format 205 x 140 mm, papier "bible", caractères microscopiques, poids 1587 grammes.

Bien sûr, ce faisant, j'ai une arrière-pensée : "S'il m'emmerde, je le brûle", conditionné par quarante ans de vie dans un appartement muni d'un feu ouvert. Sauf qu'à peine sorti de la librairie, je me rappelle que mon nouvel appart en est, lui,  absolument dépourvu.

Bon, ben, le cas échéant, il ne me restera qu'une option devant l'inévitable question : "Vous avez lu la Recherche ?"

Répondre :  "Je l'ai parcourue d'un derrière distrait..."


 

21 août 2011

À bout de souffle

Jeudi, j'étais allé rechercher mon épouse et Louise à la sortie du cinéma : la gamine voulait voir les Schtroumpfs et comme les services météorologiques avaient prédit du mauvais temps pour l'après-midi...

Une fois n'est pas coutume, la météo ne s'était pas gourée !

Tandis que j'attendais dans ma voiture l'appel de mon épouse pour l'embarquer à la porte de Kinepolis, le ciel s'est obscurci au point que je ne pouvais plus lire le roman que j'avais emporté, puis, une telle trombe d'eau est tombée sur le plateau du Heysel que le martèlement des gouttes sur le toit de mon véhicule rendait inaudible le son de la radio.

Quand, au bout de vingt minutes, ça s'est un peu calmé et que j'ai pu récupérer mes deux cinéphiles, l'eau qui descendait l'avenue où se situe l'atomium arrivait au niveau du bas de caisse de ma voiture lorsque je me suis engagé dans le rond-point en contre-bas.

Le même jour, la même zone de tempête a renversé quelques arbres et installations d'un festival en Campine, tuant plusieurs personnes.

Pourquoi je vous raconte tout ça ?

Les pluies et coups de vent violents sont de plus en plus fréquents. Faut pas être grand clerc pour s'en apercevoir. Ce sont les conséquences normales sous nos latitudes du réchauffement climatique et, croyez-moi, elles ne vont faire que s'amplifier, même si un lobby conteste l'influence de l'homme dans ce phénomène.

Cela n'empêche pas les festivals en plein air, qu'ils soient pop, rock ou folk (comme celui d'Indianapolis où un bon coup de vent a aussi écroulé une scène) de continuer à construire des scènes de plus en plus gigantesques, des écrans géants, des panneaux publicitaires offrant des prises au vent de plus en plus importantes.

Et tout le monde pleure quand ça s'écroule ! Nous devrions relire l'histoire de la marine à voiles, c'est très instructif !

vent


13 août 2011

Éco-logique

Vous vous rappelez peut-être de ce fabricant de confitures bio dont les couvercles m'avaient inspiré une réflexion un brin sarcastique.

Eh bien, il vient de frapper fort :  il a changé la forme de ses bocaux : ils sont maintenant plus étroits et plus hauts et la pub dont je parlais a disparu des couvercles.

Au moment de cette étrange mutation les deux formes de pot ont coexisté au sein des rayonnages du magasin où je les achetais. La modification de forme n'avait pas eu pour effet de modifier le prix et je me perdais en conjectures sur la raison de ce changement. En tout cas, ce n'était pas pour faciliter l'extraction du contenu du contenant, c'eût même été plutôt l'inverse.

Ce n'est qu'en rentrant chez moi que j'ai découvert le pot aux roses : la variation de forme du bocal servait à flouter la variation de sa capacité, variation destinée à me flouer de quatorze pour cent.

Cette pratique courante dans la logique économique moderne visant à vous vendre, en stoemelings et pour le même prix, une quantité de plus en plus réduite de produit me fout les boules.

Voilà pourquoi je suis passé de la confiture au choco en surveillant soigneusement le prix au kilo de la pâte.

T'en foutrai de la confiote bio, moi !

Et surveillez bien vos emballages : la pratique est générale.


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