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Entre nous

1 mai 2013

America, America !

Je vous colle ci-dessous un extrait d'un communiqué de l'agence de presse Belga :

Une commission gouvernementale américaine a critiqué mercredi plusieurs pays d'Europe de l'Ouest pour leur "laïcité très agressive". Dans un rapport, elle épingle notamment l'interdiction du voile intégral dans les espaces publics belge et français.
Pour la première fois, la commission américaine sur les libertés religieuses internationales, dont les membres sont nommés par le président américain et le Congrès, a consacré un chapitre de son épais rapport annuel, publié mercredi, à l'Europe occidentale. Le rapport cite les restrictions croissantes, votées ces dernières années en Europe, concernant les signes religieux, l'abattage rituel des animaux, la circoncision en Allemagne et la construction de mosquées et minarets en Suisse. Les restrictions "créent une atmosphère d'intimidation contre certaines formes d'activité religieuse en Europe occidentale", expliquent les auteurs. "Ces restrictions limitent aussi gravement l'intégration sociale et les opportunités en termes d'éducation et d'emploi pour les individus affectés".

Ces grands donneurs de leçon n'ont quand même pas poussé la démonstration jusqu'à citer comme exemple d'intégration parfaitement réussie celle des Tchétchènes dans leur propre pays...

 

uncle_sam


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24 avril 2013

À défaut d'entarteur...

Hier, Monseigneur Léonard, le primat catholique de Belgique, s'est fait bénir fraîchement par les Femen.

Léonard

Je trouve qu'en la circonstance sa remarquable impassibilité l'a un brin desservi. Je pense qu'il aurait fait le buzz s'il avait gentiment demandé :  "On peut toucher ?"

Mais c'est peut-être pour résister à cette envie (celle de poser la question, voyons, qu'allez-vous imaginer...) qu'il s'est concentré sur l'attitude de l'orant.

En marge de cette info, il m'est revenu que depuis l'apparition de ces escouades débridées (si j'ose dire) de Femen, il y aurait une augmentation du nombre des postulants masculins pour les services d'ordre. Mais ce n'est sans doute qu'une rumeur...


18 avril 2013

Une nuit à Grenade

Lorsque presque chaque année, nous descendions en voiture vers l'Algarve (où il n'y a pas grand chose à voir), nous avions pris l'habitude de passer deux nuits dans la deuxième ville étape de notre périple (la première étant toujours Bayonne) pour voir à chaque fois un coin différent du Portugal.

Il y a dix ans de cela, après avoir vu Lisbonne, Porto, Sintra, Bragance, Braga, Batalha, Coimbra, Tomar, Guimaraes, Viseu, Castelo Branco, Sintra, Obidos, Vila Real, Barcelos, Marvao, Povoa de Varzim, Guarda, Portalegre, Evora, Beija, Castro Verde et quelques autres, nous avons décidé de rester en Espagne et d'aller voir Grenade.

Pourquoi Grenade ? J'en sais trop rien !

Peut-être à cause de Luciano (Granada, tu tierra está llena de lindas mujeres, de sangre y de sol)
Ou de Luis (Une nuit à Grenade, avec toi mon amour)
Ou de Julien (C'est une Andalouse et elle peut prendre ma vie quand elle sourit)
Et allez savoir qui était attiré par quoi...

Quand nous sommes arrivés en vue de la ville, pourtant dans l'après-midi, on se serait cru la nuit : le ciel était noir et l'orage menaçait. Et dans l'hôtel America, un petit truc sympa au beau milieu de l'Alhambra, pour notre première nuit à Grenade, le chauffage central fonctionnait, un onze mai, en Andalousie ! C'est vous dire si Grenade, c'est surfait... et si le printemps pourri n'est pas une exclusivité belge.

 

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1 avril 2013

Vente à l'arraché

J'hésite à ranger encore ce billet dans la catégorie "À chaud", le temps passe si vite, n'est-ce pas...

Il y a quelque temps donc, un mercredi midi, je me gare dans la rue où se situe la maison de ma fille (j'aimerais pouvoir dire "devant chez ma fille", mais sa rue est très encombrée, même le mercredi midi). Je viens chercher mes petites-filles pour les faire manger, vaquer vaguement à leurs travaux scolaires et les emmener au manège.

Tandis que je manœuvre avec mon habileté coutumière, une voiture s'arrête à hauteur de la mienne et son conducteur se penche vers moi, me demandant par de vigoureuses gesticulations d'ouvrir ma fenêtre.

Lorsque les vitres latérales de nos véhicules respectifs sont descendues dans leur logement autorisant enfin la conversation, le gaillard me demande, dans cette langue, si je parle italien.

J'évite de lui expliquer qu'une pratique assidue des corons miniers de Wallonie ne m'a hélas appris de cet idiome que des expressions comme "Sbadato !", "Figli di puttana !" et autres joyeusetés et lui réponds que non.

C'est donc en français que cet Italien à la voiture immatriculée en Belgique me bonnit qu'il est chauffeur et ramène en camion d'Italie des costards de chez Armani. Qu'au dernier déchargement du dit camion il s'est aperçu qu'une caisse surnuméraire faisait partie du chargement et que son patron dûment averti (Tu parles, Charles !) lui avait donné licence de disposer de la marchandise. Là dessus, il me presse de lui révéler la taille de mes costumes.

Là aussi, j'ai évité de lui dire que je n'achète des costards que contraint et forcé par mon épouse, que cette faible fréquence a pour conséquence que ma taille varie à chaque fois et que je l'ai de toute manière oubliée entre deux occurrences, que les temps ont bien changé si les caisses ne tombent même plus du camion et que la détention de contrefaçons est sévèrement punie par la loi (de ce genre de conneries l'Europe veut bien s'occuper), pour me contenter de lui dire que sa proposition ne m'intéressait pas.

Il a insisté encore une fois pour connaître ma taille et devant mon refus réitéré est passé à l'utilisation du langage universel de base en me faisant un doigt d'honneur et en démarrant sur les chapeaux de roues, abandonnant dans l'air ambiant une âcre fumée bleue.

Ah, le petit commerce est de plus en plus dur...

Armani


3 mars 2013

Andalousie

Ce matin, comme chaque dimanche matin (ou presque), je vais chercher des pistolets pour mon épouse et des tortillons pour notre voisine et moi. En sortant de la boulangerie, je constate que le client qui m'y précédait s'est arrêté devant la vitrine du commerce voisin et semble fort intéressé par ce qui se trouve affiché en vitrine.

Je jette moi aussi un œil : une agence de voyage, fermée, vous pensez, à sept heures du matin ! J'en suis à me dire que l'hiver qui se prolonge doit avoir une influence favorable sur le chiffre d'affaire de ces prometteurs de beaux jours lorsque mon regard est accroché par une des offres : sept nuitées en Algarve. Et c'est là que ça m'est revenu, d'un coup. L'irruption des souvenirs est une alchimie bien mystérieuse ! Jugez-en plutôt.

Notre ami René possède en Algarve un splendide appartement en time sharing, j'en ai parlé quelque part, mais je ne retrouve plus le billet. Nous y avons séjourné en sa compagnie une quinzaine de fois. C'est dire si l'Algarve, je connais sur le bout des doigts. J'aurais donc pu penser à un coin de cette région, mais non ! En 2002, René me dit "Pour ton cadeau d'anniversaire, quand nous serons au Portugal l'an prochain, nous irons passer deux jours dans un cinq étoiles en Andalousie".

Si bien qu'en mai 2003, nous nous retrouvons à la Casa Carmona, un ancien palais du seizième siècle transformé en Hôtel. Grand patio central  entouré de galeries, salons divers, piscine, chambres avec moucharabieh. Un endroit tout en fraîcheur malgré le soleil qui tanne dehors. Le restaurant a été aménagé dans les anciennes écuries.

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Le soir au dîner, nous décidons de prendre des crêpes pour le dessert. Réponse du maître d'hôtel : "Désolé, nous n'avons plus de crêpes" !

Plus de crêpes, dans un machin cinq étoiles ! Nous en étions comme deux ronds de flan. Vous savez combien de temps ça prend pour faire une pâte à crêpes ? Mais non, ces comiques les achètent toutes faites, en Bretagne si ça se trouve, et vous les réchauffent vite fait. Un cinq étoiles!

Ben c'est ça qui m'est venu à l'esprit quand j'ai lu Algarve. C'est bizarre la mémoire...


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22 février 2013

Y a pas que Mozart qu'on assassine...

Je sers de coursier entre l'atelier de peinture sur soie de mon épouse et la petite dame qui assure la fixation des œuvres du dit atelier.

C'est pour cette raison que je me trouvais ce matin dans le tram 3. Cette ligne utilise des véhicules articulés de longueur respectable. Voilà pourquoi je n'ai pas aperçu le musicien de rue (sans doute réfugié dans le tramway en raison du vent glacial qui souffle aujourd'hui sur la ville), ce qui ne m'a, hélas trois fois hélas, pas empêché de l'entendre.

J'ai fini par reconnaître l'air qu'il interprétait et c'est là que je me suis posé la question : pourquoi cet acharnement aussi morbide que malsain  à assassiner des feuilles déjà mortes ?

 


21 février 2013

Des questions, toujours des questions !

... et si peu de réponses !

C'est le matin, en préparant le petit-déjeuner (pendant des années, je l'ai porté au lit à mon épouse mais ça s'est arrêté avec le déménagement pour une raison qui reste à élucider - encore une question ! - ) que me viennent souvent des questions plus ou moins idiotes qui pourraient être le sujet d'un billet, mais que j'oublie bientôt faute d'avoir pu les noter immédiatement vu que le carnet ad hoc se trouve dans la poche intérieure de ma veste elle-même suspendue à un kapstok accroché à une tringle fixée dans l'armoire-vestiaire.

L'occasion de me poser la question qui va nous intéresser (moi en tout cas) aujourd'hui étant répétitive, j'ai fini par l'enregistrer et je vais donc vous donner l'immense plaisir de la partager avec moi.

Le dernier pot de miel (Bio, le miel, et là aussi question : comment font les abeilles pour sélectionner des plantes à fleurs respectant strictement le cahier de charge de l'appellation "bio" ?) que j'ai ouvert contient, question de saison j'imagine, un miel solide, alors qu'habituellement, il est semi-liquide.

La surface de ce miel présente donc l'aspect mat caractéristique de ce genre de denrée dû à une cristallisation au moins partielle du sucre.

Dès que je passe la lame du couteau sur cette surface pour la racler et y prélever un brin de matière pour en enduire ma tartine (mon épouse préfère, elle, la confiture de cerises noires), la surface raclée se révèle être brillante, comme si le miel était redevenu liquide au contact de l'acier inox. Je précise que le miel et la lame sont strictement à la même température.

Je ne vois que deux explications à ce phénomène angoissant :

  1. L'abrasion de la surface par la lame produit un échauffement local suffisant à faire fondre la pellicule superficielle de miel
  2. Le miel a un comportement rhéologique non newtonien : l'augmentation du taux de cisaillement lui appliqué induit une diminution de sa viscosité (exactement à l'inverse de ce qui se produit lorsque vous tentez en vain d'étendre la bonne vieille peinture émail où plus vous tirez sur le pinceau moins la peinture s'étale pour se mettre à faire des coulées dès que vous relâchez votre effort).

Les deux effets mentionnés dans la deuxième explication portent un nom : la rhéopexie et la thixotropie. Je le sais parce que pendant les quelques années du début de ma carrière coincées entre mes passages en chromatographie en phase gazeuse et en électrochimie, j'ai sévi dans le laboratoire de mesure des propriétés physiques. Ces effets peuvent aussi être très spectaculaires. Ainsi, j'ai eu en ma possession une sorte de pâte qui au repos dans votre main s'écoulait lentement entre vos doigts mais rassemblée au creux de votre paume et violemment projetée sur le sol rebondissait comme une balle magique !

Le drame, c'est qu'en dépit de cette précieuse expérience, je ne parviens pas à me rappeler à quel phénomène correspond chacune des appellations.

En vérité, je vous le dis : nous sommes bien peu de chose...


3 février 2013

Honni "soie" qui mal y pense

Je crois avoir déjà eu l’occasion de vous le dire, mon épouse participe à un atelier de peinture sur soie.

Enfin, elle essaie d’y participer, car depuis que l’animatrice de l’atelier a décidé de jeter l’éponge, les choses se passent en collaboration et c’est elle qui a été chargée de la gestion générale et de la coordination avec les autres ateliers et la direction du centre culturel. Passons...

Selon vous, quel est l'objet le plus caractéristique de cette somptueuse technique ?

 Soie

 Allez, je vous aide un peu :

- l'étoffe de soie (pongé, crêpe, étamine, shantung...)
- les peintures ou teintures de toutes les nuances
- la gutta-percha pour le serti
- le sel
- les antifusants
- la paraffine
- les épaississants
- le fer à repasser
- les crayons
- les pipes à batik
- les pinceaux et autres brosses
- les coton tiges
- le méthanol
- l'essence
- les marmites ou étuves de fixage
- les châssis de tension
- les bouteilles, petits pots et autres plaques à fossettes
- l'eau de Javel
- les élastiques et autres ficelles
- le ruban adhésif pour peinture
- les chiffons et essuie-tout
- les séche-cheveux et chauffe-biberon

Eh bien non !

Si comme moi vous pratiquiez une "soyeuse", vous l'auriez remarqué aussi.

Sur le plancher du local qui leur sert d'atelier au rez de chaussée du centre culturel, il y en a. Sur les marches de l'escalier qui grimpe au premier, aussi. Plancher de la salle du premier, pareil. Escalier menant au second et à l'armoire-réserve : idem !

La dernière, je l'ai trouvée chez nous, dans l'ascenceur !

L'instrument emblématique de la peinture sur soie, c'est la punaise !

Voici donc la fameuse Route de la soie  :

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31 janvier 2013

¡Cuba Libre!

Coumarine sur son blog s'empoigne avec le temps qui passe.

Et c'est vrai (encore que... ) qu'il passe ! Ce matin, comme première nouvelle, la radio m'apprend le décès de la dernière des sœurs Andrew.

Ah, les Andrew Sisters ! Celles qui m'ont fait découvrir que la chanson ne se résumait pas à Berthe Sylva ou Tino Rossi...

 

Côté coktail, c'est pas mon favori, mais à l'époque, je ne comprenais pas l'anglais et encore moins l'américain. Je ne découvrirais donc vraiment ce fameux Cuba Libre qu'à l'époque des soixante-huitards que leur vénération pour "Le" Che, un brutal dont on a bien du mal à comprendre ce qui a pu en faire leur idole, leur en faisait consommer des quantités industrielles, foulant aux pieds l'histoire, puisque ce mélange douteux date de 1900 et avait déjà fait la fortune des maffieux lors de la prohibition.

Bon, c'est pas tout ça, faut que j'aille patrouiller un peu...

 


28 janvier 2013

Quel monde merveilleux

… où de pauvres hères crèvent de froid dans la rue mais où, Dieu merci, on chauffe les terrains de foot.

Foot


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