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Entre nous

23 janvier 2019

Flash

 

Au cours d'une de mes périodes d'éveil de la nuit dernière, j'ai eu un flash.

Non, je ne me prends pas pour Plastic Bertrand et non, je ne suis pas insomniaque, mais si je m'endors dès que je pose ma tête sur l'oreiller, il m'arrive de me réveiller pendant la nuit, particulièrement si celle-ci suit la soirée d'anniversaire de ma fille.

Donc, allez savoir pourquoi, au cours d'une de ces périodes d'éveil, je me suis brutalement souvenu qu'au cours de mon enfance j'ai été le possesseur d'un projecteur cinéma 16mm. Il s'agissait bien sûr d'un appareil simpliste à entraînement manuel et sans lecteur de son.

Qu'y a-t-il de plus con que de disposer d'un projecteur sans avoir le pendant enregistreur : une caméra aux mêmes normes ? Mon fils, au temps de son année à l'INRACI (avant qu'il ne s'en fasse jeter pour incompatibilité de scénario avec le corps enseignant) avait au moins une Beaulieu, lui.

J'en étais donc réduit à projeter des bouts de films divers achetés dans des magasins spécialisés. Processus très vite lassant bien sûr.

Dans le (modeste) tas, il y avait une bobine d'actualités où l'on voyait Jacqueline Auriol recevoir un prix (indéterminé vu l'absence de son) sans doute à l'occasion d'un de ses records de vitesse sur avion à réaction. Sans doute son premier si je m'en réfère à l'âge que je devais avoir à l'époque où j'ai reçu ce jouet.

C'est pas encore ça qui va me rajeunir... Par contre, c'est cela qui explique sans doute qu'au grand étonnement de mes collègues, une caméra est bien le seul gadget dans le vent que je n'ai jamais possédé.

 

P.S.

Au moment où j'ai voulu mettre ce chef d'œuvre en ligne, Canalblog est resté planté une bonne demi-heure, faut pas demander comme c'est mauvais !


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10 janvier 2019

Keskidi Tshisekedi ?

 

À peine (probablement) élu à ce poste, le nouveau président de la RDC (j'ose pas l'écrire en entier, parce que côté "démocratique", même chez nous c'est mieux, c'est vous dire...) fait part au monde ébloui de l'essentiel de sa future politique pour le redressement de son pays :

Ramener au pays la dépouille de son père (actuellement au frigo chez nous) et lui offrir des funérailles nationales !

Voilà qui va vachement faire avancer le schmilblick !


29 décembre 2018

Bon anniversaire et toutes ces sortes de choses

 

Bien sûr, le chien n'a pas pu s'empêcher de faire aller sa grande g.....

Vendredi, nous sommes allés à Namur, c'était l'anniversaire de ma cousine. Oui, celle-là !

Nous n'avons pas emmené le chien parce que la chose se passait dans un restaurant, La Reine Blanche*, installé dans un des bâtiments de la citadelle (un de ceux construits par l'état lorsque nous étions Néerlandais).

C'était une de ces assemblées où une grosse vingtaine d'individus sont convoqués dans le plus grand secret, question de faire une surprise à celle dont c'est l'anniversaire (moi je suis toujours surpris quand ce genre de secret le reste, secret).

Nous arrivons donc bien à l'heure et nous installons tous à la place indiquée par un petit carton. La mienne se trouve précisément à la droite de celle de la nouvelle octogénaire. Ce qui a permis qu'en fin de repas, à la question d'une de ses amies, ma cousine réponde en me massant délicatement l'épaule : "C'est mon cousin, mais c'est comme un frère pour moi !"

Flatteur bien sûr, l'ennui c'est qu'elle est dotée d'un frère avec lequel elle est "en froid", du coup, j'ai comme une légère inquiétude...

Un peu plus tard, elle lancera un appel à mon épouse et à moi pour que nous accélérions le rythme de nos rencontres avec comme argument massue "Le temps nous est compté !"

Remarquez qu'elle n'a pas vraiment tort, à nos âges canoniques...


* En référence à Blanche de Namur, fille de Jean Ier de Namur, comte de Namur lui-même fils du comte de  Flandre, si bien que Blanche de Namur habitait le château de Wijnendael. Pas grave, vu qu'en 1335, elle épouse Magnus IV Erikson et devient reine consort de Suède et de Norvège.

11 décembre 2018

Les joies du quatrième

 

Tandis qu'après avoir déposé mon épouse à son atelier, rendu visite à ma pharmacienne préférée et être allé déposer mes attestations médicales dans la boîte ad hoc du siège de mon ancienne entreprise, j'escalade les quatre étages séparant l'entrée du bâtiment de mon appartement, je croise dans l'escalier un individu en grande tenue de chantier.

"L'ascenseur y en a pas fonctionne ?" s'enquiert-il auprès de moi dans le jargon local du chantier.

J'en conclus qu'il n'appartient pas au groupe de techniciens qui m'ont annoncé lors de mon départ, il y a plus d'une heure, qu'ils allaient couper l'alimentation des ascenseurs pour une demi-heure, mais plutôt à l'équipe de réfection dont d'autres membres se balancent dans une nacelle le long de la façade sud de l'immeuble et je le rassure sur la "momentanéité"* de l'interruption sans pouvoir lui préciser toutefois la durée réelle de celle-ci (sans bien sûr être certain qu'il ait compris quelque chose à ma réponse, ma connaissance du jargon de chantier étant assez superficielle, ma prononciation peu distincte et ma gesticulation peu explicite).

J'embrayerais bien sur l'étude comparée des avantages et désavantages d'habiter le quatrième plutôt que le rez-de-chaussée, mais je n'en ai pas trop le temps : je dois passer au point poste récupérer un colis que ma fille a fait livrer chez moi alors que je consultais en compagnie de mon épouse notre médecine attitrée (faudra que je dresse la chienne à réceptionner les colis) ce sera donc pour une autre fois.

 

*  Ce terme est inconnu du Centre National des Ressources Textuelles et Lexicales. Mais bon, cet organisme est situé à Nancy et peut-être ce mot n'est-il pas encore parvenu jusque là en raison des barrages mis en place un peu partout par les gilets jaunes. Ou alors, cet organisme en est resté au langage français pur et dur, celui de l'Académie et de Marcel réunis.

J'en ai pourtant trouvé mention à la page 2231  du compte rendu du Congrès Mondial de Linguistique Française - CMLF'08 au chapitre 4.1 Le destin des rôles sémantiques à travers l’histoire des langues de la communication intitulée Polysémie et polytaxie verbales entre synchronie et diachronie (Jacques FRANÇOIS, Université de Caen & CRISCO, EA 4255).

Je ne voudrais pas vous priver de la lecture de l'extrait concerné et pour vous éviter de laborieuses recherches, je vous le retranscris ci-dessous :

Cependant le cas des verbes réversibles (type 4) pose un problème particulier qui sera abordé au §3.2, celui du domaine d’application de la propriété [+/-causatif]. Contrairement à la dynamicité, la transitionalité, la momentanéité, la relationalité ou l’agentivité, qui sont des propriétés (aspectuelles pour les premières et participative pour les deux dernières) du type de procès, la causativité est une propriété de la prédication verbale qui introduit un point de vue sur l’arrière-plan causal du type de procès exprimé (cf. François 2001, 2002) et l’opposition [+/-causatif] peut être marquée par un « changement de sens », ex. La branche casse (sous l’effet de la tornade) → La tornade casse la branche, ou par une « diathèse récessive à marquant réfléchi » (terminologie de L. Tesnière), ex. La tornade brise la branche → La branche se brise (sous l’effet de la tornade).

https://www.linguistiquefrancaise.org/articles/cmlf/pdf/2008/01/cmlf08309.pdf


6 décembre 2018

Petit conseil vestimentaire

 

Au long de son mandat, notre premier ministre aurait dû éviter d'enfiler un pantalon.

Ça lui aurait fait économiser énormément de temps chaque fois qu'il a dû le baisser devant la NVA.


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12 novembre 2018

Tout ça pour ça

 

Une sorte de petite brume se lève du sol pour y retomber mollement, c'est à peine si elle voile un peu le brillant des chaussures de l'opératrice.

Je pense à la fois au "Didn't he Ramble" de Louis Armstrong (Ashes to ashes, dust to dust) et à la vanité de nos existences.

Bye bye Héliette !

Effacés la vie sur les péniches, les transport de messages pour la résistance, les rencontres avec les GIs, la bohème parisienne, les mariages, les croisières...

Oui, elle était bavarde et aimait évoquer pour nous une existence pour le moins... agitée.

Dans sa chambre, une toile peinte à Montmartre en soixante-cinq la montre dans sa trente-septième année, sûre de sa beauté, nue, les bras croisés derrière la nuque, question sans doute de relever encore le côté provocant de ses seins. Elle vous fixe droit dans les yeux et sous ses cheveux auburn, ne sourit pas.

Ses nièces, mal à l'aise devant la chose, ont pensé découper la toile et l'envoyer avec elle à l'incinération. Finalement, elles y  ont renoncé.

Ah, ses nièces ! Pour préparer la cérémonie elles m'avaient demandé de leur dégoter de la musique avec, obligatoirement un "Ave Maria".

Me référant à sa vie d'enfant de bateliers, je leur ai proposé en plus "Le chaland qui passe" et, pour sa fréquentation des Américains le "Moonlight Serenade" de Glenn Miller. Je leur ai donc dégoté aussi un enregistrement d'un Ave Maria par Pavarotti et l'inmanquable Aria de la suite n°3 de Bach.

J'ai envoyé les adresses des fichiers Youtube correspondants à la société des pompes funèbres, pensant que les nièces discuteraient avec eux de l'ordre dans lequel passer les différents enregistrements en fonction de la cérémonie qu'elles envisageaient, mais bernique : ils ont tout laissé dans l'ordre où je les avais mis dans mon message.

C'est la première fois que je règle l'accompagnement musical d'une cérémonie dans un crematorium sans même savoir ce qui va s'y passer. Pour tout dire, c'est la première fois tout court.

Je ferais peut-être bien de m'occuper du déroulement de la mienne, on est si vite transformé en petit nuage de poussière !


4 novembre 2018

Vous avez une idée ?

 

Tandis qu'assis au bord du lit je m'escrime à enfiler mes bas de contention (rigolez, vous verrez quand vous aurez de l'arthrose au genou), Delerm (le fils de l'auteur de La première gorgée de bière, ce bouquin que j'avais offert à ma cousine avec pour dédicace "En souvenir ému, délicieuse cousine, du monde éblouissant des amours enfantines") chante des souvenirs de vacances.

Il parle du siège arrière de la voiture qui l'y emmenait et qu'à l'époque il trouvait vaste.

Cela m'a fait souvenir de mes propres vacances lorsque j'étais enfant et particulièrement de celles où j'ai vu la mer (celle du Nord tant aimée d'Adrienne) pour la première fois.

Légère différence : mes parents n'avaient pas encore de voiture. Il fallait y aller en train et se coltiner les valoches depuis la gare d'Adinkerke jusque l'appartement loué pour tout le mois de juillet à La Panne. Vous affolez pas trop en regardant la carte, il y avait (et il y a toujours) un tram.

On ne devrait pas écouter ce genre de chansons, surtout quand on vient d'entamer sa septante-huitième année, ce qui a pour effet de vous faire exclure de la tribu des lecteurs (potentiels) du journal de Tintin ainsi que de celle des victimes de la maladie d'amour comme diagnostiqué par Sardou et de vous plonger dans des abîmes de souvenirs et de réflexions.

Après une revue rapide des événements qui ont jalonné mon existence, y pas photo : malgré le mitraillage par un Messerschmit, les traitements folkloriques contre le rachitisme et la scoliose, quelques maladies et interventions chirurgicales, j'ai eu une existence parfaitement heureuse, particulièrement en comparaison de celles que vivent aujourd'hui des milliards de gens ou de celles qui sont promises aux générations futures.

Et ça m'inquiète !

Ça m'inquiète parce que je n'ai pas conscience d'avoir fait quoi que ce soit pour mériter cela et qu'on m'a seriné que tout se paie un jour.

Bon, pour échapper de passer à la caisse, on peut se rabattre sur deux hypothèses :

  • l'absurdité du monde et de la grande loterie de la naissance qui fera de vous un être comblé ou misérable (vous savez bien : "les trottoirs de Manille" etc)
  • la métempsychose qui m'aurait fait mériter dans une vie antérieure celle peinarde d'aujourd'hui, mais alors je crains vachement pour la prochaine (encore que comme je ne me souviens pas de la précédente, je ne saurai pas que c'est moi dans la suivante)

Il y a sans doute un tas d'autres hypothèses, envoyez-moi un courriel !


1 novembre 2018

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Quand je sors, poussant mon caddie, de ce magasin que je fréquente régulièrement, une camionnette occupe l'emplacement  de parking le plus proche.

Elle me présente son flanc droit (en relativement piteux état) où figure en silhouette blanche la statue de la liberté. Celle-ci est soulignée d'une inscription en lettres capitales de quarante centimètres de haut :

HOER !

Ma connaissance du néérlandais ne va pas jusque là, mais celle de l'anglais vient à mon secours, les mots sont trop proches que pour laisser place au moindre doute : "(w)hore" dans cette langue, c'est "pute".

D'ailleurs, plus bas, en plus petits caractères, référence est faite au livre de l'Apocalypse, chapitre 17, verset 4 où figure la description de la grande prostituée.

Je ne suis pas un très grand fan des Uesses (surtout ceux d'aujourd'hui), mais de là à trimbaler mon antiaméricanisme primaire en lettres majuscules sur le flanc de ma bagnole, il y a encore de la marge. Y a des mecs gonflés quand même...

Bon, un jour, à l'époque de l'affaire des écoutes, sur le blog des défis du samedi, j'avais bien remplacé le flambeau de Lady Liberty par un micro, je lui avais collé des écouteurs sur les oreilles et inscrit un grand NSA sur la poitrine, mais c'était de bonne guerre, non ?

Inutile d'entamer une recherche, l'image a disparu lors d'un des problèmes de serveurs de Canalblog.


20 octobre 2018

La boucle est bouclée

 

Tandis que j'emmène le chien vers son lieu de promenade favori, une musicienne à la radio évoque Martha Argerich.

C'est la deuxiéme fois en moins d'une semaine que j'entends chanter ses louanges. La fois précédente, c'était par un musicien argentin qui parlait de sa compatriote la comparant à une lionne (ce qui m'a fait penser à ma propre appréciation de Tina Turner que j'appelle volontiers "La bête") et soulignant ce côté "animal" qui transparaît dans son jeu. Et de nous faire écouter dans la foulée une de ses interprétations d'une composition de Bach.

Étonnant ! Bach est très "rythmique" d'avance, mais sous les doigts de Martha Argerich, il y naît un soupçon de ce décalage qu'on appelle syncope, un tout léger parfum "jazzy". Les puristes n'aiment pas trop, moi, j'adore !

Il faut dire que dans ma jeunesse, j'étais mordu de jazz. Un jour j'ai acheté un disque (vinyle à l'époque évidemment) de Raymond Guiot intitulé "Bach Street" et c'est là que j'ai commencé mon virage vers la musique baroque. Un petit extrait ?

 

Et Martha, me direz-vous ? Mais il n'y a qu'à demander

Voilà, comme dit dans le titre, la boucle est bouclée, le baroque me ramène au jazz et ma conclusion sera pareille que pour Tina : "Quelle femme !"


16 octobre 2018

Arythmie

 

Ce matin, comme chaque matin ou presque, tandis que mon sphygmomanomètre s'inquiète de ma tension artérielle, je consulte mon agrégateur pour y double-cliquer sur le lien qui fera éclore dans la fenêtre de mon navigateur le nouveau billet de l'Adrienne.

Rien !

Sur mon blog, c'est l'apparition d'un nouveau billet qui susciterait plutôt l'étonnement mais chez Adrienne, le métronome du blog, le moindre manquement au rythme régulier de la publication fait immédiatement naître un malaise.

C'est comme dans l'arythmie cardiaque où la petite irrégularité du pouls produit un petit pincement au creux de l'estomac.

Je vais immédiatement vérifier sur le blog lui-même, vous savez combien peu fiables sont les agrégateurs...

Rien de rien de neuf, toujours le charmant visage de Sally.

Bon, ce sera certainement pour demain.

N'empêche, le petit pincement est là...

Vivement demain que nous soyons rassurés !


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