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Entre nous

8 février 2019

Collé au mur

 

Ce matin, la radio nous informe que la police voit rouge.

Paraît que ça fait des mois qu'un tag (en vert et blanc) accusant la police d'assassinats orne le mur d'enceinte du palais royal de Laeken (la résidence du roi, pas son bureau qui lui est le palais de Bruxelles).

graffiti

La police se plaint du temps qu'on met à faire disparaître ce tag insupportable.

Destruction de pièce à conviction ?

C'est du propre ! (Si j'ose dire s'agissant de nettoyage...)


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5 février 2019

Roule ma poule !

 

Tandis que dans la file de voitures je progresse lentement mais sûrement le long de la chaussée Romaine, la radio diffuse l'interview d'une charmante cycliste qui se plaint amèrement des aménagements inadéquats semant autant d'embûches mortelles sur le parcours des pauvres vélocypédistes.

Elle clôt d'une voix suave son intervention par un appel vibrant au partage courtois de la voie publique par tous ses utilisateurs.

J'aimerais quand même lui signaler que si quelques connards à deux roues peuvent (peut-être, au vu de leur comportement) encore aujourd'hui poursuivre  leur existence à grands coups de pédales, ils le doivent bien plus à mon attention qu'à leur mépris souverain des règles élémentaires de la circulation.

Ce qui ne m'empêche pas de les invectiver copieusement même si, comme me le fait très justement remarquer mon épouse depuis son siège passager, ils ne m'entendent pas (tandis qu'elle si !).


3 février 2019

La prochaine fois...

 

Quoi ? Un petit goût de déjà lu ? Que voulez-vous, c'est la vie ! Et la vie, c'est l'âge, et plus on avance en âge plus on radote (c'est quand même pas à vous que je dois expliquer ça).

Donc... depuis le temps* que je tapote sur des claviers d'ordinateurs pour les raisons les plus diverses,  je continue de le faire à deux doigts**.

J'aurais dû apprendre la dactylographie, ça m'aurait beaucoup aidé, rendez-vous compte : j'ai été éditeur du journal de mon unité scoute, de celui de la fédération, j'ai tapé des mémoires pour des étudiants, j'ai écrit (en dBase III) des programmes de gestion de garages et d'ateliers, j'ai rédigé des modes d'emploi d'appareillages, des programmes (en mathcad) d'exploitation de leurs résultats de mesure, des consignes de sécurité, des méthodes d'analyse, des compte-rendu d'expériences, des procédures techniques, des rapports de réunions, du courrier et je ne parle pas des blogs.

J'en aurais gagné du temps !

Et qu'est-ce que j'en aurais fait ? Ecrire encore plus ?

Et puis, y a deux problèmes :

  1.  Je n'allais quand même pas ôter le pain des bouches (par ailleurs charmantes) des filles du secrétariat
  2.  Jusqu'à présent, je pense plus vite que je ne tape, mais si j'en arrivais, comme ma fille, à un rythme de 80 mots par minute, aurais-je encore le temps de penser ?

 

* mon premier ordi, un TI-99/4A, date des années 80 (mais avant, j'avais des machines à écrire)

** Tout en tapant, je m'aperçois que de temps à autre, j'utilise un ou deux et même trois autres doigts, mais c'est difficile de taper tout en essayant d'identifier le doigt qui est en train de percuter la touche idoine du clavier (vous percutez ?)


1 février 2019

À la recherche du temps perdu

 

À l'époque, il n'y avait ni pluie, ni vent, ni neige...

Pour tout dire, il n'y avait strictement rien.

Et là  le temps a commencé.

Oh, pas un départ en fanfare, non, un simple frémissement du vide quantique derrière le mur de Planck.

Le "Fiat Lux !" ce serait pour un peu plus tard : 380.000 ans.

Avant ça, l'univers était opaque, comme un texte de Marcel.


31 janvier 2019

Tu m'étonnes !

 

Une info tombe ce matin sur le site de l'hebdomadaire auquel je suis abonné (dépense colossale pour l'usage que j'en fais : remplir vite fait dès réception de la version papier la grille de mots fléchés, force 2 à tout casser, du supplément actualité culturelle).

Cette info, la voici :

Des anthropologues africains vont

étudier les moeurs bruxelloises

Ce que ça m'inspire ?

Bonne chance les gars !


Quoi ? Vous voulez la référence ?

Y a qu'à demander : Des anthropologues africains vont étudier les moeurs bruxelloises

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30 janvier 2019

Hyperréactif

 

Vous souvient-il qu'en un beau jour de 2014, en guise de poisson d'avril, je vous avais proposé un plan cul ?

Non ? C'est ici.

Voilà-t-y pas qu'hier un courrier électronique (communément appelé mel par les Français et email par le reste du monde sauf les Québécois qui disent courriel) m'avertit qu'un nouveau commentaire a été déposé sous ce billet.

Ce commentaire me dit en substance qu'alléchée par le mot-clé "plan cul", son auteure s'est précipitée pour lire l'article et que, nonobstant sa déconvenue, elle en avait apprécié le contenu.

Je devrais peut-être utiliser plus largement ce mot-clé. Mais d'une part, je n'aime pas trop escroquer mes contemporains, et d'autre part, si tous les amateurs de plan cul ont le temps de réaction de cette lectrice, je risque fort d'être décédé lors de l'arrivée du prochain commentaire.

PS

Si vous n'êtes pas vous-même un·e obsédé·e des plans cul, inutile de cliquer sur le prénom-lien de l'auteure du commentaire


29 janvier 2019

Métempsyc(h)ose

 

Une de mes expressions favorites est "La prochaine fois..."

Cela doit provenir de mon côté scientifique qui se plaît à prétendre qu'on apprend plus de ses échecs que de ses succès (astucieuse façon de faire passer les premiers) ce qui permettrait de corriger le tir à la tentative suivante.

J'ai donc accumulé au fil des ans une solide collection de résolutions.

Cela va de "La prochaine fois, j'écouterai mon épouse et j'achèterai un lieu de résidence au lieu d'en louer un !" à "La prochaine fois, j'épouserai une Chinoise !" en passant par quelques unes totalement irréalistes genre "La prochaine fois, je fermerai ma gueule !" ou "La prochaine fois, je ferai Trappiste".

L'ennui, c'est qu'à mon âge, les prochaines fois ont tendance à se faire de plus en plus rares, sauf à reporter les choses à une existence ultérieure, d'où le titre de ce billet.

L'ennui avec les ennuis, c'est que dès que vous en découvrez un il a tendance à se multiplier. Et donc, l'ennui avec la métempsyc(h)ose, c'est que comme je ne me souviens pas de mes existences antérieures, je ne vois pas comment je pourrais bénéficier de l'expérience acquise dans celle-ci pour améliorer la suivante.

À moins que, comme disait mon père quand je lui balançais (déjà) "La prochaine fois, je ferai attention...", "Il n'y aura pas de prochaine fois !"


25 janvier 2019

Le petit chat...

 

Ce matin, sur le chemin du parc où je promène fais courir la chienne, la radio diffuse une émission où un professeur de physique de l'ULB essaie de nous faire comprendre à grand renfort de petits ressorts la notion d'énergie du vide.

Après ce petit hors d'œuvre auquel je n'ai rien compris, il s'attaque à la possibilité d'univers multiples en passant par la mécanique quantique et, ô joie, par l'inmanquable chat de Schrödinger.

Je crains fort que la solution à ce problème soit aujourd'hui à la portée du premier imbécile venu (moi par exemple) :

Comme Schrödinger a, triste exemple de maltraitance, enfermé ce chat dans cette boîte en 1935 sans eau et sans nourriture, y a même plus besoin d'ouvrir la boîte pour savoir qu'il est mort. CQFD.


 

Petite note de bas de page pour ceux qu'inquièterait cette histoire de chat

 

24 janvier 2019

Tiens, tiens...

 

Dans un article du site de l'hebdomadaire "Le Vif", je tombe sur cette phrase :

"Mais le média se pose surtout des questions quant aux pratiques déontologiques de plus en plus bafouillées dans la presse actuelle."

Devrais-je envoyer une petite bafouille réprobatrice à l'auteur ?


23 janvier 2019

Flash

 

Au cours d'une de mes périodes d'éveil de la nuit dernière, j'ai eu un flash.

Non, je ne me prends pas pour Plastic Bertrand et non, je ne suis pas insomniaque, mais si je m'endors dès que je pose ma tête sur l'oreiller, il m'arrive de me réveiller pendant la nuit, particulièrement si celle-ci suit la soirée d'anniversaire de ma fille.

Donc, allez savoir pourquoi, au cours d'une de ces périodes d'éveil, je me suis brutalement souvenu qu'au cours de mon enfance j'ai été le possesseur d'un projecteur cinéma 16mm. Il s'agissait bien sûr d'un appareil simpliste à entraînement manuel et sans lecteur de son.

Qu'y a-t-il de plus con que de disposer d'un projecteur sans avoir le pendant enregistreur : une caméra aux mêmes normes ? Mon fils, au temps de son année à l'INRACI (avant qu'il ne s'en fasse jeter pour incompatibilité de scénario avec le corps enseignant) avait au moins une Beaulieu, lui.

J'en étais donc réduit à projeter des bouts de films divers achetés dans des magasins spécialisés. Processus très vite lassant bien sûr.

Dans le (modeste) tas, il y avait une bobine d'actualités où l'on voyait Jacqueline Auriol recevoir un prix (indéterminé vu l'absence de son) sans doute à l'occasion d'un de ses records de vitesse sur avion à réaction. Sans doute son premier si je m'en réfère à l'âge que je devais avoir à l'époque où j'ai reçu ce jouet.

C'est pas encore ça qui va me rajeunir... Par contre, c'est cela qui explique sans doute qu'au grand étonnement de mes collègues, une caméra est bien le seul gadget dans le vent que je n'ai jamais possédé.

 

P.S.

Au moment où j'ai voulu mettre ce chef d'œuvre en ligne, Canalblog est resté planté une bonne demi-heure, faut pas demander comme c'est mauvais !


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