Depuis le dernier weekend, Canalblog est à nouveau entré dans une de ses phases délirantes : ruptures de connexion, apparition et disparition de commentaires...
La première fois que ce dernier phénomène s'est produit, c'était sous mon billet à propos du mur (du palais de Laeken). Comme tout avait été normal jusque là, j'ai même pensé que les flics avaient rétabli la censure. Mais ça a fini par s'étendre à d'autres billets et à d'autres blogs et il n'y a plus eu aucun doute sur l'origine des perturbations : Canalblog et ses poussées de fièvre surtout le weekend.
Bref, hier soir quelques commentaires à propos de mon dernier billet ont disparu, fait vérifié dans mon espace de gestion du blog : ils ne sont pas en attente de publication, ils ont été effacés !
Parmi eux se trouvait, fait rarissime, un commentaire de mon épouse.
Elle vous y racontait ma mésaventure de lundi matin, je vais donc vous la restituer sous forme de billet (si Canalblog consent à le publier).
L'organisation de nos semaines avec Louise se déroule de la façon suivante :
- Le dimanche soir au sortir de sa virée au manège, toute la famille de ma fille, chien compris, débarque pour déposer Louise et son bagage (on en profite pour boire une bière (ou deux)).
- Les lundi et mardi matin je procède comme décrit dans mon billet précédent.
- Le mardi soir, nous embarquons le bagage de Louise et la récupérons à son travail pour la reconduire chez elle (où on en profite....)
- Le mercredi, jour où elle ne travaille pas, je vais récupérer Louise et sa valoche aux environs de midi pour qu'elle vienne prendre le repas avec nous et suivant qu'elle a cours de saut ou pas, je la dépose au manège pour 15h30 ou 17h30 et je vais l'y récupérer quand elle m'appelle un peu après 19h.
- Pour les jeudi et vendredi matin voir point 2
- Dans la journée de vendredi je passe chez ma fille déposer le bagage navetteur et Louise rentre chez elle en bus (ou ses parents vont la récupérer à son boulot s'il y a soirée au manège)
- La boucle est bouclée, vous pouvez recommencer au point 1.
Pour une ou des raisons que j'ignore, dimanche passé le groupe se déplaçait avec deux voitures. Au moment de repartir, comme Emilie n'avait pas besoin de la sienne le lendemain matin, ils ont décidé de rentrer avec la voiture de ma fille et Emilie a laissé la sienne chez nous parce que chez eux le soir, trouver une place de stationnement relève du miracle et ma fille n'a qu'un emplacement dans un garage local.
Mon épouse avait proposé cette solution parce que le lendemain nous avions, elle et moi, rendez-vous chez notre médecine qui habite dans leur quartier et nous pourrions ainsi ramener la voiture et la garer devant leur maison.
Quand mon épouse est sortie du garage avec le veau qui nous sert de voiture, elle m'a trouvé fort occupé à transférer le (monumental et capharnaumesque) contenu du coffre de mon ancien (et nerveux) véhicule sur la banquette arrière de celui-ci, question de pouvoir accéder au cric, à la clé à pipe et à la roue de secours vu que le pneu arrière gauche était orné sur l'angle de la bande de roulement (quasiment à niveau avec les marqueurs d'usure) d'une magnifique vis autoperforante à tête en croix et avait perdu son petit air "gonflé à bloc".
Avec les indispensables jurons de circonstance (mon poids debout sur la clé ne suffisant pas à desserrer les boulons de la jante, il m'a fallu ouvrir la portière pour tirer en plus de toutes mes forces sur le rebord du toit) j'ai procédé à l'échange des roues.
Au lieu de me rendre chez la médicastre, je suis donc allé chercher Emilie et nous sommes allés faire monter un nouveau train de pneus arrière sur ma sa voiture (13 ans et 225000 km).
Comme ma petite-fille ne savait pas s'il lui restait assez d'argent sur son compte courant, c'est moi qui ai réglé la facture avec ma carte Visa.
Côté remboursement, j'ai comme un léger doute, mais d'un autre côté j'ai économisé les trente-quatre euros de la consultation chez ma médecine non conventionnée, tout n'est pas perdu !