Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

Entre nous

3 mars 2019

Un drôle de pistolet

 
J'écris (mentalement) ce billet deux fois par semaine, lorsque de retour de la boulangerie les samedis et dimanches, j'entame des dents du couteau à pain la croûte du pistolet (je rêve que ce soit le chien) destiné à mon épouse.

Le pistolet (dont je vous ai déjà parlé) c'est un petit pain rond au cœur léger et tendre, et à l'extérieur craquant (un peu à l'image de Célestine).

On le dirait pourvu d'une paire de fesses rebondies. C'est le  résultat d'une entaille dans la pâte avant cuisson pour permettre à la mie de se développer et d'être plus légère.

 pist

Mon épouse soutient que cette raie montre l'endroit par où il faut trancher dans la chose, alors que chacun sait, pour s'être empiffré d'innombrables pistolets fourrés, qu'elle se découpe le long de son équateur.

Un simple calcul vous permettra de comprendre sa position.

Un pistolet "standard" fait environ neuf centimètres de diamètre, la découpe classique vous offrira donc, si vous beurrez les deux faces, un risible cent-vingt centimètres carrés de surface tartinable.

Avec sa méthode où l'on extrait la mie des deux moitiés obtenues, mie qu'on réassemble au moyen d'une bonne couche de beurre, et qu'on tartine   soigneusement toute la surface libérée sous la croûte, on voit immédiatement l'intérêt de cette façon de faire pour les pauvres fermiers producteurs de beurre en proie aux vicissitudes du marché mondialisé.

Comment ça, je ne suis qu'un demi-sel ?


Publicité
Publicité
21 février 2019

On strike !

 

Ce matin le réveil-radio commence la journée en ma balançant un communiqué qui annonce avec les ménagements d'usage que le personnel de la RTBF est en grève et qu'en conséquence les journaux parlés seront réduits et ne comporteront ni interview ni analyse.

Merde ! On ne va pas pouvoir entendre le gardien de but d'une équipe de foot déclarer suite à son analyse du dernier match : "Faudra jouer si on veut gagner !"

Je me demande si je vais pouvoir survivre !


15 février 2019

Ça va péter !

 
Cinq heures cinquante-neuf, le radio-réveil (ou le réveil-radio) lance ses premiers décibels à l'assaut de mon oreille (droite, l'autre est enfouie dans le creux de l'oreiller).

Une gamine me menace d'une grenade dissimulée sous son sein (elle ne dit pas lequel).

C'est dingue ça, mais c'est qu'elle y croit vraiment à son tatouage !

Même pas peur !


14 février 2019

Vous cherchez une voiture ?

 

Ces derniers temps sur quelques chaînes télé, Opel nous balance une publicité pour ses voitures où il est question de places de parking étriquées et qui se clôture sur deux phrases en anglais, mondialisation oblige !

Je vous transcris la dernière :

"Made for us all !"

Ils devraient se méfier, j'avais compris "Made for asshole !"

Mais bon, tranquille : je ne compte pas acheter d'Opel.


13 février 2019

Addendum (Elle est pas belle la vie - 2)

 

Depuis le dernier weekend, Canalblog est à nouveau entré dans une de ses phases délirantes : ruptures de connexion, apparition et disparition de commentaires...

La première fois que ce dernier phénomène s'est produit, c'était sous mon billet à propos du mur (du  palais de Laeken). Comme tout avait été normal jusque là, j'ai même pensé que les flics avaient rétabli la censure. Mais ça a fini par s'étendre à d'autres billets et à d'autres blogs et il n'y a plus eu aucun doute sur l'origine des perturbations : Canalblog et ses poussées de fièvre surtout le weekend.

Bref, hier soir quelques commentaires à propos de mon dernier billet ont disparu, fait vérifié dans mon espace de gestion du blog : ils ne sont pas en attente de publication, ils ont été effacés !

Parmi eux se trouvait, fait rarissime, un commentaire de mon épouse.

Elle vous y racontait ma mésaventure de lundi matin, je vais donc vous la restituer sous forme de billet (si Canalblog consent à le publier).

L'organisation de nos semaines avec Louise se déroule de la façon suivante :

  1. Le dimanche soir au sortir de sa virée au manège, toute la famille de ma fille, chien compris, débarque pour déposer Louise et son bagage (on en profite pour boire une bière (ou deux)).
  2. Les lundi et mardi matin je procède comme décrit dans mon billet précédent.
  3. Le mardi soir, nous embarquons le bagage de Louise et la récupérons à son travail pour la reconduire  chez elle (où on en profite....)
  4. Le mercredi, jour où elle ne travaille pas, je vais récupérer Louise et sa valoche aux environs de midi pour qu'elle vienne prendre le repas avec nous et suivant qu'elle a cours de saut ou pas, je la dépose au manège pour 15h30 ou 17h30 et je vais l'y récupérer quand elle m'appelle un peu après 19h.
  5. Pour les jeudi et vendredi matin voir point 2
  6. Dans la journée de vendredi je passe chez ma fille déposer le bagage navetteur et Louise rentre chez elle en bus (ou ses parents vont la récupérer à son boulot s'il y a soirée au manège)
  7. La boucle est bouclée, vous pouvez recommencer au point 1.

Pour une ou des raisons que j'ignore, dimanche passé le groupe se déplaçait avec deux voitures. Au moment de repartir, comme Emilie n'avait pas besoin de la sienne le lendemain matin, ils ont décidé de rentrer avec la voiture de ma fille et Emilie a laissé la sienne chez nous parce que chez eux le soir, trouver une place de stationnement relève du miracle et ma fille n'a qu'un emplacement dans un garage local.

Mon épouse avait proposé cette solution parce que le lendemain nous avions, elle et moi, rendez-vous chez notre médecine qui habite dans leur quartier et nous pourrions ainsi ramener la voiture et la garer devant leur maison.

Quand mon épouse est sortie du garage avec le veau qui nous sert de voiture, elle m'a trouvé fort occupé à transférer le (monumental et capharnaumesque) contenu du coffre de mon ancien (et nerveux) véhicule sur la banquette arrière de celui-ci, question de pouvoir accéder au cric, à la clé à pipe et à la roue de secours vu que le pneu arrière gauche était orné sur l'angle de la bande de roulement (quasiment à niveau avec les marqueurs d'usure) d'une magnifique vis autoperforante à tête en croix et avait perdu son petit air "gonflé à bloc".

Avec les indispensables jurons de circonstance (mon poids debout sur la clé ne suffisant pas à desserrer les boulons de la jante, il m'a fallu ouvrir la portière pour tirer en plus de toutes mes forces sur le rebord du toit) j'ai procédé à l'échange des roues.

Au lieu de me rendre chez la médicastre, je suis donc allé chercher Emilie et nous sommes allés faire monter un nouveau train de pneus arrière sur ma sa voiture (13 ans et 225000 km).

Comme ma petite-fille ne savait pas s'il lui restait assez d'argent sur son compte courant, c'est moi qui ai réglé la facture avec ma carte Visa.

Côté remboursement, j'ai comme un léger doute, mais d'un autre côté j'ai économisé les trente-quatre euros de la consultation chez ma médecine non conventionnée, tout n'est pas perdu !


Publicité
Publicité
11 février 2019

Elle est pas belle la vie ?

 

Depuis le début de l'année, la cuisine de l'estaminet de la ferme Nos Pilifs où travaille Louise est en travaux (agrandissement et mise aux normes, AFSCA oblige).

Pendant ces travaux qui, aux dernières nouvelles, devraient se terminer vers la mi-mars, Louise travaille dans d'autres sections de l'entreprise, si bien qu'au lieu de commencer à neuf heures, elle doit le faire à huit.

En tenant compte du trajet en bus et à condition de se grouiller un peu,  elle devrait se lever au plus tard à six heures.

C'est là que mon épouse a eu une idée de génie : pendant les travaux, Louise loge chez nous. C'est effectivement plus pratique : c'est moi qui me lève à six heures pour préparer le petit-déjeuner et sa nourriture du midi, ce qui l'autorise à ne se lever que vers sept heures puisque après cela, je la dépose en voiture à son boulot.

C'est ce que je vous disais : elle est pas belle la vie ?

Remarquez que c'est pas très grave, de toute façon je suis toujours réveillé bien avant que le réveil-radio me balance la météo dans les oreilles.


8 février 2019

Collé au mur

 

Ce matin, la radio nous informe que la police voit rouge.

Paraît que ça fait des mois qu'un tag (en vert et blanc) accusant la police d'assassinats orne le mur d'enceinte du palais royal de Laeken (la résidence du roi, pas son bureau qui lui est le palais de Bruxelles).

graffiti

La police se plaint du temps qu'on met à faire disparaître ce tag insupportable.

Destruction de pièce à conviction ?

C'est du propre ! (Si j'ose dire s'agissant de nettoyage...)


5 février 2019

Roule ma poule !

 

Tandis que dans la file de voitures je progresse lentement mais sûrement le long de la chaussée Romaine, la radio diffuse l'interview d'une charmante cycliste qui se plaint amèrement des aménagements inadéquats semant autant d'embûches mortelles sur le parcours des pauvres vélocypédistes.

Elle clôt d'une voix suave son intervention par un appel vibrant au partage courtois de la voie publique par tous ses utilisateurs.

J'aimerais quand même lui signaler que si quelques connards à deux roues peuvent (peut-être, au vu de leur comportement) encore aujourd'hui poursuivre  leur existence à grands coups de pédales, ils le doivent bien plus à mon attention qu'à leur mépris souverain des règles élémentaires de la circulation.

Ce qui ne m'empêche pas de les invectiver copieusement même si, comme me le fait très justement remarquer mon épouse depuis son siège passager, ils ne m'entendent pas (tandis qu'elle si !).


3 février 2019

La prochaine fois...

 

Quoi ? Un petit goût de déjà lu ? Que voulez-vous, c'est la vie ! Et la vie, c'est l'âge, et plus on avance en âge plus on radote (c'est quand même pas à vous que je dois expliquer ça).

Donc... depuis le temps* que je tapote sur des claviers d'ordinateurs pour les raisons les plus diverses,  je continue de le faire à deux doigts**.

J'aurais dû apprendre la dactylographie, ça m'aurait beaucoup aidé, rendez-vous compte : j'ai été éditeur du journal de mon unité scoute, de celui de la fédération, j'ai tapé des mémoires pour des étudiants, j'ai écrit (en dBase III) des programmes de gestion de garages et d'ateliers, j'ai rédigé des modes d'emploi d'appareillages, des programmes (en mathcad) d'exploitation de leurs résultats de mesure, des consignes de sécurité, des méthodes d'analyse, des compte-rendu d'expériences, des procédures techniques, des rapports de réunions, du courrier et je ne parle pas des blogs.

J'en aurais gagné du temps !

Et qu'est-ce que j'en aurais fait ? Ecrire encore plus ?

Et puis, y a deux problèmes :

  1.  Je n'allais quand même pas ôter le pain des bouches (par ailleurs charmantes) des filles du secrétariat
  2.  Jusqu'à présent, je pense plus vite que je ne tape, mais si j'en arrivais, comme ma fille, à un rythme de 80 mots par minute, aurais-je encore le temps de penser ?

 

* mon premier ordi, un TI-99/4A, date des années 80 (mais avant, j'avais des machines à écrire)

** Tout en tapant, je m'aperçois que de temps à autre, j'utilise un ou deux et même trois autres doigts, mais c'est difficile de taper tout en essayant d'identifier le doigt qui est en train de percuter la touche idoine du clavier (vous percutez ?)


1 février 2019

À la recherche du temps perdu

 

À l'époque, il n'y avait ni pluie, ni vent, ni neige...

Pour tout dire, il n'y avait strictement rien.

Et là  le temps a commencé.

Oh, pas un départ en fanfare, non, un simple frémissement du vide quantique derrière le mur de Planck.

Le "Fiat Lux !" ce serait pour un peu plus tard : 380.000 ans.

Avant ça, l'univers était opaque, comme un texte de Marcel.


Publicité
Publicité
Newsletter
30 abonnés
Publicité
Entre nous
Visiteurs
Depuis la création 201 956
Entre nous
Derniers commentaires
Archives
Publicité