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Entre nous

9 avril 2020

M'as-tu vu ?


Notre fille et ses filles, par la voie de leurs voix au téléphone, m'ont sommé d'installer Skype sur mon ordi, qu'on puisse communiquer par vidéo.

Sitôt dit, sitôt fait, le machin est là mais le processus de connexion me reste un profond mystère (sauf qu'à peine le truc installé, Amour sincère et Jacqueline Virginie désirent m'ajouter à la liste de leurs correspondants).

Mon poste de "travail" étant localisé dans un coin de la pièce, l'accès n'y est pas très aisé si on veut faire les singes à plusieurs devant sa webcam.

Celui de mon épouse étant un peu plus accessible, je lui propose donc d'acheter une webcam pour son PC également.

Sitôt dit...

Tous les sites de fourniture par colis de ce genre de matériel soit sont en rupture de stock pour cet article, soit sont des plus évasifs sur les délais de livraison (pour les délais de paiement, ils préférent néanmoins le direct).

Qu'à cela ne tienne ! Avec l'abnégation et le courage qui me caractérisent, je plonge sous le meuble de mon PC pour déconnecter et extraire de l'amas de fils la "queue" de ma webcam, puis je replonge pour la reconnecter sur le PC de mon épouse.

Là, je n'ai pas installé Skype : tou·te·s ses corespondant·e·s utilisent la version vidéo du Messenger de Fesse de bouc.

Moralité : j'ai plus de webcam (m'en fous, je ne l'utilisais jamais) mais j'ai Skype qui se charge automatiquement au démarrage de l'ordi et me bouffe de la mémoire pour rien.

Bon, ben, désinstallons !

skype

 


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8 avril 2020

Pour faire comme tout le monde (ou presque)


Je ne m'y suis pas pris tout de suite pour vous raconter notre vie confinée (à mon épouse, notre chienne et moi).

C'est sans doute que la chose ne présente guère d'intérêt, mais si elle vous titille malgré tout, commençons par situer le lieu de confinement.

Nous habitons un appartement au quatrième étage d'un immeuble faisant partie d'un ensemble de trois au sein d'une petite propriété. Il a deux ouvertures en façade : une vers l'ouest et l'autre vers l'est. Voyons à quoi ressemble le paysage extérieur.

Côté ouest (les photos sont prises alors que le soleil descend, donc à contre-jour, c'est tout-à-fait moi, ça !) :

P1090750

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Côté est :

P1090759

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P1090761

Voilà, je vous laisse digérer l'environnement extérieur (et le temps estival qui sévit pour l'instant). Pour le côté intérieur, faudra peut-être attendre un peu : à cause du confinement notre Portugaise préférée ne vient plus ranger l'appartement et je me demande si mon épouse va accepter qu'on vous le montre "en l'état".


3 avril 2020

Vocation (ter)


Dans son commentaire sous mon billet du 2 avril, mon neveu Joe m'enjoint de raconter comment est née ma vocation de boy-scout.

Il supposait sans doute que le "sauvetage" de mon voisin y était pour quelque chose, mais ce n'est pas le cas.

J'ai raconté ici mes premiers contacts avec le scoutisme dans une colonie de vacances organisée par l'employeur de mon père (le groupe Empain à l'époque) et animée par des routiers (en uniforme). C'est la première fois que j'ai rencontré ces mecs bizarres portant des noms d'animaux, je me rappelle encore quelques uns :

  • Ramier, qui m'avait fait découvrir la nature mieux que tous les cours de bio
  • Pivert, qui était champion du Hainaut au javelot
  • Éléphanteau, volumineux étudiant en médecine
  • Maki, un joyeux drille toujours la plaisanterie à la bouche
  • Zébu qui grattait lamentablement une guitare et ne connaissait qu'une chanson : Moi mes souliers de Félix Leclerc

Ces gaillards m'avaient fort impressionné et je rêvais moi aussi de faire du scoutisme, mais l'unité la plus proche se trouvait à Mons, un peu trop loin pour que je puisse m'y inscrire.

Dans la fièvre de mes dix ans, j'ai donc décidé de m'y atteler tout seul. J'ai embrigadé mes voisins pour constituer une mini-patrouille. Nous n'avions pas d'uniformes mais j'avais fabriqué des nœuds d'épaule et des foulards.

Nous avions élu comme terrain de jeu le petit triangle boisé situé entre la Haine, la canal du Centre et la voie de chemin de fer Mons-Charleroi.

C'est en rentrant de là que s'est déroulé l'épisode qui avait éveillé l'attention de mon neveu : le plus jeune des deux frères, plutôt que de marcher comme nous sur le replat de la berge s'amusait à circuler au ras de la pente de marne descendant vers la rivière et il a glissé.

Quand sa glissade s'est arrêtée, il était dans l'eau jusquà la ceinture et plutôt que de remonter calmement la pente, il se contentait de hurler comme un goret qu'il allait se noyer.

Pour arriver jusqu'à lui son frère et moi avons fait une chaîne (pour peu que deux maillons puissent constituer une chaîne) et en calant bien nos godasses dans la marne, lui s'accrochant à une pousse d'aulne et moi à sa deuxième main nous avons presque atteint son frère. C'est la hache que j'avais "empruntée" à mon paternel qui a fait l'appoint et à laquelle le pseudo noyé s'est accroché.

Les explications relatives au pourquoi de son état "humecté" auprès de sa mère ont mis fin à ma première tentative de scoutisme.


2 avril 2020

Supplément photo au billet du 1er avril


Suite à la demande générale, j'ai embarqué dans ma virée d'aujourd'hui un appareil photo. J'ai emprunté celui de mon épouse, moins encombrant et que je peux glisser dans la poche de mon (ma) parka en attendant l'instant fatidique. L'ennui, c'est que je ne le connais pas fort ou qu'il semble moins performant que le mien, ou les deux. Vous voudrez donc bien pardonner le flou artistique et les fautes d'exposition, j'ai utilisé le machin en mode automatique. Et ne me demandez pas d'emporter mon trépied la prochaine fois, c'est niet, tovaritch !

Vous pouvez cliquer pour essayer de mieux voir.

Aspect général :

P1020407

 

Plan rapproché :

P1020411

 

Gros plan sur une branche :

P1020409

 

Plus grand spécimen :

P1020415

 

Voilà, vous aurez remarqué que si les rameaux ne portent pas de feuilles, ils n'ont pas non plus d'épines, le mystère reste entier !


2 avril 2020

Les rêveries du promeneur (de chien) solitaire (13)


Y a pas que les fleurs blanches qui attirent mon attention au cours de nos promenades systématiques.

Depuis le début, un tas de "terre" blanche a accroché mon œil.

Il avoisine un autre tas, de fumier, lui. Ils attendent côte à côte que le "boer" du coin vienne les épandre sur un champ avant de labourer celui-ci.

C'est que ce minéral crayeux, j'en ai connu dans ma jeunesse lorsque j'habitais le long de la Haine.

Lorsque les terrassiers flamands se sont mis, comme je le mentionne dans le lien, à creuser le lit de la rivière (à l'abri de pales-planches, si vous vous inquiétez de savoir comment on peut creuser sous le niveau d'une rivière), sous la couche alluviale de charbon (que mon père appelait "schlamm"), ils ont entamé une couche de marne : un minéral blanchâtre et collant mélange de beaucoup de craie et d'un peu d'argile.

La présence de ce matériau expliquait l'existence de cimenteries dans les deux patelins qui encadraient le mien le long de la rivière : Obourg et Thieu.

Mon père, ce Flamand repiqué en Wallonie dans son jeune âge, le désignait sous son nom local : "marlette".

J'ai voulu savoir s'il était fondé d'utiliser ce vocable et j'ai découvert une annexe très intéressante d'une étude géologique de la région.

On y apprend en effet que la région est riche en craie et en marne, que la marne se dit marlette en wallon et que ses carrières s'appellent marnières ou marlières.

Marlière ! À l'athénée j'avais un condisciple qui s'appelait comme ça ! Il était Français et son père, vous savez quoi ?

Il était doyen de l'École des Mines de Mons !

Tout se tient !

Sauf que mon ami Marlière en rupture de la tradition familiale a fini dans le staff de la métallurgie grand-ducale.

Si vous êtes sages, je vous raconterai peut-être comment j'ai sauvé de la noyade René-Pierre, le fils de la concierge, qui ayant glissé sur ce matériau, s'était retrouvé dans la rivière.


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1 avril 2020

Les rêveries du promeneur (de chien) solitaire (12)


Depuis qu'avec le chien nous tournons en rond dans la campagne flamande, j'admire depuis le premier jour en bordure du Craetbos des arbrisseaux couverts de fleurs blanches. Je me suis ensuite aperçu qu'à l'entrée du champ il y en avait un beaucoup plus développé qui, à vue de nez doit faire dans les six à sept mètres de haut.

Dans ma candeur naïve, je les ai pris pour des aubépines, amenant immédiatement la question subsidiaire suivante : "Pourquoi donc ces machins sont-ils si tôt et si abondamment fleuris, alors que l'aubépine qui orne l'entrée de la propriété, malgré une exposition favorable, ne présente toujours aujourd'hui que des boutons encore bien refermés sur eux-mêmes ?"

Ce matin, j'ai donc examiné plus sérieusement ces explosions de lumière blanche. Zut, ils ne portent que des fleurs, pas la moindre trace de feuilles, alors que l'aubépine présente déjà un feuillage très développé. Cherchez l'erreur !

Le problème avec les rosacées arbustives, c'est que vous pouvez toujours essayer de le reconnaître via leurs fleurs !

Bon, j'opte pour des pommiers, on verra bien en fin d'été ce qu'il y aura comme fruits dessus !

Si je survis jusque là, bien entendu...


29 mars 2020

Ben v'là aut'chose ! (je sais, je recycle !)


En guerroyeur averti, je surveille attentivement l'ennemi.

J'espionne donc en silence les blogs de Patrice Louis, un zélateur de Proust que je soupçonne fort de porter des marcels à l'effigie de qui nous savons.

Aujourd'hui, il se propose d'écrire un roman policier où quelques personnages choisis défuncteraient victimes de madeleines empoisonnées.

On comprend la réaction de son éditeur : il serait mesquin d'ajouter quelques victimes éparses à la foule de celles que la lecture des textes de ce criminel ont déjà fait périr d'ennui !


28 mars 2020

Aaaargh !


Cet après-midi, je regardais une pièce policière enregistrée la veille.

Quand le machin se termine, je passe sur la troisième chaîne française, mon épouse est fan des jeux de l'après-midi.

L'ennui, c'est qu'il est trop tôt pour ces jeux  et je tombe sur l'émission de Julie Andrieux "Les Carnets de Julie" qui parcourt l'hexagone à la recherche de recettes du terroir.

D'abord, je n'aperçois qu'une dame versant du beurre fondu dans un mélange d'œufs, sucre et farine et j'apprends que je suis en train d'assister à la préparation d'une pâte à... Madeleines !

Mon regard glisse vers le bas de l'écran et je constate avec horreur que j'assiste à l'épisode de cette série intitulé "À la table de... Marcel Proust"

Vous remarquerez que la môme n'y va pas avec le dos de la cuiller et vous annonce sans sourciller, à condition que vous cliquiez sur le petit  haut-parleur en bas à droite de la vidéo, que Marcel est "L'inventeur de la Madeleine". Gonflée la gamine (et la madeleine aussi, accessoirement).

Et tous les intervenants d'apporter leur pierre personnelle à l'érection d'un monument supplémentaire à la gloire de l'homme qui se couchait de bonne heure quand il avait réussi à se lever.

Inutile de vous dire que le chien a dû attendre la fin du truc pour avoir droit à sa promenade !

Et tout ça, c'est la faute à l'Adrienne qui avait amorcé le déluge !


 

25 mars 2020

Allo ?


En me savonnant consciencieusement les mains conformément aux recommandations des virologues (ou virologistes, on dit bien biologistes mais hélas aussi pédagogues, le français, quelle embrouille !) et autres spécialistes pendant cinquante secondes, c'est long cinquante secondes, chronométrez ou comptez des crocodiles, vous verrez... je me dis que la note d'eau (douce) va être salée cette année !

lavage

 


22 mars 2020

Maria et Maria


Comment ? Le titre c'était "Viva Maria!" ? Je vois, vous pensiez à ce bon vieux film !

maria

Vous n'y êtes pas. Simplement, la semaine dernière j'ai eu affaire à deux Maria, c'est bizarre parfois les coïncidences !

La première, c'est cette gentille Portugaise qui, moyennant quelques titres-service, vient jouer les tornades blanches tous les jeudis dans notre appartement.

Nous la laissons faire tout à sa guise : quoi qu'elle choisisse comme programme, c'est toujours mieux que le temps béni où, quand le brol devenait démentiel, nous invitions des amis pour nous obliger à ranger un peu.

Coronamachin et confinement obligent, jeudi, elle nous a annoncé que c'était sa dernière visite avant la fin d'alerte. Alerte ! On peut dire qu'elle l'est ! Une tornade je vous dis...

La seconde (puisqu'il n'y en avait que deux), c'est cette ex-voisine dont j'avais mentionné l'existence aux débuts de ce blog.

À force de reporter de jour en jour la relation de notre relation, j'ai fini par ne jamais l'écrire.

Et voilà-t-y pas qu'au début de la semaine dernière, je reçois et ouvre la revue du Cercle d'Histoire Léon Mabile du Rœulx (je m'y suis abonné voici longtemps parce que ce cercle explore l'histoire des cinq anciennes communes de l'entité et parmi elles, celle où j'ai été le voisin de Maria : Ville-sur-Haine).

Le premier recto visible exhibe une photo de la classe unique de l'école primaire de filles de mon ex-patelin.

Maria T001

Une photo dont la légende stipule que Maria serait cette grande fille à la chevelure permanentée, le dos au mur, à gauche.

Mais je ne reconnais pas mon amie dans cette enfant, au demeurant charmante, mais qui me fait l'impression d'une élève du quatrième degré (là où l'on casait les élèves avant de les envoyer au boulot dès leurs quatorze ans).

Maria, c'est plutôt celle de l'extrême gauche (si j'ose dire pour la fille d'un élu du parti social-chrétien), cette enfant toute en sourire, comme dans ma mémoire. Enfin, je l'espère...


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