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Entre nous

16 avril 2021

Concours (ou con tout court)

 
Mardi soir (oui, je sais, je ne suis pas très vite sur la balle, mais j'ai pas que ça à foutre), à la télé, c'était la finale de The Voice Belgique. En réalité, ce concours s'adressait à la Communauté Française de Belgique*, pas à toute la Belgique.

Quatre candidat·e·s restaient en lice :

voice

Dans les méandres de l'écriture inclusive serait-il pensable de dire dans le cas présent "deux blanches et deux noir·e·s" ? (Répondez via les commentaires, je n'ai pas encore implémenté de système de vote, mais j'y travaille).

Le monde de la musique, pour échapper à l'image raciste qui lui colle à la peau depuis qu'il enseigne à tout va qu'une blanche vaut deux noires, s'est empressé d'élire comme voix de l'année le candidat de couleur.

Sans remarquer, semble-t-il, qu'il n'échappera pas pour autant à l'accusation de sexisme puisqu'il a choisi l'unique représentant mâle plutôt qu'une des trois filles. Il y avait pourtant une solution idéale...

Je l'ai toujours dit : trop de précipitation nuit (noire) !


* Ils auraient dû dire "Communauté Francophone de Belgique", mais ce sont des Belges, leur français n'est qu'approximatif. De toute façon, aujourd'hui, ils l'ont rebaptisée "Fédération Wallonie-Bruxelles", ce qui n'est pas plus correct puisqu'elle n'englobe pas les néerlandophones de la capitale.  Mais si c'était simple, ce ne serait pas belge.

 

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14 avril 2021

Y a Madeleine et Madeleine

 
Finalement, je n'ai pas rencontré tellement de Madeleine dans mon existence (les deux dont je me souviens, c'était en Bretagne), en dehors de celle de Marcel qu'on me sert au moins une fois par jour dans des émissions diverses, télé ou radio diffusées.

Quel foin pour un souvenir de rien du tout, arrivé une fois dans la vie de l'illustre !

Ce genre de phénomène, j'ai ça tous les matins en beurrant consciencieusement (c'est-à-dire en insistant bien sur les bords) les toasts du petit-déjeuner de mon épouse : c'est le moment où je pense à ma deuxième fille (vous vous rappelez ma deuxième fille ?).

C'est qu'à l'aube de son mariage, son mari portugais lui avait montré comment beurrer soigneusement ses toasts, espérant sans doute se les voir servir tout prêts à l'avenir.

La réponse a été directe "Je n'oserais même pas imaginer arriver à la même perfection, continue à les beurrer toi-même, moi j'en prendrai deux !"

Qu'est-ce que t'en dis, Marcel ?


 

13 avril 2021

Tiens, tiens, tiens...

 
Il semblerait que les Belges soient les champions du monde de la position assise soutenue*.

Du coup, leur société de cardiologie, pour remédier à ce trsite constat, lance un mot d'ordre :

Lève-toi et marche !

J'ai pas déjà entendu ça quelque part  ?


 * petit problème de constipation ?

 

12 avril 2021

Ah, Canalblog ! (suite)

 
Suite à mon billet d'hier, Emma, une participante au Défi du Samedi, m'a conseillé d'essayer EklaBlog.

J'ai donc fait un essai de transfert d'un blog "test" que je possède sur Canalblog.

Donc, après avoir créé un compte et un blog chez cet hébergeur, j'ai entamé le processus de transfert "automatique" proposé par lui.

Cette procédure nécessite  de désigner l'hébergeur d'origine, de renseigner dans une fenêtre l'adresse du blog originel et  de coller un lien vers le blog destination dans le premier message du blog à transférer (comme j'ignore si premier message se réfère au message vu en premier ou à celui d'origine du blog, j'en ai collé un sur chaque.

Quand j'ai cliqué sur le bouton "étape suivante" censé démarrer le processus de transfert, le machin m'a répondu "Adresse incorrecte". J'ai abandonné après une dizaine de vérifications.

Dommage, l'éditeur mis à disposition est très souple (donc si vous voulez créer un nouveau blog...)

Bref, je crois que je vais rester encore un peu chez Canalblog...


11 avril 2021

Ah, Canalblog !

 
Comme chantait Berthe Silva, c'est aujourd'hui dimanche.

C'est aujourd'hui dimanche et dimanche (mais pas que) oblige : Canalblog est aux abonnés absents.

Conséquence : je pense, pour la millième fois peut-être, à changer d'hébergeur de blogs.

J'ai des comptes un peu partout : 

  • sur Wordpress (où mon premier blog "Instantanés" a été transféré suite à la défection du système de blogs de Proximus), mais la maîtrise de son éditeur semble hors d'atteinte de mes capacités cérébrales et d'apprentissage
  • sur Blogger (la preuve) mais la foule semble se plaindre de la difficulté à y commenter
  • et même sur Skyrock mais ce machin s'adresse à moi en me tutoyant, style copain - copain et j'aime pas trop, ça me rappelle la campagne électorale d'un candidat homosexuel qui s'adressait à moi comme s'il était entendu que nous étions du même bord (remarquez que j'ai rien contre les homosexuels, c'est juste une question de ton)
L'ennui, c'est que si je change d'hébergeur, il me faudra organiser un jeu de piste pour permettre aux lecteurs de mes anciens blogs de me retrouver et il m'est impossible de transférer les billets anciens et encore moins leurs commentaires : Canalblog se refuse obstinément à aider au transfert de ses blogs vers un autre hébergeur : il s'assied sur mon contenu alors que d'un autre côté, il s'obstine à le rendre régulièrement inaccessible.
  
Ah, il est dur le métier de blogueur !
 
 

 
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9 avril 2021

À propos de graines

 
Madame Jaja, mon ex-collègue et toujours amie, m'a averti du décès de l'épouse d'Antoine, ex-collègue lui aussi mais un peu perdu de vue ces derniers temps.

Antoine, quel personnage étonnant ! D'origine libanaise, il était, contrairement à moi, hyper-qualifié pour le boulot qu'il faisait à l'époque. Jugez plutôt :

  • Master of Science, Université de Beyrouth
  • M.Sc (DEA) Liquid State Physics, Université Paris VI
  • Ph. Doc Physical Science, Université Paris VI
  • Post-Doc Polymer Science, Université du Massachussetts

Malgré ça, il a toujours refusé de posséder et encore moins d'utiliser un GSM. Même s'il parlait (et j'imagine qu'il les parle toujours aujourd'hui) huit langues : français, anglais, néerlandais, libanais, arabe, italien, espagnol et polonais.

Pourquoi diable polonais, me demanderez-vous.

Eh bien , parce que sa charmante épouse que j'ai eu l'occasion de rencontrer quelques fois lors de sorties au temps de notre activité commune était Polonaise.

Du coup, vous comprenez mieux ce que viennent faire les graines là-dedans : quand, à l'instar de la mère de ma bru, son épouse, en digne Polonaise, voulait réaliser un gâteau aux graines de pavot (Makowiec), c'est lui qui était chargé de les moudre. Manuellement, bien sûr !

Vous voyez le lien avec le billet précédent ?


7 avril 2021

Moi et ma grande gueule (ter, minimum)

 
Lors d'une des versions précédentes de ce titre,  je vous parlais du broyage de graines de lin au moyen d'un mortier japonais. Je vous montre la chose :

P1090884

Le problème avec les photos (et tout particulièrement avec celles que je prends) c'est qu'on y voit rarement ce que l'on veut montrer.

En effet, je veux expliquer que l'efficacité du broyage est gênée par deux choses :

  • la longueur du pilon est un peu faible par rapport à la profondeur du mortier si bien que sa prise en main est difficile et produit des crampes lorsque l'on veut augmenter la pression
  • le fond du mortier est plat et l'extrémité du pilon arrondie, si bien que le seul endroit où la friction est efficace se situe au début de l'arrondi joignant la paroi du mortier à son fond et se produit essentiellement via une poussée latérale, ce qui n'arrange rien aux crispations génératrices de crampes

Bien sûr, comme annoncé, ces deux détails ne sont pas clairement visibles sur la photo.

Vous aurez vu dans l'article précédent que je regrettais le matériel dont je disposais dans mon labo de diffraction X. C'est que là, les mortiers et leurs pilons étaient en agate et que le creux d'un mortier et l'extrémité de son pilon présentaient des courbures se répondant parfaitement, augmentant la surface de contact et permettant à l'effort de s'appliquer verticalement sur le dit pilon d'où moins de crispations !

Ennui supplémentaire, l'intérieur des graines de lin est huileuse, si bien qu'au fur et à mesure du broyage, la matière grasse se colle sur la paroi du mortier et affaibli grandement l'efficacité du broyage.

Là aussi, nous avions un truc imparable au labo : de petits récipients cylindriques garnis intérieurement de carbure de tungstène ( le fameux widia du bout des mèches à béton) et contenant quelques billes du même matériau. Vous introduisiez la matière à broyer dans le cylindre en compagnie des billes, refermiez le couvercle et fixiez l'ensemble sur un petit mécanisme orbital secouant vigoureusement l'ensemble dans tous les sens. Là, plus question de crampes du tout !

Ouais mais le côté huileux, me ferez-vous remarquer, fort à propos.

Facile ! Vous répondrai-je sourire aux lèvres : il suffit d'ajouter au mélange une portion de "carboglace" (de l'anhydride carbonique à l'état solide) qui refroidit l'ensemble et durcit la matière grasse ce qui facilite son broyage !  En fin d'opération, la matière se réchauffe et le CO2 redevient gazeux.

Merveilleux non ? Voilà pourquoi je regrette ce labo (et je vous parle même pas de ma patronne).

Bon, c'est pas tout ça, j'ai de la graine de lin à piler...


4 avril 2021

Cruel dilemme

 
Hier soir à la télé, alors qu'ordinairement il ne se passe rien, j'ai le choix entre le nouvel épisode de la série "Capitaine Marleau" et la première rencontre du Tournoi des six nations au féminin.

Encore sous l'emprise de la dernière participation de joye au défi du samedi et soutenu dans mon choix par mon épouse qui prétend ne rien comprendre aux règles du rugby même pratiqué par des femmes, j'opte pour la série policière.

La capitaine est pareille à elle-même. Je dirais même de plus en plus pareille à elle-même : si la moindre enquêtrice se comportait comme elle, elle ne ferait pas  un jour avant de se faire éjecter de n'importe quelle brigade de gendarmerie, fût-elle française ! Cela enlève évidemment beaucoup à la crédibilité du scénario.

Ce n'est donc qu'aujourd'hui que j'ai pu assister en différé au match entre les Galloises et les Françaises.

J'aurais pu écrire "France - Galles", mais la vanne était peut-être un peu trop facile même si le match s'est déroulé à... Vannes.

Autant, en bon Belge, je voue le quinze de France masculin aux gémonies, autant j'adore voir jouer "Les Affamées" !

J'ai pas été déçu, malgré un petit passage à vide en début de deuxième mi-temps, elles ont marqué huit essais aux pauvres Galloises, score final 53 à 0.

En plus, l'arrière* habituelle de l'équipe française, Jessy Trémoulière (élue l'an dernier meilleure joueuse française), est une sorte de copie conforme de ma petite-fille Émilie. Sauf qu'Émile ne joue pas au rugby, contrairement à Borys, le fils de ma bru, elle fait de l'équitation (quand elle ne joue pas maître-nageur).

Plus je le regarde, plus je trouve le rugby féminin enthousiasmant. Normal, me direz-vous : on ne se refait pas !


* Si la dénomination des postes de l'équipe du jeu à XV vous échappe, voyez ici.

3 avril 2021

Dino world

 
Il se tient au Palais 2 du Heizel une exposition sur les dinosaures.

Devant le succès, ils ont ouvert une extension dans le Palais 1 : COVID19 oblige, j'y suis allé hier recevoir ma seconde dose de vaccin.

Bien au chaud dans le troupeau, je n'avais jamais vu autant de dinosaures rassemblés au même endroit !


 

23 mars 2021

Ras le bol (de Banania) !

 
Déjà, je ne buvais que de l'Ovomaltine, un truc suisse dont les boîtes n'étaient ornées d'aucun tirailleur sénégalais, et même pas de cacao, malgré les insistances d'Annie Cordy.

Dans ces grandes fouilles que mènent quelques noirs pour détecter la moindre trace de malveillance à leur égard, y en a un qui a creusé vachement profond.

À la télé un ex-joueur de basket professionnel, au cours de son argumentation nous assène qu'il est vexant pour sa race que de nos jours on emploie encore une expression dégradante comme "travail en noir" !

Ouais, d'abord, c'est "travail au noir" et ensuite, vous savez d'où vient cette expression ? Je vous la colle :

Au Moyen Age, l'expression travailler au noir signifiait travailler dans le noir, la nuit. Cette activité était considérée comme hors la loi, tout travail devant être exercé à la lumière du jour. Cette idée de clandestinité, d'illégalité, est donc à l'origine de l'expression encore employée de nos jours.

Alors, vous pensez qu'il y avait beaucoup de noirs en Europe au moyen-âge ?

Oui, il y a eu quelques Maures...

Et vous le saviez, vous que Saint Maurice, patron du Saint Empire Germanique était... noir ? (Enfin, c'est ce qu'on raconte...)


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