Comme nous l'avions prévu, notre fils, le temps de trouver un créneau dans son emploi du temps surbooké, nous a emmenés au restaurant. Le jardin de l'Auberge Napoléon à Meise étant complet, il s'est rabattu sur "Les Potes en Toque" à Ganshoren.
Oui, ils ont une terrasse depuis toujours. Enfin, depuis que cette vieille fermette bien sympathique a été transformée en restaurant, j'imagine qu'avant, ce devait être l'emplacement du fumier, mais nous n'avons pas décelé d'odeur résiduelle !
On sert dans cet endroit une cuisine "de brasserie" de bonne qualité, c'est la moindre des choses, et copieuse, ce qui ne gâte rien. Notre fils trouve même la carte des vins intéressante, c'est dire si l'endroit est sympa.
Covid oblige, les tables son écartées de la distance légale dans une rangée et les rangées séparées par des panneaux de plexiglas ce qui permet quand même d'accueillir une soixantaine de personnes. Tous les convives se montraient très dociles dans l'application des consignes, à croire que ces dernières sont entrées dans les mœurs.
C'était agréable de se retrouver enfin quatre autour d'une table de resto et d'entendre Agata déclarer "C'est quand même bon le gluten!", elle pour qui nous avons pendant quelques années réalisé des menus "sans".
Pour une reprise en douceur, j'avais choisi en entrée un carpaccio de saumon à l'aneth et au citron vert avec Pinot Gris d'Alsace. J'aurais peut-être pas dû enchaîner avec les rognons de veau à la moutarde de Meaux arrosés d'un petit Morgon. Et encore moins, sans doute, clôturer par le baba au rhum.
Ceci explique sans doute pourquoi j'ai eu une nuit légèrement agitée où mon épouse et moi-même escaladions (en pure perte d'ailleurs) une montagne pour tenter d'échapper à un tsunami de première grandeur. Je me suis éveillé au moment précis de l'engloutissement où je constatais une fois de plus que ça ne m'aurait pas servi là non plus si j'avais appris à nager.
Dernier petit truc : j'ai adoré la déco de l'entrée des toilettes, en ces temps où la mention de la moindre boisson alcoolisée lors d'une émission télé s'accompagne immanquablement d'un appel à la modération (comme si j'en avais besoin !).