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Entre nous

2 juillet 2021

Tout faux !

 
L'origine de la sentence qui stipule que Dieu nous a donné deux oreilles et une seule bouche pour nous inviter à écouter plus que parler est incertaine. On l'attribue tantôt à un proverbe juif, tantôt à Zénon d'Élée et même à un certain Édouard Herriot.

Peu importe finalement : Dieu ne s'inquiète pas de telles basses considérations !

Dieu va à l'essentiel :

Si, dans sa grande sagesse, Il nous a donné deux oreilles, c'est bien sûr pour y accrocher nos masques !

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25 juin 2021

Bizarre !

 
Quand je pars avec le chien vers le Domaine des Trois Fontaines à Vilvorde, quand j'arrive au niveau du terminus des bus de la STIB, des panneaux de signalisation m'avertissent qu'en raison de travaux, la vitesse sera limitée à 50 km/h dans 200 m.

Effectivement à la sortie du rond-point d'entrée de l'hôpital militaire trône le panneau ad hoc.

Rien d'étrange me direz-vous...

Sauf que cette artère est située en région bruxelloise où la limitation de vitesse générale est de 30 km/h, sauf signalisation contraire.

C'est la première fois qu'on m'avertit que je vais pouvoir rouler plus vite dans 200 m !


23 juin 2021

Combien ?!?

 
J'ai trouvé sur un de mes comptes courrier (oui, j'en ai plusieurs) un SPAM m'annonçant qu'un Cheval de Troie (en informatique classique : trojan virus) avait été installé sur mon PC et qu'à défaut de paiement d'une rançon (en bitcoin) dans les 48 heures, il serait activé.

Je pense qu'il s'agit d'une arnaque et que si je ne paie pas, il ne se passera rien du tout. De toute façon, je ne peux pas payer : j'ai bazardé le message.

J'ai quand même fait scanner mes disques dur par mon antivirus actif : Avast et par un deuxième : Eset. Ils n'ont rien trouvé ni l'un, ni l'autre.

Par contre le second dénombre les fichiers au fur et à mesure qu'il les inspecte.

Et vous savez combien de fichiers il y a sur mon ordinateur (qui possède deux disques durs) ?

Je vous le donne en mille (c'est le cas de le dire)...

Six cent quarante-six mille sept cent trente-cinq !

Même moi j'ai été étonné, c'est vous dire...

 
Comment ?

Et s'il y a vraiment un Troyen (Achille par exemple) ?

M'en fous : nous avons trois autres ordinateurs. 


22 juin 2021

On dit ça, et puis...

 
Lorsque j'étais jeune et fringant, vous voyez si ça date, lorsque surgissait l'inmanquable discussion sur les problèmes d'endormissement et de sommeil, je proclamais avec assurance : "Même ma mauvaise conscience ne m'empêche pas de dormir !"

Je ne peux, hélas, plus en dire autant aujourd'hui...

Mais ma mauvaise conscience n'a toujours rien à voir avec ça !

Dieu sait pourtant si...

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18 juin 2021

Vous chantiez ? J'en suis fort aise...

 
Ce matin, en remontant en voiture après la promenade du chien, je passe de Musique3 où un gaillard évoque les aventures de Ludwig van avec l'une ou l'autre nobli... (quel est le féminin de nobliau ?) à la première chaîne radio et qu'acoustique-je ?

Non d'un petit boy-scout ! Ani couni chaouani ! Je n'avais plus entendu cet air iroquois depuis la fin des années septante (oui, je suis belge) lorsqu'il faisait partie du répertoire de la troupe des éclaireuses de mon unité !

C'est fou ce qu'on pouvait chanter, à la moindre occasion, dans cette unité ! Mais pourquoi diable une berceuse iroquoise ? Souvenir d'un temps où l'indianisme avait envahi le scoutisme avec ses totems, ses sachems et ses pieds-tendres ?

Remarquez que les filles chantaient aussi Hava Nagila et je pouvais difficilement les suspecter d'être d'ex-kiboutzniks nostalgiques.

Bah, laissons tout cela, l'important n'est-il pas de chanter ? Ensemble !


 

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4 juin 2021

Ça n'a pas raté !

 
Comme nous l'avions prévu, notre fils, le temps de trouver un créneau dans son emploi du temps surbooké, nous a emmenés au restaurant. Le jardin de l'Auberge Napoléon à Meise étant complet, il s'est rabattu sur "Les Potes en Toque" à Ganshoren.

Oui, ils ont une terrasse depuis toujours. Enfin, depuis que cette vieille fermette bien sympathique a été transformée en restaurant, j'imagine qu'avant, ce devait être l'emplacement du fumier, mais nous n'avons pas décelé d'odeur résiduelle !

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On sert dans cet endroit une cuisine "de brasserie" de bonne qualité, c'est la moindre des choses, et copieuse, ce qui ne gâte rien. Notre fils trouve même la carte des vins intéressante, c'est dire si l'endroit est sympa.

Covid oblige, les tables son écartées de la distance légale dans une rangée et les rangées séparées par des panneaux de plexiglas ce qui permet quand même d'accueillir une soixantaine de personnes. Tous les convives se montraient très dociles dans l'application des consignes, à croire que ces dernières sont entrées dans les mœurs.

C'était agréable de se retrouver enfin quatre autour d'une table de resto et d'entendre Agata déclarer "C'est quand même bon le gluten!", elle pour qui nous avons pendant quelques années réalisé des menus "sans".

Pour une reprise en douceur, j'avais choisi en entrée un carpaccio de saumon à l'aneth et au citron vert avec Pinot Gris d'Alsace. J'aurais peut-être pas dû enchaîner avec les rognons de veau à la moutarde de Meaux arrosés d'un petit Morgon. Et encore moins, sans doute, clôturer par le baba au rhum.

Ceci explique sans doute pourquoi j'ai eu une nuit légèrement agitée où mon épouse et moi-même escaladions (en pure perte d'ailleurs) une montagne pour tenter d'échapper à un tsunami de première grandeur. Je me suis éveillé au moment précis de l'engloutissement où je constatais une fois de plus que ça ne m'aurait pas servi là non plus si j'avais appris à nager.

Dernier petit truc : j'ai adoré la déco de l'entrée des toilettes, en ces temps où la mention de la moindre boisson alcoolisée lors d'une émission télé s'accompagne immanquablement d'un appel à la modération (comme si j'en avais besoin !).

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3 juin 2021

Ça c'est fait

 
Depuis des années que je promène le chien, (presque) chaque fois que j'arrive au coin de l'avenue de la Bugrane et de l'allée des Moutons, je me dis que je devrais photographier ce grand érable emmêlé à ce grand poteau d'éclairage en bois témoin d'une époque révolue (dans mon patelin en tout cas).

Hier, je l'ai fait, mais hélas, je n'ai plus pu prendre de photo d'ensemble :

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La tronçonneuse était passée par là !

Je n'ai pas assisté à la séance de découpe mais je suppose qu'on a dû amener sur place une de ces nacelles élévatrices qu'on utilise pour l'entretien de l'éclairage public.

Ça m'a rappelé que mon électricien de père, lui, escaladait ces poteaux de pin créosoté en utilisant une ceinture et des griffes en acier qu'il attachait à ses pieds. Il appelait ces derniers accessoires des "grimpettes", mais je n'ai jamais réussi à retrouver leur appellation française (s'ils en ont une).

Ici, on les appelle bêtement des griffes.

grimpettes


 

28 mai 2021

Leçons particulières

 
Les aventures de l'Adrienne et son Léon m'ont fait souvenir du temps de mon école primaire.

À l'époque, il n'y avait pas, comme aujourd'hui, d'épreuve de fin de niveau externe et obligatoire. Néanmoins, on organisait dans chaque canton une épreuve de fin d'études primaires réputée difficile et baptisée, ô joie, l'examen cantonal.

Cette épreuve n'était donc pas obligatoire et les instituteurs des diverses écoles communales ne poussaient à s'y inscrire que leurs meilleurs élèves, inutile d'avoir l'air con, n'est-ce pas...

Quand je suis entré en cinquième primaire, mon instituteur (une espèce de génie de l'éducation dont je vous ai déjà parlé et qui menait de main de maître l'instruction parallèle des six niveaux) s'est mis en tête de me faire participer à cette épreuve à la fin de l'année scolaire, si bien qu'après ma journée de classe normale, il m'emmenait chez lui (c'était pas loin : son logement de fonction communiquait avec l'école) pour me faire ingurgiter en supplément la matière de la sixième année.

Il m'avait sans doute pris pour une sorte de surdoué alors que j'étais bêtement curieux de tout et doté d'une bonne mémoire. Faut dire qu'au milieu de quelques gamins dont le rêve était de finir porion dans un charbonnage ou laboureur à traction chevaline comme leur fermier de père, c'était pas très difficile de passer pour une lumière.

Bref, j'ai eu du boulot pour l'année et mon instit a pu me conduire dans sa quatre chevaux Renault (celle qui servait à nous montrer comment fonctionnait un moteur à explosions) dans une école d'Houdeng-Aimeries où avait lieu l'examen.

J'ai pas fini premier mais presque et il avait l'air satisfait. Moi, ça ne m'a pas servi à grand chose : j'aurais pu entrer directement à l'athénée mais mes parents ont jugé que j'étais trop jeune et j'ai donc effectué normalement ma sixième primaire. Comme je n'avais plus rien à étudier, c'est moi qui ai aidé le maître à apprendre à lire, écrire et calculer aux première et deuxième années.

J'aurai fait de tout dans ma vie !


26 mai 2021

Quel est le féminin de successeur ?

 

Ce matin, je consultais un lien reçu via le site des retraités où le Boss dont je vous parlais dans mon billet précédent explique les objectifs de sa politique du personnel.

Incidemment, cela m'a fait tomber sur une autre vidéo laquelle est à l'origine de ma question.

Logiquement, comme successeur n'est ni un poste ni un titre, il  devrait conserver son genre propre soit le masculin. Certains (et surout certaines) vous objecteront des cas comme "Machin et Truc, successeur" où le statut de successeur est ambigu, etc... Ce qui donne naissance à successeure et même successeuse (non, j'ai pas vu successerice). Mais laissons cela !

Je vous montre cette vidéo parce  que j'y ai découvert avec bonheur que la personne qui occupe actuellement mon ancienne fonction de RAQ (Responsable Assurance Qualité) du département Analyse est une femme ! Et quelle femme : Patrizia !

J'avais bien fait de l'inviter au resto pour mon départ à la retraite ! (Sa voisine blonde, c'est Greta, mon niveau +1 de l'époque).

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23 mai 2021

Le Boss

Kadri

Vous connaissez cette charmante dame ?

Non ?

C'est Ilham Kadri, le Boss ! Y en a qui disent CEO, d'autres PDG, mais le Boss, je trouve ça plus évocateur.

Le Boss de quoi me direz-vous... eh bien le Boss actuel de la société où j'ai exercé mon dur labeur (mouarf !) tout au long de ma carrière : Solvay.

Voilà, la boucle est bouclée. En fait de diversité (elle préfère équité), on ne fait pas mieux : une femme, franco-marocaine (et réciproquement), à la tête d'un groupe chimique  de 23000 personnes à travers le monde. J'adore !

Elle est là depuis 2019 et ça craint, comme on dit aujourd'hui. Et si j'en parle aujourd'hui, c'est parce qu'il y a quelques jours, on l'interviewait sur Matin Première, une chaîne radio belge. C'est ici, mais ne traînez pas, je crains que le lien ne soit pas permanent (et je ne suis même pas certain qu'il soit accessible hors Belgique).

Je dis que la boucle est bouclée parce que pendant mes vingt premières années de boulot, le personnel des laboratoires était exclusivement masculin (en dehors de deux universitaires au département documentation et brevets, les filles n'étaient présentes que dans les secrétariats et à l'infirmerie si l'on peut qualifier Tante Yvonne de fille). Et puis, avec la loi anti-discrimination (et dieu sait si chez Solvay, la loi, c'est la loi), le virage s'est amorcé : des femmes ont commencé à apparaître un peu partout et à tous les niveaux, tandis que disparaissaient parallèlement les affiches de pinups ornant les locaux.

Aujourd'hui donc, même le boss est une femme, c'est pas trop tôt !

Mes vingt dernières années de "travail" sont passées comme un rêve : travailler avec des femmes, c'est le rêve ! Je l'ai répété souvent à mes collègues du sexe prétendu faible, même si j'avoue avoir parfois susurré à l'oreille de l'une ou l'autre : "Les cauchemars sont aussi des rêves..." mais c'était manière de rire : on m'avait engagé pour ça.


 

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