Tout ça pourquoi ?
L'autre jour à la radio on interviewe un certain Léo Grasset à propos de son bouquin (édité chez Flammarion...) :
Selon cet individu, nous ne serions que des sacs à transporter l'ADN et voués à la destruction une fois celui-ci transmis.
Intéressant !
Je me précipite donc sur le net pour tenter d'en trouver une version Epub, gratuite si possible.
Bien vu ! Le machin n'existe qu'en version papier. Comme je ne fréquente plus les bibliothèques publiques (mon dernier accès à ce genre d'institution remonte à l'époque du travail de fin d'études secondaires de ma petite-fille Émilie, aujourd'hui kinésithérapeute après un petit détour chez les apprentis vétérinaires), j'ai dû me fendre d'une grosse vingtaine d'Euros pour me le faire expédier par la FNAC.
Je suis en train de le lire et j'en suis à un passage sur l'apparition et l'amélioration des organes visuels ("yeux" pour ceux qui parlent normalement) et singulièrement des cônes chers à Madame Chapeau.
Je vous confie quelques mots glanés à cette occasion : chiton, Anablebs, sténopé (celui-là, je connaissais), ocelloïde (celui-là, je devine), etc
Et tout ça me ramène à la promenade du chien qui est une chienne de ce matin : vais-je encore devoir enregistrer ce nouveau vocabulaire (inutilisable dans une conversation honnête) alors qu'en foulant des pieds l'herbe de la prairie me revenaient les carex, folle avoine, fétuque, chiendent et autre brome stérile qui encombrent déjà ma mémoire et que je serais bien en peine de reconnaître aujourd'hui (faut dire que l'identification des graminées, c'est pas de la tarte, même armé de mon compte-fil).
Je crains fort que le sac de transport d'ADN que je suis selon Léo soit trop rempli de choses inutiles récoltées au fil des ans et finisse par éclater.
Oui, tout ça pour ça !
Dirty Biology !