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Entre nous
7 avril 2010

Nameur po tot

La semaine dernière, un bout d'émission télévisée était consacré à une exposition reprenant des œuvres de Gustav-Adolf Mossa. Mon épouse avait cru déceler une forte parenté entre ses peintures et celles de Khnopff et de Klimt. Comme elle adore ces peintres symbolistes, je lui ai proposé d'aller voir ça de plus près.

Nous nous sommes donc rendus ce matin à Namur pour visiter cette exposition du musée Félicien Rops. Ceci nous a permis de revoir le musée en plus de l'exposition temporaire et, une fois n'est pas coutume, le célèbre "Pornocratès" n'était pas en prêt pour l'une ou l'autre exposition lointaine, ce qui nous a permis de le voir "en vrai".

Rops2

Voilà pour Rops. Si un béotien tel que votre serviteur connaît bien évidemment Klimt et Rops (et même Khnopff, étonnamment)  il ne savait absolument rien du Niçois Mossa.

On pourrait le définir comme un symboliste tardif. Tout en ne pouvant nier le lien entre son œuvre et celles des grands symbolistes, on y trouve une sorte de maniérisme et un goût pour la profusion de détails. Allez, je vous montre la couverture de l'opuscule associé à l'exposition de ce peintre obsédé par Salomé et un tas d'autres héroïnes fatales.

Mossa001

Tout cela pour la somme modique de cinq euros, soit un peu plus de la moitié du prix du parking de l'hôtel de ville, lequel parking ferme à dix-neuf heures. Quels couche-tôt ces Namurois !

Rops001

En sortant du musée, nous sommes allés déjeuner dans un restaurant à la carte peu fournie mais des plus engageante. Deux choses étranges : son nom  "Le Pâtanthrope" (tous les plats contiennent une variété de pâtes) et le fait que le menu du midi, absolument identique à celui du soir, est proposé à un prix nettement plus bas.

Ah oui... ! Le repas était à le mesure de nos espérances, c'est vous dire s'il était parfait !


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5 avril 2010

Familles je vous...

Hier, nous avons rendu visite à la petite-cousine de mon épouse. Elle a une grosse peine de cœur et Françoise, n'écoutant que le sien, qui est grand, est allée lui porter le réconfort de son amitié.

La famille de mon épouse a toujours été un sujet d'étonnement pour moi. En effet, avant le décès de certains d'entre eux, j'avais personnellement seize cousines et cousins germains dont je ne rencontre que certains et de façon tout à fait épisodique. Mon épouse, elle, en a... une : Claire.

Pour compenser, elle fréquente donc des niveaux plus éloignés de sa famille comme cette petite-cousine, au demeurant charmante : Francine.  Je vous montre ces trois personnages, de droite à gauche par ordre d'âge et de taille : Françoise, Claire et Francine. Ouais, vous avez raison, c'était pas hier !


Cousines


Tout ça m'épate parce que moi, je n'ai jamais rencontré de personne équivalente dans ma famille sauf une fois vers mes quinze ans, du côté de ma mère, une rouquine somptueuse  dont j'ai oublié le prénom.

Faut dire que la famille de ma femme est restée groupée dans un seul village, alors que la mienne est dispersée aux quatre coins du pays (ma cousine Anne a même vécu aux Philippines, c'est vous dire).

Hier, nous sommes donc allés passer la journée en compagnie de Francine. Le midi, alors que nous déjeunions dans un restaurant vietnamien d'Ath, mon regard s'est porté vers l'extérieur de l'établissement, au travers d'une fenêtre située dans la salle contiguë à la nôtre et là, j'ai vu...

Allez

N'est-ce pas merveilleux ?


23 mars 2010

C'est la saison

C'est la saison des congés pédagogiques.

Vendredi, c'était congé à l'école d'Emilie. Nous sommes donc allés la prendre chez elle le jeudi soir et, tant qu'à faire, nous l'avons emmenée chez Al Peperone où elle a dégusté un vitello tonato et un gratin d'aubergines accompagné de pâtes.

Aujourd'hui, c'est au tour de Louise. Mon épouse lui avait promis qu'à cette occasion, nous l'emmènerions au "Quick", ce haut lieu du Fast-food.

Cela n'a pas empêché Louise, dès vendredi de demander si le "chinois" serait ouvert le lundi soir. Comme je lui répondais qu'il l'était effectivement mais que nous devions déjà aller au Quick le mardi et qu'on n'allait pas l'emmener deux fois au restaurant, elle a argué qu'on y avait emmené sa sœur le jeudi soir et que nous ne manquions jamais de proclamer haut et fort que le Quick n'est pas un restaurant.

Grâce à cette logique imparable, c'est la charmante patronne du "Mandarin chinois" qui était heureuse hier soir.

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Edit de 14:45

Et pour que vous ne doutiez pas de mon héroïsme, je vous ai ramené le ticket (de caisse, n'allez pas croire que j'ai eu un "ticket" avec la serveuse).

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9 mars 2010

Restrictions

Samedi, mon épouse avait invité quelques-unes de ses amies de son atelier de peinture sur soie. Tant qu'à faire, elle avait également convié les éventuels conjoints des dites amies. Nous étions donc dix à table.

Ce qui fait le charme de Françoise, c'est l'attention qu'elle porte aux autres. Elle a réussi à concocter un menu agréable et apprécié par tous en tenant compte

- des diabétiques
- des adversaires des légumes racines
- des qui ne supportent pas les oignons
- des allergiques à l'ail
-  ...

Souper « Villa » le 6 mars 2010

Mises en bouche

Mousse de sardines
Céleri blanc à la mousse de roquefort
Œufs de caille en cocotte sur lit de courgettes
Soupe de fenouils au crabe
Mini carpaccio de bresaola

Entrées

Salade d’épinards aux oranges et crevettes grises
. . .
Chicons gratinés au saumon fumé

Plat

Magret de canard, pommes caramélisées au jus de pommes
Pommes de terre sautées à la graisse de canard

Dessert

Terrine d’agrumes

Moi je n'ai eu qu'à

- retrouver des photos de tous les participants , les recadrer en 10 x 15 et les imprimer avec le menu au verso pour que chacun(e)  sache à quoi s'attendre et trouve sa place à table
- remplacer le vin par de la bière ou de l'eau selon les cas (et encore, l'amatrice de bière a finalement opté pour un verre de Marsannay, c'est encore moi qui vais devoir me farcir la Ciney brune, je déteste la Ciney brune !).

Evidemment, quand ils ont vu l'étiquette du vin rouge (un étonnant Alentejano bien aéré en carafe), les buveurs d'eau ont eu comme un regret.


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8 mars 2010

Musique maestri !

Dans ma jeunesse, j'étais fermé à la musique dite "sérieuse". Je ne jurais que par le Jazz. Jusqu'à ce qu'un beau jour, je tombe sur un vinyle intitulé "Bach street" où une petite formation de jazzmen interprétait des œuvres de Bach, je l'ai donné à mon fils en même temps que tous mes vinyles à l'occasion de notre déménagement.

Ce disque fut comme une révélation : on pouvait faire swinguer cette musique, on l'aurait dite faite pour ça, même. Après quelques temps, j'ai acheté un disque reprenant certains des morceaux de Bach Street mais interprété par une formation classique. Il m'a servi à une étonnante démonstration. Je faisais écouter Bach street à une amie de mon épouse qui trouvait que le tempo était un peu rapide. Manque de bol, il était encore plus soutenu dans l'enregistrement classique !

Je suis devenu avec le temps (merci Harnoncourt !) un fervent de musique baroque, je trouve qu'elle va bien au versant scientifique de ma personnalité parce qu'une extrême rigueur préside à  sa composition. Je n'écoute pour ainsi dire plus que ça, de Buxtehude à Zelenka, de Froberger à Muffat.  Le jazz m'est passé avec  le free jazz et Sun-Râ.

Hier, j'ai résolu d'écouter Bach, tout Bach. Enfin, Jean-Sébastien hein, pas toute la famille !

Cela fait quelques années maintenant qu'une édition complète de ses œuvres dormait dans un coin. J'en ai entamé l'écoute (je suis au deuxième CD sur cent-cinquante-cinq ) le problème, c'est que je les écoute dans l'ordre du coffret et qu'ils les ont classés par genre.

Donc pour l'instant j'en suis aux concertos brandebourgeois entamant la série des œuvres orchestrales et de  la musique de chambre. Les concertos Brandebourgeois, c'est bien, ce sont des pièces diversifiées, une sorte d'extrait promotionnel des possibilités créatives de Bach à destination d'un mécène possible.

Après, ce seront les œuvres pour cordes puis celles pour clavier. Jusque là, ça ira.

Ce que je crains le plus c'est la longue traversée des soixante CD de cantates suivie de celle des œuvres vocales.

Après,  il restera les pièces d'orgue, j'adore.

Bon, à l'année prochaine... peut-être !

Bach


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1 mars 2010

Françoise

Samedi, mon épouse et moi-même sommes allés fêter notre anniversaire de mariage dans un restaurant japonais de Bruxelles, le Samouraï.

 

45002

 

Comme cela faisait bien des années maintenant que nous n'y étions plus allés, nous avons opté pour un menu très complet, question de nous immerger dans cette cuisine étonnante et raffinée. Nous avons même poussé la conscience gastronomique jusqu'à l'accompagner de Saké froid, bien qu'ils disposent d'une excellente carte de vins exclusivement français.

Je vous entends d'ici :

Combien ?

Et je suis bien conscient que vous vous foutez  comme de votre première culotte du montant de l'addition et je vous réponds donc :

 

Quarante-cinq

Je vous entends toujours (Val&rie en tout cas) :

une photo, une photo !

45mar

 

Voilà, vous êtes heureux ?

Moi aussi, depuis quarante-cinq ans et même plus : nous avons été fiancés cinq ans et nous nous connaissons depuis la naissance de mon épouse (je suis de cinq mois son aîné).

Je ne vais pas vous faire (pas cette fois-ci en tout cas) l'historique de notre relation je vais vous dire un mot de cette étonnante personne qu'est Françoise. Cela fera d'elle une personne étonnée : ce n'est pas mon genre de chanter ses louanges. Et pourtant...

Voilà : elle est (presque) parfaite !

Même que des fois, ça m'énerve ! C'est pas une preuve ça ?


8 février 2010

Trop vieux

Cela faisait bien longtemps que je ne m'étais plus frotté au monde des noctambules.

Vous vous rappelez peut-être que dans une autre vie j'ai été scout. Voilà-t-y pas que deux ex-cheftaines guides de mon ex-unité nous convient, mon épouse et moi-même à participer à la fête d'anniversaire d'un ancien comparse de cette aventure.

Rendez-vous samedi à vingt heures dans un bowling flambant neuf aux frontières de notre capitale, un seul niveau, trente-six pistes, structure en béton.

Je ne me rappelais plus vraiment le bruit éclatant du choc des  billes sur les quilles suivi du chapelet de petits échos rapides provenant des quilles s'abattant en cascade.

Je ne me rappelais plus le brouhaha sourd et obsédant des conversations qui va crescendo puisque chacun parle de plus en plus fort pour couvrir le bruit de fond.

Je n'ai pas participé à la partie. Depuis une hernie discale et un ligament de genou déchiré, j'évite ce genre d'activité. J'ai donc pu contempler à loisir le spectacle autour de moi, mon verre à la main. Cela faisait aussi longtemps que je n'avais plus bu deux bêtes pils à la suite.

Au début, il y avait une majorité de familles qui achevaient leur partie avant d'aller coucher les enfants. Puis au fil du temps le public s'est modifié.  Le machin ne désemplissait pas.

Vers vingt-deux heures une sorte de brume légère s'est répandue sur les pistes, l'ambiance est devenue de plus en plus sombre, l'éclairage brillant des pistes a été progressivement remplacé par un éclairage fluo, des faisceaux lasers se sont mis à décrire d'étranges courbes et une musique n'ayant rien à envier à celle des discothèques a éclaté. Là, plus du tout moyen de se comprendre sans hurler.

Dans le "box" suivant le nôtre, trois couples d'origine nord-africaine (dont une jeune dame au visage  souriant portant le voile). Une de ses compagnes, une beauté à la chevelure de jais, se lève et au lieu de prendre une bille pour participer à la partie, se ceint les hanches d'un foulard bleu bordé d'une cascade de sequins.

Sur la piste d'élan , elle se met à danser sur un rythme endiablé, son déhanchement rapide faisant tressauter et voler les petites pièces métalliques, révélant une pratique assidue de la danse orientale (que nous appelons communément danse du ventre). Tout à la fois déchaînée et lascive, quel spectacle !

Seul petit bémol : elle interrompt régulièrement le mouvement harmonieux de ses bras pour rabattre d'un geste vif son teeshirt sur son nombril qui commence à se découvrir. Peu après, ils ont quitté les lieux. Dommage.

Partageant le même box que nous, une famille en provenance des pays de l'Est : quatre mecs, deux femmes, deux jeunes garçons. D'un sans-gêne total, les enfants débordant sur notre piste d'élan à chacun de leurs lancers, les mecs vêtus de teeshirts Armani portant gourmettes et colliers en or massif et carburant au whisky (pas trop classe le whisky : un vulgaire blend de chez Lawson) ils ont même renversé une partie de leur bouteille sur les chaussures de l'un d'entre-nous.

Bref, enivrante soirée.

Nous avons quitté l'endroit un peu après minuit, ça ne désemplissait toujours pas, au contraire. Apparemment, ce n'est pas la crise pour tout le monde...

En sortant de là, nous sommes allés manger un bout dans une gargote locale. Cela faisait aussi une paie que je n'avais plus erré dans Bruxelles à la recherche d'un resto ouvert après minuit. Et je peux vous assurer d'une chose, c'est pas demain que je recommence !

Par contre, mon épouse a convié à dîner pour un de ces soirs les deux joyeuses organisatrices de cette petite virée. Va falloir avertir les voisins : elles sont totalement déjantées et ont le rire aussi tonitruant que fréquent.

Autre charmante soirée en perspective, donc.

J'aurais dû demander ses coordonnées à la danseuse orientale.

sequins2


20 janvier 2010

Photo

Hier, tandis qu'elle part pour son atelier de peinture sur soie, mon épouse m'envoie chez le libraire chercher une carte "avec un cheval ou des chevaux" à expédier à Émilie qui participe à un séjour scolaire dans un centre ADEPS.

Chez le libraire, point de carte ad hoc.

Elle m'avait aussi dit "S'il n'en a pas, tu pourrais photographier la peinture qu'Émilie avait réalisée avec son amie pendant les vacances".

En mari soumis que je suis et comme il n'y a guère de lumière par ce matin gris, me voilà donc obligé de sortir le pied de l'appareil photo et de m'exécuter. Vous ne pouvez pas imaginer ce que c'est de photographier l'image pâle figurant sur le support diaphane qu'est un léger voile de soie. Après quelques essais, j'obtiens ceci :

carte

Ce matin, faisant pivoter mon siège vers la fenêtre, je tombe nez à nez avec un rayon de soleil, le premier depuis des jours et des jours (rassurez-vous, ça n'a pas duré).

Je me dis que je vous montrerais bien ce que je vois assis dans cette position. Comme j'ai remisé le pied dans un endroit plus accessible que la veille, je vais le chercher, y fixe l'appareil, règle le zoom pour avoir à peu près le même angle de vue que mes yeux et clic, full automatique, et voilà ce que j'obtiens :

100120_0006

Ah, la photo ! On croit que c'est un truc factuel, comme dirait l'auditeur que je fus...

Eh bien pas du tout ! Moi, quand je regarde la même vue, je vois les détails de l'intérieur de la pièce en plus du spectacle extérieur.

Alors : manque de dynamique du détecteur digital ? Travail de correction intense de mon unique neurone ? Je ne sais trop. Toujours est-il que pour vous permettre de vous rendre à peu près compte de ce que je vois de mon siège, j'ai dû y aller d'un petit coup de flash obligé pour éclairer un brin l'avant-plan :

100120_0007

Croyez-moi, la vie n'est pas simple !


31 décembre 2009

Bonne année

Alors, je vous colle un lien vite fait, vous remplacez 2009 par 2010 et... le tour est joué !

J'espère que si ça n'avait pas dû fonctionner tout à fait l'an dernier, ça le fera cette année !

Bisous à toutes et tous, gui oblige...


gui


17 décembre 2009

Et voilà !

Je classe ce billet dans la catégorie "A chaud" parce que ça se passe ici et maintenant, mais en réalité, cela fait cinq jours qu'il gèle et aujourd'hui, il a neigé tout l'après-midi. Alors, à chaud...

Conclusion : il y a six centimètres de neige.

091217_0002

Comme ça ne fait qu'une semaine qu'on nous l'annonçait cette neige, les services de la voirie de mon merveilleux patelin - qui se pousse du col en se prétendant la capitale de l'Europe - ont été pris de court, les pauvres. Moralité : c'est la pagaille générale en ville et alentour.

Mon épouse qui avait conduit Emilie chez l'orthodontiste de l'autre côté de l'agglomération a dû, au retour, abandonner la voiture aux environs du pied de la montée qui mène vers notre nouveau domicile. C'est bête, parce que la concierge s'est esquintée à dégager l'entrée du garage sous le bâtiment.

Son père va venir chercher Emilie qui a cours demain près de chez elle alors qu'elle dort ici depuis le début de la semaine pour cause de congé pédagogique. Ils vont rentrer à pied puisque les transports en commun (les voitures de demain, comme dit leur pub) sont bloqués. Il va être beau demain !

Louise, elle, prendra la relève ici, puisque son école se trouve là où ma femme a abandonné la voiture. Comble, demain sa classe va... patiner ! Le ridicule ne tue pas.

Ils vont encore mettre ça sur le compte du réchauffement climatique. Peut-être même  le classer parmi les dégâts collatéraux de la grippe AH1N1.

Six centimètres de neige et on se croirait au pôle nord !

Et il y en a qui se moquent des Suisses !


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