Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Entre nous
12 mai 2023

Hier

 
Hier donc, j'ai fait la bise à Miss Belgique !

Enfin... future. C'est la fille d'une amie de la mienne. Cette amie est coiffeuse et de temps à autre, elle débarque pour coiffer toute la famille (sauf moi) après quoi on se fait un petit souper (sans chandelles).

Durant le repas très informel (un tas de préparations où l'on peut puiser au choix) Louise et la Miss (grande amatrice de "Tête de Moine") essaient de trouver une date pour aller voir ensemble le spectacle de Loïc Nottet (quelle drôle d'idée, que peut-on trouver à ce pseudo Jarousski...), quand Louise découvre sur le smartphone greffé à sa main gauche que Stromae annule la suite de ses prestations.

Bizarre, je le savais déjà depuis le matin : le Maestro est dans le Maelström !

Je ne trouve rien d'étonnant à cela : chanter chaque jour ou presque les trucs déprimants qu'il nous balance, ce ne doit pas être de nature à vous remonter le moral.

Enfin, je dis ça, je dis rien, hein !


 

Publicité
Publicité
7 mai 2023

Stupeur et tremblements

 
... écris-je, plagiant honteusement l'Adrienne et, par voie de conséquence, une autre de mes compatriotes connue surtout pour son rire inimitable.

9782253150718-001-T

Mais venons-en aux faits...

Hier, assis au côté de Malgorzata (dites plutôt "Gosia", c'en est le diminutif) le dos à la fenêtre du restaurant où notre fils et Agata nous avaient conviés mon épouse et moi, j'ai soudain vu se déplacer une chose noire dont la forme générale, allongée autant qu'annulaire, m'a immédiatement évoqué ces appareils purificateurs d'air que vous vendra pour une somme dérisoire cet industriel bien connu dont la devise est "d'acheter chez ceux qui l'ont fait" .

dysonJ'ai donc pensé que la chose se déplaçait à travers le resto pour en purifier l'air et favoriser la zénitude de la clientèle, même si le dit resto n'est pas japonais (bien qu'un petit encart de sa carte propose quelques sushis, sashimis et autres nipponneries), il est chinois.

Bernique !

Le machin est venu se ranger à la porte des cuisines. La serveuse de l'endroit y a chargé des plats et des assiettes et, d'un tapotement du bout de ses doigts délicats, l'a expédié avec tout cela vers la table ad hoc, épargnant à son corps frêle des efforts inutiles.

Une desserte électro-motorisée à commande digitale et itinéraires préenregistrés ! On n'arrête pas le progrès !

Agata a filmé la chose mais on ne voit que l'épaisseur de l'anneau :

Faut dire que la mode moderne de servir dans de vastes restos de pointe des dosettes de denrées délicates au centre d'assiettes monstrueuses n'épargne guère les bras du personnel de salle.

La dite serveuse nous a expliqué dans la langue locale que n'ayant pas trouvé ici cet étrange équipement, elle l'avait fait venir directement de Chine !

Puisque cela semble vous inquiéter, la langue locale était le néerlandais, le restaurant se situe en effet dans le patelin de la bière au Phénix :

grimbergen-fond

Grimbergen, célèbre pour son abbaye de Prémontrés et son passé houleux, est un de ces patelins néerlandophones ceinturant la région bruxelloise qui pour contrer l'expansion du domaine francophone se sont dotés de règlements coercitifs sur l'usage des langues dans le domaine public.

Il est interdit d'y utiliser autre chose que le flamand, et surtout pas le français, dans les relations commerciales parlées ou écrites. Il y a même (eu?) dans certains un service où dénoncer les contrevenants. Bienvenue en Flandre !

Deuxième source de stupeur pour moi donc : si la serveuse s'adressait bien à nous en néerlandais, la carte était bilingue ! Et quand, dans la pure tradition des "chinese restos" (comme on dit par ici quand ce n'est pas "chinuse") , j'ai donné le numéro de mon ti pan de grosses crevettes en disant "trente et un" (au lieu de "een en dertig"), la mignonne a répété "trente et un" en notant dans son carnet.

Ah, mes enfants, la Flandre chinoise n'est plus ce qu'elle était !

Je me suis bien gardé d'intervenir. Et d'ailleurs, on était samedi, les bureaux étaient fermés...


 

30 mars 2023

Bon voyage !

 
Une étrange épidémie sévit dans notre immeuble : les gens le quittent ! (Bon, ils sont vite remplacés par d'autres, mais...)

Vous me direz : "Logique, ils craignent la contagion !" à quoi je répondrai : manière bizarre d'éviter une maladie qui consiste à précisément à quitter l'immeuble...

Il y a même un foyer d'infection au deuxième : à la mi-février c'est la dame habitant dans notre colonne qui s'en est allée, samedi ce sera une de ses voisines de palier : une charmante petite dame, veuve depuis peu.

Hier en rentrant d'une des promenades du chien qui est une chienne, je l'ai croisée dans le hall d'entrée et lui ai dit combien nous la regretterons. Et apparemment nous ne sommes pas les seuls de cette opinion : le bâtiment lui-même essaie de la retenir : tandis que nous parlions, une petite vis débordant de la fixation de la poignée de la porte s'est accrochée à une maille de son lainage. J'ai dû l'aider à se libérer...

Pendant des années, chaque fois que je l'ai rencontrée dans les couloirs, l'ascenseur ou lors de son tour de quartier quotidien, dynamique, élégante, une fine ligne bleue au bord des paupières, j'ai pensé que je n'osais même pas imaginer la splendeur qu'elle avait dû être dans sa jeunesse.

Aujourd'hui, rentrant des courses, je l'ai à nouveau croisée, elle allait sortir sa Toyota du garage pour faire elle aussi des courses, se rendre à une de ses séances bihebdomadaires d'aquagym ou que sais-je encore...

Elle m'a avoué que, sans doute à cause de son déménagement, elle commençait à ressentir un peu plus la fatigue. Mais elle est confiante, la semaine prochaine, dans son nouveau petit appartement de la côte, elle n'atteindra jamais que... nonante-huit ans !


 

22 mars 2023

Sosie a-t-il un féminin ?

 

Et ne me dites pas que toute femme est incomparable et que par conséquent.....

Ne me dites pas non plus que la question est identique pour ménechme, vous essayez de noyer le poisson, là !

Je vous pose la question parce que dimanche, nous avons à nouveau rencontré Annie Cordy. Enfin, son sosie : même visage buriné par le temps, mêmes cheveux blonds coiffés au pétard, même parler aux  accents marqués du sceau du Bas-Laeken.

C'est la sœur de notre ami René.

Celui-ci l'avait chargée de disperser ses cendres à un endroit où ils avaient joué enfants, au beau milieu de nulle part.

Ben, si elles n'étaient pas complètement éteintes, maintenant, c'est fait ! Non seulement il pleuvait comme vache qui pisse (mon parka a mis un jour  pour sécher) mais de surcroît on les a balancées dans une rivière.

Voilà, la petite dame est soulagée, sa mission est accomplie.

Personnellement, je rassure ceux (je vous laisse mettre le mot à l'inclusif futur) qui seront chargés des miennes de cendres : ce qu'ils pourront bien en faire est la dernière de mes préoccupations ! (Ouais, expression malencontreuse qui pourrait laisser croire que malgré tout... mais non !)

Je serais sur ce plan plutôt adepte de Branduardi : "Va où le vent te mène, va !"

Et ne me parlez pas de mémoire : je ne serai plus que de la mémoire morte, comme disent les informaticien·ne·s (ouais, celui-là était à ma portée).

Annie Cordy


 

 

17 février 2023

"Mutique" qu'elle a dit !

 
Vous vous rappelez ma filleule ? Non ? Deux possibilités : votre mémoire est chancelante ou vous ne suivez pas ce blog depuis longtemps et vous n'aimez pas creuser.

Ma filleule, donc, est venue nous rendre visite hier. (J'ai quand même dû aller la récupérer boulevard Lambermont en face de l'arrêt de tram Chazal et je préfère ne pas démêler entre qui a mal expliqué ou qui a mal compris le trajet entre la sortie 6 du ring et notre domicile).

Après un silence de 6129 jours (les divers calculateurs ad hoc sont formels), la (toujours) charmante enfant avait bien des chose à raconter, aiguillonnée dans cette voie par mon épouse toujours impliquée à fond dans sa tâche de chargée des relations publiques du ménage.

Je n'ai donc guère eu d'occasions d'intervenir dans cet échange, d'autant que comme la belle est dotée d'une voix qui porte et d'une gestuelle expressive, j'avais un mal de chien, c'est le cas de le dire, à essayer d'empêcher le nôtre (qui est une chienne) d'aboyer, l'exemple même de la mission impossible.

C'est sans doute pour cette raison que ma filleule a déclaré me trouver un brin mutique.

Mutique !

Certes, mon prof de chimie lors de mes études secondaires avait-il tendance à m'appeler, en phase avec à ses origines flamandes, "Walrus de zwijger" ("le taciturne" à 'instar de Guillaume d'Orange, personnage célèbre de notre histoire locale), ce qu'il tempérait en ajoutant : "stille waters diepe gronden" (eux calmes, fonds profonds), mais mutique, quand même !

Un mot qui sent son psy à plein nez !

D'ailleurs, il ne figure ni dans le dictionnaire du CNRTL ni dans celui de l'Académie Française, contrairement à "label" contesté par ma copine joye sur le défi du samedi (ceci au cas où elle lirait mon blog).

Bon, ben, puisque le mot n'existe pas, je passerai l'éponge !


 

 

Publicité
Publicité
30 janvier 2023

Pauvres hommes...

 
Au cours du souper dont je vous parlais hier, tandis que je m'intéresse au contenu de mon assiette, sur ma gauche les discussions vont bon train entre ces dames.

Le sujet du moment semble tourner autour des excès du politiquement correct et des outrances de quelques ultra-féministes...

Profitant d'une accalmie, j'ai glissé dans la conversation, l'air de rien, "Eh oui, au rythme où vont les choses, nous nous retrouverons un jour dans les rues à crier "Les hommes sont des femmes comme les autres !""

Non, j'ai même pas honte...


 

29 janvier 2023

Fiesta

 
Hier, à  La Villa, c'était souper pour l'atelier de peinture sur soie de mon épouse.

Ça s'est bien passé, merci !

À la fin de la manifestation, ces dames se rassemblent pour la photo de groupe (celle qui ornera la couverture du livre-photo immortalisant les moments chauds de l'année).

Je vieillis : je n'ai même pas emporté mon appareil photo, j'ai dû utiliser celui de mon épouse pour immortaliser leur groupe.

Quand j'ai terminé, un autre photographe veut en faire autant et j'en ai profité pour reprendre le groupe sous un autre angle, en stoemelings :

P1020708

Mouarf ! On dirait que c'est mon beau-fils qui officie, lui qui veut que tout le monde regarde bien vers l'objectif ! Mais, bien sûr, y en toujours un·e qui fait la sourde oreille !


 

 

8 janvier 2023

René

 
Quand je suis rentré du service militaire en janvier 65, ils m'ont collé dans les labos d'Arthur. C'est là que j'ai rencontré René.

Cinquante-huit ans donc que nous nous connaissions, cinquante-huit ans qu'il nous prédisait sa mort prochaine. Il vient juste de finir par avoir raison.

Nous avons travaillé ensemble. Nous avons joué au foot, au tennis, à la pétanque, au whist ensemble. Nous sommes sortis ensemble. Nous avons pris une grosse vingtaine de fois des vacances ensemble. Nous avons habité ensemble, dans le même immeuble. Nous étions de nos grands événements familiaux réciproques. Nous avons même eu quelques accidents de voiture ensemble (mais chacun dans la nôtre) c'est dire si nous étions proches.

En cinquante-huit ans, nous ne nous sommes pas disputés une seule fois.

Il faut dire que nous étions fait pour nous entendre : nous étions deux ours mal léchés. Côté physique, disons que nous nous complétions : lui un malabar, arrière infranchissable au foot, moi un petit véloce sur l'aile dans le même sport.

En dehors du règlement de détails pratiques, nous ne nous parlions guère : nous n'en avions pas besoin : nous savions. Nous savions qu'une indéfectible amitié nous liait, qu'au moindre couac, l'autre serait là. Et ça s'est toujours vérifié.

Ça va être bizarre la vie sans lui (donc sans "nous").

Mes petites-filles et leur "Voleur de chapeaux"
Mes petites-filles et leur "Voleur de chapeaux"


 

26 novembre 2022

Vivement la retraite qu'ils disaient

 
Hier, journée classique du retraité :

Au moment où j'entame la préparation du petit-déjeuner, le téléphone sonne. C'est la voisine : elle demande s'il nous ne nous reste pas un test covid. Je lui porte la chose et, tout en lui recommandant de bien lire la notice, je lui fais une petite démo de la succession des opérations. Je lui propose même de réaliser la chose moi-même mais elle préfère pas : elle a les narines fragiles et ça risque de saigner si elle ne le fait pas elle-même.

Après le petit-déjeuner promenade du chien et passage chez les Pilifs pour acheter les croissants du lendemain et les sandwiches du soir : mon épouse et nos petites-filles ont théâtre (La ferme des animaux).

À onze heures je dois aller chercher Louise pour la conduire au manège (sur le trajet, je passe chez Marlies, la plus mignonne des pharmaciennes de la capitale, prendre ma boîte de bêta-bloquants qui était en rupture de stock lundi, manque de bol, c'est son mari qui est de service!). J'embarque Louise avec armes et bagages : elle logera chez nous après le théâtre.

Tandis que je rentre chez moi, mon épouse appelle (ouais, mon antique smartphone est connecté sur la radio via bluetooth) : pas la peine de rentrer la voiture au garage je dois monter chercher l'ordonnance de la voisine (son médecin est passé,  mais comment a-t-elle trouvé un médecin qui se déplace encore, ça doit être un vieux de la vieille, comme elle) et me farcir la pharmacie pour elle. Comme d'ordinaire, plutôt que de me laisser le choix de l'officine, la môme a déjà téléphoné à la sienne et tout est prêt. Sauf que la sienne, c'est rue de Wand, la rue la plus embouteillée de toute l'agglo. Après deux circuits en pure perte dans le quartier, je finis par dégoter une place dans l'allée des Moutons, à deux pas de mon domicile. J'aurais mieux fait d'y aller directement à pied !

Quand Louise appelle pour que j'aille la récupérer on lui demande de patienter un peu : sa sœur a déjà demandé que je la dépose elle aussi au  manège d'où elle doit conduire son cheval chez le dentiste (elle a loué un van pour ce faire et sa voiture l'attend chez le loueur) donc : deuxième voyage Laeken-Jette-Strombeek.

Je ramène Louise à la maison où en mangeant, elle s'aperçoit qu'elle a oublié d'emmener ses chaussures pour le soir, elle n'a que ses boots d'équitation. Nouveau voyage Laeken-Jette-Laeken (en plein à l'heure de sortie des écoles).

Tout ça le jour de mise en ligne du Défi du Samedi, bien sûr...

Remarquez que j'ai encore eu du bol : Emilie est rentrée à temps de son expédition, je n'ai pas dû déposer les autres au Théâtre du Parc !

Aujourd'hui, c'est plus calme j'ai juste dû déposer Louise chez les Pilfs, y acheter les croissants, aller faire courir le chien puis aller chercher une bouteille de Belgian Owl (un whisky) à Woluwé-Saint-Lambert et les gâteaux et baguettes à Woluwé-Saint-Pierre pour la fête d'anniversaire d'Emilie, ce soir, et les déposer chez ma fille. Non, je ne devais rien ramener de Woluwé-Saint-Etienne, mais j'y suis passé pour reprendre le ring.

Qu'est-ce qu'on s'emmerde quand on est retraité !


 

22 novembre 2022

Le ver du jour

 
Oui, je recycle le titre, c'est assez normal : le ver du jour est quotidien (comme celui de l'apéro (excusez-moi, j'ai pas pu m'empêcher)).

Avec cette régularité, j'aurais même de quoi alimenter un blog mais bon, j'ai déjà assez de mal à nourrir celui-ci, alors...

Revenons à nos vers !

Aujourd'hui (comme la majeure partie du temps sans savoir d'où il sortait) c'était "Mon Homme".

Oui, parfaitement, je connais Mistinguett (j'ai même été, très brièvement, son contemporain) et je pourrais même vous fredonner la plupart de ses chansons, comme Avez-vous vu Hubert (j'ai aussi un chien), Les Barbus (la question ne me concerne pas, je dors sur le flanc), Oui, je suis d'Paris (moi pas, Dieu merci), On dit (eh oui, y avait pas besoin des réseaux sociaux pour médire), Je vous ai reconnu (je viens de vous dire que je la connaissais).

Mais revenons etc..., voici la chose :

Ouais, elle est pas à la pointe du combat féministe, la chansonnette !

Ben zut alors : il lui file des baffes pour lui piquer le fric dont on imagine bien comment il le lui fait gagner, si ça c'est pas du proxénétisme aggravé...

Et le comble, c'est qu'elle pense que c'est elle qui est coupable puisqu'elle demande de lui pardonner.

Et y en a qui avaient interdit de diffusion le gorille du brave Georges !


 

Publicité
Publicité
<< < 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 20 30 > >>
Newsletter
30 abonnés
Publicité
Entre nous
Visiteurs
Depuis la création 202 515
Entre nous
Derniers commentaires
Archives
Publicité