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Entre nous
23 novembre 2023

Un jour comme un autre

 
Hier, je devais terminer mon (petit- (pour les Français))déjeuner avant 8:30 parce qu'il me fallait jeûner six heures avant une gastroscopie progammée pour 14:30. La chose avalée, j'ai empoigné le chien qui est une chienne par le bout de sa laisse d'une main et de l'autre une sorte de bac à roulettes avec manche rempli des récipients de verre à déposer à la bulle ad hoc, laquelle se situe dans le voisinage de la ferme Nos Pilifs où j'allais promener la bestiole en raison des bouchons actuels sur le trajet vers les trois fontaines.

Je rentre chez moi missions accomplies et mon épouse m'accueille d'un commentaire sympathique : "L'évier de la cuisine est bouché !"

Elle a cru suffisant d'y déverser une grosse "clouche" de déboucheur liquide... sans effet ! Même en remuant l'eau au moyen d'une ventouse.

Conséquence : il m'a fallu

  • vider tout le contenu de l'armoire sous le dit évier, soit une flopée de bouteilles de liquides utilisés en cuisine (vinaigreS, alcoolS, huileS etc..) et une autre de produits d'entretien, sans compter une essoreuse à salade, un "passe-vite", un chinois, des cartouches de rechange pour la cruche filtrante, etc...
  • glisser mes mains dans des gants de chirurgien et un seau sous l'évier
  • dévisser tous les raccords plastiques :  ceux venant des deux éviers, celui raccordant le T récepteur à l'entrée du  siphon d'évacuation et la sortie de celui-ci vers la conduite des eaux usées.
  • démonter le piège à solides du siphon et en extraire les crasses y accumulées
  • remonter tout l'assemblage et m'apercevoir que ça n'avait rien arrangé
  • redémonter l'ensemble et envoyer un flexible dans le tuyau d'évacuation et m'apercevoir que ça coinçait au deuxième coude
  • appeler l'homme à tout faire argentin de l'immeuble qui a débarqué avec un flexible plus costaud et des muscles d'ancien numéro 8 de sa mêlée de rugby et à réussi à chasser un "bouchon" à un mètre cinquante du point d'introduction du flexible
  • reremonter l'installation et vérifier que tout coule normalement
  • filer un expresso à l'homme de l'art
  • fourrer dans l'armoire le brol que j'en avais extrait

J'ai fini juste à temps pour la deuxième sortie du chien.

Ensuite je me suis rendu à mon rendez-vous gastroscopique. Mon épouse a voulu m'accompagner et m'attendre dans la voiture "au cas où je ne serais pas en état de conduire pour le retour".

Arrivé sur place, en digne patient, je me suis mis à patienter en attendant l'arrivée du spécialiste des tuyauteries internes, lequel au bout d'une demi-heure a téléphoné pour avertir qu'il était en chemin mais coincé dans une manifestation (dans ma ville il y a deux fois plus de manifestations diverses que de jours dans l'année). J'ai averti que comme j'étais censé récupérer ma petite-fille chez les Piliifs à cinq heures, si le médicastre ne se pointait pas pour 15:30 je céderais ma place au suivant. Il a débarqué quelques minutes avant l'échéance de mon ultimatum.

Ça faisait bien vingt ans que je n'avais plus suivi à la caméra une promenade dans ma tuyauterie.

L'examen terminé, j'ai rejoint la voiture et ma moitié qui venait de recevoir un coup de fil du centre culturel lui demandant de passer signer un document urgent. Comme ce n'était pas un gros détour de passer par là, nous y sommes allés.

Sur le chemin du retour, j'ai avalé la tartine que j'avais emportée pour ma rupture de jeûne et j'ai déposé mon épouse à notre appartement avant de repartir récupérer Louise et de la conduire au manège où elle avait une leçon à 18 heures.

Mercredi au manège, c'est "Poney-club".  Je vous dis pas le bazar : des bagnoles partout, des nains sur des chevaux du même genre, des parents discutant le bout de gras, des chiens galopant dans tous les sens pris par l'ambiance chevaline.

De retour chez moi, je n'ai plus eu d'appel : cool! comme on disait il n'y a pas si longtemps.

Bref, une journée de retraité comme on rêve d'en avoir chaque jour...

Bon, c'est pas tout ça : faut que je vous laisse, ça va être l'heure de sortir le chien !


 

 

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21 novembre 2023

C'est fou ce que je vieills !

 
Si si, j'en ai des exemples chaque jour ! Ainsi ce matin :

Le mardi, c'est le seul jour de la semaine où j'emmène les téléphones partout : c'est celui où ma chargée des relations extérieures est à son atelier de peinture sur soie.

Bien m'en a pris aujourd'hui car le fixe (enfin, la ligne est fixe, l'appareil lui a une partie mobile) sonne, je "décroche" et une voix à l'accent soutenu me questionne : "Monsieur Walrus ?".

Ce qui ouvre dans mon esprit deux hypothèses :

  1. Gosia (prononcez Gocha) c'est le diminutif de Malgorzata, le prénom de la mère polonaise de ma bru. Mais bon, elle est pas du genre à profiter de l'absence de ma moitié pour me faire du gringue...

  2. Une esclave d'un de ces call-centers qui essaient de vous fourguer n'importe quoi et surtout du vent quand ce n'est pas tenter de vous escroquer

Et c'est là que j'ai effectué le constat mentionné dans le titre !

Je n'avais même pas envisagé une fraction de seconde qu'il puisse s'agir de la préposée à l'accueil du centre des maladies digestives, elle aussi polonaise, avec qui j'avais goupillé hier un rendez-vous pour une gastroscopie et dont j'avais pourtant rapporté à mon épouse la similitude de l'accent avec celui de notre amie Gosia.

Je vieillis, je vous dis !

Le pire, c'est que j'ai failli lui raccrocher au nez confiant en ma deuxième hypothèse !


 

4 novembre 2023

Coïncidence

 
Depuis que mon épouse a accepté de devenir présidente du conseil d'administration du centre culturel où elle a son atelier de peinture sur soie, le nombre de ses réunions s'est un brin accru. Je l'y conduis et attends dans la voiture la fin de ses pow-wows. Pour meubler l'attente, j'emmène une liseuse.

Vendredi, je lisais une des enquêtes du couple de détectives constitué de René Magritte et de son épouse (un truc imaginé par une certaine Nadine Monfils). Dans l'enquête en question, titre : "Nom d'une  pipe !", on nous fait assister à une rencontre (imaginée bien sûr) entre Magritte et Jacques Brel admirateurs réciproques selon l'auteur.

De retour à la maison, voilà-t-y pas que la RTBF consacre une émission à... Jacques Brel ! (Non, on n'y voyait pas Magritte...). Je vous copicolle l'introduction de la RTBF :

Quarante-cinq ans après la mort de Jacques Brel, des artistes qui continuent de dialoguer avec lui, partent  sur ses traces, du Nord de la France à la Belgique, pour comprendre cet homme qui a marqué son siècle et  réinterpréter ses titres.  Musiciens, plasticiens, ils reviennent sur son œuvre..

Du monde donc, beaucoup de monde (je cite toujours la RTBF parce que moi, la mémoire des noms (et du reste)...) : Adamo, Alain Souchon, Camille Lellouche, Dave, Louise Attaque, Lio, Louane, Sofiane Pamart, Kad Merad, Mentissa et bien d’autres... y avait même Enrico Macias !

Chacun y va donc de son évocation et de son petit couplet...

Brillante démonstration de ce que j'avais déjà dit l'autre jour : personne n'habite ses chansons comme Brel ! Le plus convainquant dans le tas, c'était finalement Kad Merad qui n'est même pas chanteur (mais c'est peut-être pour ça...) qui s'était pourtant attaqué à un truc bien difficile : "La Quête".

Enfin... comme lot de consolation après l'émission, on a pu revoir "Mon Oncle benjamin" c'est toujours ça de pris!


 

22 septembre 2023

Bon, Lou maintenant !

 
En début de semaine, on nous a appris le décès de Lou Deprijck.

Mais si, vous connaissez : celui des Hollywood Bananas et de "Ça plane pour moi".

Six ans de moins que moi, le mec, ça commence à vachement sentir le sapin par ici !

Mon épouse et moi l'avons rencontré une fois, son couvre-chef vissé au crâne (mais cette fois-là, c'était une casquette).

C'était lors d'une petite soirée privée organisée par un des anciens chefs de la troupe des éclaireurs de l'unité dont j'ai été responsable et son compagnon, un gars très drôle qui s'occupait  d'info et de programmation chez RTL Belgique.

Le fameux Lou y a débarqué "en passant", il a même organisé un petit jeu. Ils se connaissaient parce qu'après avoir sévi dans mon unité mon ancien chef de troupe avait monté une société qui s'occupait de l'installation de scènes et de podiums (décors, sonorisation, éclairage etc) pour des groupes ou des chanteurs de variétés. Il avait donc des contacts dans ce monde musical. Il avait  débuté ça en travaillant pour une fille de son patelin : Jo Lemaire.

En passant par la même voie, le fameux Lou avait même engagé nos filles (la nôtre et sa copine que nous appelions notre deuxième fille) pour tenir le bar dans une  de ses soirées. Une soirée "pas triste" d'après nos deux témoins.

Bon, c'est pas tout ça, maintenant, je vais sortir le chien qui est une chienne et préparer les apéros pour trinquer à la mémoire du Lou !

... avec modération bien sûr (mention obligatoire aujourd'hui comme vous pouvez le voir chaque jour à la télé).


 

7 septembre 2023

Quand on est con... (Xième + 1)

 
Il y a quelques jours, suite à un message adressé à mon carrossier où je m'inquiétais de la longueur de l'attente pour le remplacement de la garniture interne du garde-boue avant droit de ma voiture, Caroline, la charmante réceptionniste de l'endroit me signale  que je peux passer quand je veux pour effectuer le placement de la chose : ils ont reçu la pièce après un rappel adressé au fournisseur suite à mon message.

Hier, je fourre donc dans le coffre la pièce défectueuse que pour une raison qui m'échappe on y avait mis et qu'en attendant j'avais stockée dans le fond de mon box dans le garage et je me rends chez le carrossier.

Arrivé là, en remettant ma clef à la réceptionniste, je lui signale qu'à mon grand étonnement j'avais retrouvé la chose dans mon coffre et que je la leur ramenais. Je l'ai également montrée au type qui avait pris mon véhicule en charge.

La réparation effectuée, très rapidement je dois le reconnaître, je rentre chez moi, je range la voiture dans son box et, pris d'un doute soudain, j'ouvre le hayon arrière.

Bingo ! Le bucht y est toujours !

J'aurais mieux fait de vérifier avant de repartir, mais quand on est con...

Bon ben ce sera pour la prochaine collecte d'encombrants...

(Si j'oublie pas)


 

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26 juillet 2023

On apprend tous les jours

 
Hier, nous sommes allés souper chez notre fils (puis nous avons logé sur place : sa maison de Bande est à 124km de notre domicile).

Dans le salon, pendant l'apéro puis l'entrée (tous deux accompagnés de pinot gris) nous avons écouté une prestation de l'orchestre de jazz de mon ancien condisciple Richard Rousselet et ensuite, nous avons fait une découverte étonnante : un groupe vocal flamand baptisé "Laïs", rien que des filles.

Bien qu'elles "sévissent" depuis des années, je ne les avais jamais entendues (pourtant, certaines de leurs chansons sont en français également). Une révélation... je ne suis pourtant pas du genre à m'emballer pour un rien.

Bon, ben j'ai du retard à refaire !

Je vous colle l'enregistrement d'une de leurs prestations à l'AB, une célèbre salle de concert bruxelloise appartenant à la Communauté Flamande en dépit du nom qu'elle portait à ses débuts : Ancienne Belgique. Incidemment, là aussi où notre fils travaille et habite en dehors de ses périodes de repos.

Vous arrêtez quand  vous voulez, hein !


 

5 juillet 2023

Ben ça, c'est nouveau !

 
... enfin, pour moi, parce qu'apparemment, c'est connu. Donc, je crains d'être encore plus con que je le pensais, ce qui doit constituer un nouveau record.

Vous voyez à quoi ressemble une meule de Parmesan ? Une sorte de tonnelet aplati... Non ? Bon, je vous montre !

Parmesan

Alors, dans ce resto (italien) où notre fils nous avait donné rendez-vous hier, le patron utilise une de ces meules coupée en deux perpendiculairement à son axe (et j'imagine, légèrement creusée au démarrage) pour y verser une quantité de pâtes longues (spaghetti ou linguine) sortant de cuisson dans un bouillon de légumes. Il les touille au moyen d'une cuiller à long manche en raclant la fine couche de fromage fondu au contact des pâtes brûlantes. Il enroule les pâtes autour d'une de ces grandes fourchettes à deux dents qu'on utilise généralement pour retourner les steaks dans les poêles (ou les côtes à l'os sur le grill du barbecue), dépose l'enroulement dans une assiette et émince généreusement de la truffe sur le tout.

J'avais jamais vu ça en quatre-vingt-un ans, c'est pourtant pas faute d'avoir fréquenté assidûment des restos italiens, même en Italie (oui, parfaitement : il y a des restos italiens en Italie) !

Sans doute n'étais-je pas allé dans les bons...

C'est là que ça s'est passé : Al Piccolo


 

27 juin 2023

Déjà une semaine !

 
Eh oui !

Mardi dernier, je suis retourné sur le lieu de mes nombreux crimes ! Greta (vous vous rappelez Greta ?) m'avait invité au repas donné à l'occasion de ses 35 ans de service (de mon temps il fallait atteindre 40 ans pour avoir droit à la petite fête).

Ça faisait des années que je n'avais plus remis les pieds au labo (la dernière fois, c'était déjà pour un truc du même tonneau). Et je crois que je n'y retournerai plus : ils abandonnent Neder-Over-Heembeek et ont commencé le déménagement progressif vers un nouveau site à Evere.

Rencontrer des gens que vous n'avez plus vu depuis vingt ans, ça foutrait le blues à n'importe qui ! Bon, ma copine Madame Jaja (dans les bras de qui j'ai failli mourir un jour) que j'avais encore vue un peu après l'affaire du COVID avait juste encore un peu maigri (si, si, c'était possible), mais les deux autres dames qui sont sorties du véhicule, j'ai peiné à les reconnaître !

Zuzu avait échangé sa flamboyante crinière de lion (je dis lion parce que la mode du jour qui veut que l'on féminise tout ce qui concerne une femme trouve ici sa limite : vous avez déjà vu une lionne avec une crinière vous ?) pour des cheveux longs pendants et tirant sur le gris. Contrairement à Jaja, elle s'était, elle, un brin empâtée.

C'est Manuella, que je surnommais "Bumpers" au vu de son somptueux pare-choc avant, que j'ai eu le plus de difficulté à reconnaître. Bien sûr, la canicule lui avait fait revêtir une robe légère assez floue qui atténuait sans doute un brin son relief avantageux, mais surtout, sa chevelure d'Italienne avait perdu la brillance "aile de corbeau" que je lui avais connue...

Leur commerce par contre, s'est révélé toujours aussi agréable que par le passé.

Arrivé à ce stade, je vous saurais gré de ne pas me demander ce qu'elles ont pensé de mon état "avancé", encore que pour ma défense je pourrais évoquer le fait qu'à l'instar d'Adamo, j'avais déjà l'air d'un petit vieux quand j'étais jeune.

Les choses générales ayant toujours une exception, Greta, elle,  était fidèle à cette particularité que je signalais dans l'objet du lien en début de billet. J'imagine bien que cette étonnante faculté va finir par disparaître, mais vivrai-je assez vieux pour voir ça ? J'ai comme un doute...


 

25 juin 2023

Y en a qui ont du bol !

 
Hier, Louise, notre petite-fille, a pris l'avion pour la première fois de sa vie (24 ans déjà). Elle n'était pas trop rassurée même si sa sœur qui s'est tapée en solitaire le Japon (et retour) il y a quelques années avait dû lui dire, tout comme moi, que ça n'avait rien de très traumatisant.

Son parrain portugais et l'épouse de celui-ci (notre "deuxième fille") l'emmènent pour une semaine en Écosse faire un petit tour sur les traces de Harry Potter dont elle est folle et autres monstres du Loch Ness.

Un cadeau d'anniversaire semble-t-il...

ryanair-1200x450

Le comble, c'est que son tonton (notre fils, donc)  lui  a déjà programmé un petit séjour à Venise en sa compagnie et celle d'Agata pour la même occasion.

Je vais essayer de retrouver la date de mon anniversaire...

Bon... je dois quand même à la vérité de dire que ce genre de chose nous est déjà arrivé...


 

18 juin 2023

Métempsychose

 
Non, en dépit du titre vous n'êtes pas sur le blog du défi du samedi...

Il y a des jours dans la vie où on ferait mieux de rester au lit (encore qu'étant beaucoup plus jeune j'ai essayé la "grasse matinée" et constaté qu'elle me filait la migraine, alors...).

Donc, l'autre jour en écoutant pour la Xième fois (avec X proche de la saturation : je suis passé du Jazz au Baroque en écoutant le disque "Bach Street" de Raymond Guiot fin des années soixante) un extrait du "Clavier bien tempéré" de Jean Sébastien Bach, je me suis demandé ce que pouvait bien être ce "tempérament". En effet, chez moi, le mot "tempérament" évoque immédiatement non pas une certaine Madeleine comme chez Marcel mais bien la Germaine de mon ami Vegas sur sarthe. Mais côté musique...

Il m'a fallu le temps, je vous l'accorde... Mais bon, ça m'est venu en regardant Glen Gould, ce type qui, à l'image du contrebassiste Slam Stewart, fredonne tout en s'escrimant sur son instrument. On dirait moi, qui marmonne toujours entre mes dents...

Mais revenons à nos moutons : "bien tempéré", on dirait un langage de sommelier ma parole.

J'ai donc empoigné dans le rayonnage du couloir d'entrée un rescapé de la grande purge d'avant déménagement :

Musique001

Et j'ai fini par y dénicher la page suivante, laquelle m'a laissé absolument pantois parce que je n'y entrave absolument nada comme on dit élégamment (j'aurais dû m'en douter : la couverture de l'ouvrage figure un jeu d'échecs!) :

Musique002

Je vous l'avais dit ! Il me faudra bien toute une autre vie pour étudier la question...


 

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