Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Entre nous
27 juillet 2022

L'exception culturelle

 
Vous vous rappelez la Boss ?

Dans son numéro du 14 juillet (lequel m'est parvenu hier en vrac avec les résultats de mon analyse sanguine, les vignettes de la mutualité et deux courriers datant du début du mois où l'administration communale nous avertit de la mise en place du plan canicule, merci Bpost, plus occupée à  bloquer les rues avec ses camionnettes de livraison de colis arrêtées n'importe où qu'à distribuer le courrier) l'hebdomadaire "Le Vif" publie une interview de la petite dame.

On y apprend qu'elle a fait réaliser et publier pour chaque pays (64) où la société est en activité l'écart des salaires entre hommes et femmes, un "gap" qu'elle aimerait voir combler. Surprise : un seul pays rétribue mieux les femmes que les hommes* : la Belgique !

La Belgique, "Ah quel beau pays Mesdames, c'est le paradis des petites femmes!", comme le chantait Polin (Pierre-Paul Marsalés) et bien d'autres après lui dont Joséphine Baker.

Bon, d'accord, c'était pas à propos de la Belgique mais plutôt un hymne à l'empire colonial français et au machisme de bas étage, mais j'emprunte où je peux, n'est-ce pas...

* C'est scandaleux, il faut que ça cesse !


 

Publicité
Publicité
21 juillet 2022

Concile

 
Hier, nous sommes allés au Domaine des Trois Fontaines sans le chien qui est une chienne.

C'est que Madame Jaja — celle-là même qui, dans son laboratoire de spectrométrie infrarouge, chantait avec moi à tue-tête la chanson de M : Qui de nous deux inspire l'autre ? — avait organisé une rencontre avec Greta dans le restaurant installé dans l'orangerie du domaine.

Nous sommes arrivés sur place quasi en même temps  et mon épouse et moi avons échangé avec Greta les trois bises traditionnelles sur les joues, Jaja a demandé que l'on se contente d'un check (sans provision de virus) du poing.

Virus oblige également, cela faisait des années que nous ne nous étions plus vus. Greta qui sort d'un cancer avait un peu maigri et à défaut d'être aujourd'hui toujours somptueuse (encore que...) était resplendissante. Jacqueline qui n'était déjà pas bien grosse a maigri elle aussi, je crains que cette peur de la contamination virale soit devenue un brin obsessionnelle chez elle et lui fasse se mettre la rate au court-bouillon, ce qui ne manque pas de nous inquiéter, nous le trio restant.

Une fois installés à table et l'apéritif servi, j'ai levé mon verre en disant "Eh bien, à notre santé et notre  amitié !" mais je n'ai pas eu le temps de commencer à boire, Greta s'est écriée "Dans les yeux !". Le chef étant le chef, même en maillot de bain (j'ai toujours rêvé de la voir en maillot de bain), nous avons donc entrepris d'entrechoquer délicatement nos verres en nous regardant dans les yeux.

Pour moi, contempler les yeux d'une femme, c'est comme plonger dans un autre univers qui me remue, me bouleverse, m'enivre bien plus que le Kir que je tiens à la main. Alors, vous pensez, avec trois...

Après ça, le temps s'est mis à galoper pendant le grand échange de nouvelles entre ces dames. Je n'y ai pas trop participé, trop occupé à contempler ces amies se hâtant de rattraper le retard généré par le maudit virus.

Vivement la prochaine !


 

14 juillet 2022

Béotien

 
Voilà-t-y pas que l'autre jour, l'Adrienne se branche sur Pessoa (Fernando).

Je me rappelais avoir pris un bica à une table voisine de sa statue à la terrasse du café A Brasileira (La Brésilienne) à Lisbonne.

lisboa

Les Portugais ont une tendance à statufier les poètes : j'en ai vu une semblable à Loulé représentant le poète Antonio Aleixo.

Loulé

Mais revenons à l'Adrienne et donc à Pessoa. Moi, autant l'avouer tout de suite, tout ce que je savais de ce Fernando c'est que ce devait être un poète portugais et finalement, j'en savais plus sur son homonyme Nelson que sur lui, Dieu sait pourtant le peu d'intérêt que je porte au monde hippique !

Donc, l'Adrienne s'était vu conseiller la lecture d'un livre du dit Pessoa : Le Livre de l'Intranquillité.

Vous me connaissez : j'ai déniché une version pdf de la chose sur le net et je l'ai fait transcrire en format ePub par un logiciel en ligne pour le coller dans ma liseuse.

J'en ai lu un gros 10%.

Eh bien ! En fait de poète, il est bon pour une consultation chez ma copine Nana Fafo, le mec !

Bon, c'est façon de parler vu qu'il est décédé depuis longtemps.

Je crois que je vais m'intéresser aux chevaux finalement...


 

13 juillet 2022

Le Boss

 
L'actuel patron de la société où j'ai sévi durant quarante ans a  reçu la Légion d'Honneur.

J'écris "Le Boss" et "Le patron" parce que dans le titre de l'article annonçant la chose, le rédacteur a masculinisé cette charmante enfant du Maroc.

Lapsus écrit révélateur d'une tradition qui veut que la puissance soit masculine ?

Connaissant l'intéressée, je crois que ça va beaucoup lui plaire !

kadri


 

12 juillet 2022

Goal !

 
À la télé, été oblige, il n'y a que des rediffusions et même souvent des rererediffusions.

Alors, hier soir, j'ai regardé le match Angleterre - Norvège. Normalement, je ne regarde jamais le foot à la télé mais je fais parfois une exception pour une rencontre féminine. Je trouve le jeu des filles plus engagé, plus vif, moins calculateur que celui des mecs.

J'ai pas été déçu ! Les Angliches ont écrasé les pauvres Norvégiennes huit buts à rien !

Ça m'a rappelé qu'au cours de ma carrière footballistique, j'ai porté un jour les couleurs de "L'ancien Sept".

L'ancien Sept, c'était à l'époque un club de foot amateur composé d'anciens élèves (je devrais plutôt dire "garnements") de l'école communale numéro 7 de la ville de Bruxelles, une école située rue Haute, au cœur des Marolles. Notre ami Léon, un echte Brusseleir habitant précisément rue Haute, avait organisé une rencontre amicale entre cette équipe et celle où nous jouions en "corporatif" et qui, n'en déplaise aux psys, s'appelait "Analyse" parce que tous ses membres appartenaient au service analytique du laboratoire central de notre entreprise.

Nous nous rencontrons donc et au moment d'entamer la partie nous nous apercevons que nos adversaires n'ont que dix joueurs. Comme nous étions plus nombreux que nécessaire (ceux qui ne jouaient pas étaient quand même toujours présents, question de ne pas rater la "troisième mi-temps", élément essentiel du match) nous leur avons proposé de leur fournir le joueur manquant... et c'est moi qu'on a désigné !

C'est au cours de ce match que j'ai marqué le seul but de ma carrière footballistique en lobant le gardien.

Le retour au vestiaire a été assez pénible, je peux vous l'assurer !


 

Publicité
Publicité
3 juillet 2022

Tout ça, c'est la faute à l'Adrienne !

 
Vous vous souvenez de ce billet de la dite Adrienne à propos des charrettes à chien et autres chiens de charrette ?

À sa lecture, mon épouse s'est précipitée sur le stock de photos "papier" soigneusement dissimulé dans le bas d'un de nos buffets (Le reste du stock dort dans deux grands cartons sur le dessus de la garde-robe de la deuxième chambre de l'appartement) pour en extraire devinez quoi ? Une photo de charrette à chien ! Photo que vous pouvez admirer dans les commentaires du billet en question.

L'ennui, ces que ces boîtes servant normalement à l'archivage de documents, sont en réalité des pièges sournois. Dès que vous en ouvrez une pour y chercher un truc bien précis, vous oubliez bien vite votre objectif pour remuer un passé plus ou moins lointain. Si lointain parfois qu'il dépasse largement le vôtre.

Pour respecter la tradition, mon épouse en a extrait mon ascendance paternelle jusqu'à la quatrième génération.

Pour la photo de mon père ne cherchez pas : le carton en question ne contient que des photos plus anciennes et de toute façon, j'ai déjà donné.

Voici donc celle de mon grand-père (Il y a quelques années, j'ignorais même son prénom, c'est la même Adrienne qui a confirmé qu'il s'appelait Louis en retrouvant le lieu de sa sépulture  dans des archives relatives aux victimes de la guerre 14-18).

Louis002

Si j'avais été plus attentif, je l'aurais su depuis longtemps qu'il se prénommait Louis puisqu'une autre photo de lui, assis sur un tonneau, est en réalité une carte postale envoyée à un cousin et signée de son prénom.

Louis001

Vous pensez bien que pour les deux générations précédentes, je n'ai aucun prénom, je ne suis pas comme l'Adrienne et mon neveu Joe Krapov féru de généalogie : je suis déjà bien encombré assez de ma propre histoire !

Louis003

Louis004

Voilà, vous avez découvert nos points communs ?

Comment, vous ne m'avez pas vu ? Pourtant, là aussi j'ai déjà donné !

Allez, je vous aide : nous sommes une famille de pince-sans-rire aux oreilles bien décollées !


 

Publicité
Publicité
Newsletter
30 abonnés
Publicité
Entre nous
Visiteurs
Depuis la création 202 405
Entre nous
Derniers commentaires
Archives
Publicité