Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Entre nous
31 mai 2022

Quand on est con...

 
Vacances à Colmar obligent, ça fait plus d'une semaine que je vais quasiment chaque matin acheter des croissants pour le petit-déjeuner (oui, je sais, normalement en Belgique on dit déjeuner, mais je m'essaie à parler français).

J'en prends quatre. Le premier jour, j'ai payé avec un billet de 10 €. La serveuse m'a rendu 6,70 €. Ça vous met le croissant à 0,825 €. En le constatant j'ai pensé que sans doute la brave dame s'était trompée dans le choix des pièces rendues puisqu'on ne peut pas régler 0.825 € si on n'achète qu'un seul croissant. Mais le lendemain (et les jours suivants) le prix était pareil et la question du paiement d'un seul croissant a continué à me tarauder l'esprit.

Jusque ce matin où, au moment où la préposée tendait sa main potelée vers le plateau de croissants, j'ai aperçu derrière celle-ci le petit panneau annonçant "Pour l'achat de trois croissants, un quatrième gratuit".

Ce qui nous met le croissant unique à 1.10 € et résout du coup l'épineux problème de son paiement.

Je vous le disais : quand on est con...


 

 

Publicité
Publicité
24 mai 2022

Mais quel bête jeu !

 
Ce matin, mon épouse et moi avons lu la participation de l'Adrienne au bête jeu pondu par mon neveu Joe.

Depuis, nous avons passé des heures à évoquer les endroits où nous aurions pu faire quelque-chose susceptible d'être mentionné, individuellement ou en commun. Ben, ça occupe ! M'a fallu une bonne heure rien que pour retrouver le nom de Samoëns (74 Haute-Savoie), où mon épouse a reçu son totem (Mangouste "droit au but"). Mais ça, c'était pour sa liste (Mais ça vaut quand même pour moi puisque j'y étais).

J'ai d'abord pensé le faire dans l'ordre chronologique, mais, à mon âge la mémoire...

Bon, la première, je m'en souviens : en colonie à Petite-Chapelle (numéro inconnu ex-Sambre et Meuse) j'avais franchi l'Eau Noire et, par la même occasion, la frontière franco-belge pour me retrouver à Taillette (08 Ardennes) dans un fortin abandonné de la ligne Maginot.

La deuxième, en vacances à La Panne avec mes parents, nous avons, à marée basse, longé la côte de la mer du Nord pour débarquer à Bray-Dunes (59 Nord), à l'époque patelin insignifiant comparé à sa voisine belge.

Après ça se corse : j'ai vu Fumay et Givet, mais ça ne vaut pas c'est aussi dans les Ardennes.

Quand j'étais à l'Athénée, j'ai remporté un concours d'écriture qui m'a valu un séjour d'une semaine à Paris (75 Seine à l'époque) où, pour la première fois de ma vie, j'ai mangé des lentilles au restaurant universitaire.

Tant qu'à parler de Paris (75 Paris), nous y avons mon épouse et moi-même, à l'hôtel Voltaire, quai du même nom, mis en chantier notre fils, première chambre à gauche en haut de l'escalier.

Depuis tout s'embrouille avec le franchissement du pont de Tancarville flambant neuf reliant l'Eure (27) à la Seine Maritime (76) (et paf ! deux d'un coup !), j'étais pas trop rassuré, nous rentrions de Lisieux (14 Calvados) après avoir assisté à la communion du filleul de ma femme.

Nous avons séjourné de nombreuses fois dans la Somme (80) et visité la cathédrale d'Amiens, ça aussi ça me file le vertige.

Je passe sur la fois où mon futur beau-fils avait oublié son portefeuille à Bruxelles et où j'ai dû le lui reporter sur son chantier de la cathédrale de Reims (51 Marne), une des multiples péripéties de notre relation avec lui. Comme lorsque nous étions allés récupérer son vélo à Toulouse (31 Haute-Garonne) où nous nous sommes fait voler nos bagages...

Quoi ?

J'ai déjà dépassé le quota ?

Dommage, j'aurais encore pu vous parler de

  • froid de canard à Tours (37 Indre-et-Loire)
  • avoir goûté un Saumur Champigny grandiose au Lion d'Or de Selles-sur-Cher (41 Loir-et-Cher)
  • toilettes du terminal du ferry de Calais (62 Pas-de-Calais) pour échapper aux migrants occupant celles de l'autoroute
  • m'être paumé à Biscarrosse (40 Landes) jusqu'au centre d'essai des missiles (M'ont pas laissé traverser)
  • m'être fait coincer dans le garage de l'Ibis de Bayonne (64 Pyrénées-Atlantiques)

Allez, restons-en là, d'autant que je vous ponds ça à Colmar (68 Haut-Rhin). Je crois qu'il n'y a que dans le PACA et ses environs où je n'ai jamais mis les pieds (dans le caca par contre...)


 

23 mai 2022

Ne le dites à personne !

 
Ce matin, tandis que nous petit-déjeunons à grand renfort de kougelhopf dans la salle à manger du Petit Kelsch à Colmar, mon épouse me raconte que sa liseuse refuse souvent d'avancer d'une page lorsqu'elle pose le bout de son doigt délicat près du bord droit de l'écran. Ce à quoi je rétorque que les écrans tactiles sont parfois capricieux et qu'elle aurait intérêt à taper un peu plus fort plutôt que de caresser la chose du bout du doigt.

Ça m'a rappelé un truc.

Vous vous rappelez qu'après avoir lu des dizaines et des dizaines d'ouvrages sur ma liseuse électronique, j'avais dû acheter un livre papier. Eh bien figurez-vous qu'avec ce machin, j'ai eu le même problème que mon épouse : j'avais beau taper du bout du doigt sur le bord droit de la page de droite : elle ne se tournait pas !


 

17 mai 2022

Vous prendrez bien une bière ?

 
Les voisins du cinquième sont rentrés de voyage.

Samedi dans l'après-midi, ils ont sonné à la porte palière de l'appartement (enfin, je dis "ils", mais j'imagine qu'un seul d'entre eux a enfoncé le bouton ad hoc) au grand déplaisir du chien (qui... vous connaissez la suite maintenant) que j'ai dû poursuivre à travers l'appartement pour enfin l'enfermer dans notre chambre.

"Nous sommes venus vous remercier car sans vous, nous ne serions jamais partis !" lance la dame pour notre second échange verbal et dans la foulée, elle ouvre le rabat du caddie qui l'accompagnait, je me demandais bien pourquoi, et en extrait deux packs de quatre bouteilles d'Orval annonçant "Nous avons cru comprendre que c'était votre bière préférée...". Effectivement, dans la conversation que j'avais eue avec son mari, j'avais déclaré que le seul intérêt que je voyais au manège que fréquentent mes petites-filles, c'est qu'ils avaient de l'Orval à leur bar.

L'Orval, c'est une bière trappiste fabriquée à l'abbaye du même nom à deux pas de la frontière française, pas très loin d'Avioth. Elle a une caractéristique particulière : même en Belgique, elle n'est pas facile à trouver dans le commerce, contrairement aux Chimay, Rochefort et autres Westmalle. C'est que les moines d'Orval, malgré le succès de leur bière se refusent obstinément à en brasser d'avantage.

Chez Colruyt, il n'y en a pas, chez Carrefour encore moins (quoi que moins que pas, c'est un peu bizarre) reste Delhaize où il faut la commander en entrant au magasin et , s'ils en ont en stock, vous avez droit à un pack par personne. Les Delhaize du voisinage étaient à sec et nos voisins ont donc dû dégoter par téléphone un magasin côté flamand qui en disposait encore et s'y rendre pour obtenir leurs deux packs réglementaires.

J'ai vraiment dû les avoir sortis d'un gros problème dis donc ! (D'autant qu'ils y ont joint une bouteille de Prosecco  et un ballotin de pralines pour mon épouse qui n'avait fait qu'attendre mon retour...)


 

15 mai 2022

Ah, les matins !

 
Ce matin, je me sentais un (gros) brin "vaseux".

Alors, j'ai fait un test Predictor.

Quoi ?...

C'est quand même pas ma faute si c'est la marque de mon thermomètre électronique...


 

Publicité
Publicité
13 mai 2022

Brève rencontre

 
Ce midi, le chien qui est une chienne m'emmène en promenade jusque derrière la cabine de l'arrêt de bus de l'avenue de Versailles.

Au moment où nous passons derrière cette cabine, un gusse arrive sur le trottoir dans le sens opposé au nôtre : allure décontractée mais pleine d'assurance, costume en lin gris clair, lunettes noires, chapeau d'où dépasse une chevelure abondante, frisottée mais maîtrisée, barbe dans le même état. Il a des allures de caïd local dans ce quartier de la cité Versailles.

Tellement "spoemp et chic" (pour faire plaisir à l'Adrienne), que ça m'a pris quelques secondes pour le reconnaître : le cousin de Mustapha !

J'étais tellement époustouflé que j'ai failli avoir un doute, mais non : au moment de nous croiser, lui aussi m'a reconnu (c'était plus facile : je ne change  jamais d'uniforme) et m'a fait un petit signe, genre bénédiction discrète, si vous voyez ce que je veux dire...


 

9 mai 2022

Bruxelles

 
Quand on est jeune, on est con (et généralement, le temps n'arrange rien à l'affaire comme le souligne l'adage wallon "pû vî, pû sot").

Donc, étant jeune, j'avais pris à la lettre les termes de mon contrat d'emploi flambant neuf exigeant que je réside dans un rayon de vingt kilomètres autour du labo situé à Neder -Over-Heembeek (je constaterai plus tard l'extrème élasticité de cette distance).

Étant toujours jeune, au lieu de chercher posément une résidence la plus proche possible de ce lieu, j'ai accepté la proposition d'une connaissance de ma belle-mère qui avait signalé un appartement libre voisin du sien à Anderlecht, donc à l'autre bout de Bruxelles, ce qui n'a pas manqué de me poser un problème de trajet matinal (problème vite réglé puisque dans mon labo, je suis tombé sur un collègue doté d'une voiture qui habitait dans le même coin).

Après ça, ce même collègue a fait construire un immeuble à Jette et j'y ai loué un appartement : c'était déjà un peu moins loin.

Aujourd'hui bien sûr je vis dans un autre appartement situé à une demi-heure à pied du site mais, hélas, je ne dois plus y aller...

Bref, même si avec la longueur de l'introduction le mot n'est peut-être pas très approprié, à un moment de mon existence, je suis devenu un immigré wallon à Bruxelles.

Ah, Bruxelles, dès le début j'ai su que j'allais m'y plaire !

Pourquoi ?

Comment ne pas aimer une ville où en débarquant vous apprenez avec ravissement qu'il s'y trouve une association de "prinkerejagers" ?


 

8 mai 2022

Tout ça pourquoi ?

 
L'autre jour à la radio on interviewe un certain Léo Grasset à propos de son bouquin (édité chez Flammarion...) :

leo003

Selon cet individu, nous ne serions que des sacs à transporter l'ADN et voués à la destruction une fois celui-ci transmis.

Intéressant !

Je me précipite donc  sur le net pour tenter d'en trouver une version Epub, gratuite si possible.

Bien vu ! Le machin  n'existe qu'en version papier. Comme je ne fréquente plus les bibliothèques publiques (mon dernier accès à ce genre d'institution remonte à l'époque du travail de fin d'études secondaires de ma petite-fille Émilie, aujourd'hui kinésithérapeute après un petit détour chez les apprentis vétérinaires), j'ai dû me fendre d'une grosse vingtaine d'Euros pour me le faire expédier par la FNAC.

Je suis en train de le lire et j'en suis à un passage sur l'apparition et l'amélioration des organes visuels ("yeux" pour ceux qui parlent normalement) et singulièrement des cônes chers à Madame Chapeau.

Je vous confie quelques mots glanés à cette occasion : chiton, Anablebs, sténopé (celui-là, je connaissais), ocelloïde (celui-là, je devine), etc

Et tout ça me ramène à la promenade du chien qui est une chienne de ce matin : vais-je encore devoir enregistrer ce nouveau vocabulaire (inutilisable dans une conversation honnête) alors qu'en foulant des pieds l'herbe de la prairie me revenaient les carex, folle avoine, fétuque, chiendent et autre brome stérile qui encombrent déjà ma mémoire et que je serais bien en peine de reconnaître aujourd'hui (faut dire que l'identification des graminées, c'est pas de la tarte, même armé de mon compte-fil).

Je crains fort que le sac de transport d'ADN que je suis selon Léo soit trop rempli de choses inutiles récoltées au fil des ans et finisse par éclater.

Oui, tout ça pour ça !

Dirty Biology !

 

6 mai 2022

Vous le saviez ?

 
Vous le saviez, vous, que Marcel lorsqu'il sortait en catimini se faisait appeler Célestin ?


 

2 mai 2022

La vie de retraité

 

Hier dans la soirée, Émilie appelle sa grand-mère. Durant le weekend, elle a loué un van pour trimbaler des chevaux à travers la Belgique. Pour le rentrer à son point d'attache (à Seneffe) elle doit aller le récupérer au manège (à Strombeek-Bever) à sept heures du matin, mais sa mère a oublié que ce lundi elle n'est pas en télétravail et ne peut donc l'y déposer.

Du coup, qui s'y colle ? Devinez !

Bon, je saute du lit (expression consacrée mais loin de la réalité) à six heures et effectue le déplacement Laeken - Jette - Strombeek - Laeken dans le délai imparti.

Au moment où je pénètre dans la propriété pour remettre la bagnole au garage, une de nos voisines du cinquième et son mari  me font de grands gestes pour m'arrêter (bien inutiles d'ailleurs puisqu'ils obstruent l'entrée en compagnie de quelques valoches à roulettes).  Ils me font baisser ma vitre et la môme, qui a d'ordinaire le mutisme d'une porte de grange, retrouve subitement la parole pour m'expliquer leur triste situation.

Ils ont commandé un taxi qui est déjà très en retard et ils craignent qu'il n'arrive jamais à temps pour les déposer à l'aéroport, d'autant qu'au téléphone, le standardiste leur a dit qu'en ce jour de l’Aïd el-Fitr, il y a une énorme pénurie de chauffeurs de taxi !

Et qui qui s'est farci Zaventem Airport aller-retour ?

Une fois installée à l'arrière le cul au chaud dans les poils du chien qui est une chienne, la dame est retombée dans son silence. Son mari plus loquace m'a fait la conversation. Je me demande s'il n'est pas français même si aujourd'hui, il ne portait pas ce large béret qui m'évoque quand il le porte la tenue des Chasseurs Alpins (dans le doute, j'évite de citer celle de la milice de la France du Maréchal nous voilà).

Sur le retour, j'ai pu constater que nous sommes bien le jour dit : les rues sont remplies de musulmans en tenue de fête et transportant des plateaux de nourriture. Même les ados de la cité Versailles ont échangé leur uniforme régulier (jeans, sweatshirt à capuche et écouteurs stéréo) contre une djellaba de bon aloi.

La semaine commence fort pour les retraités !

 

Publicité
Publicité
Newsletter
30 abonnés
Publicité
Entre nous
Visiteurs
Depuis la création 202 515
Entre nous
Derniers commentaires
Archives
Publicité