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Entre nous
30 janvier 2022

Ça vous parle ?

 

Le bon Docteur Zigmund (non, pas celui-là) nous colle sur son blog un lien vers une émission où l'on interviewe un rabbin, féminin (pourquoi ne féminise-t-on pas le mot ? ... ouais, s'il fallait féminiser curé !...).

Aux environs de 4:30 minutes de l'enregistrement cette dame nous dit, texto, "Un texte sacré doit être interprété".

Cette manie qu'ont les religions du Livre d'interpréter le texte sacré* (paraît que ça s'appelle l'herméneutique, faudra que j'y pense pour un prochain défi du samedi) m'a toujours paru suspecte, j'y vois comme la tentation de détourner cette parole à des fins particulières, personnelles ou sectaires.

Si Dieu nous parle dans un livre, à nous de le comprendre, qu'avons-nous besoin de nous le faire expliquer par l'un ou l'autre "gloseur"? Ceux-ci prétendraient-ils que Dieu a besoin d'eux pour s'exprimer correctement (Dieu ne s'appelle pas Marcel ou Walrus que je sache) ? 

Quel orgueil ! Le plus grand des péchés, le seul peut-être... et si bien distribué parmi nous, pauvres hommes...

 

* Il me faut dédouaner ici cette brave dame rabbin : son "texte sacré" fait référence à la parole d'un humain mourant, pas directement à celle de la divinité.


 

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18 janvier 2022

Le pourquoi du comment

 

Comme chacun sait, je suis avec une régularité totale le blog de l'Adrienne où, avec autant de régularité (et même plus), elle dépose un billet quotidien.

Comme elle est une lectrice insatiable, elle parle régulièrement des livres qu'elle dévore.

J'essaie (avec un succès très mitigé) de suivre le mouvement. Ainsi, dans un des derniers qu'elle a mentionnés et que, dans les commentaires, elle parle déjà de relire, j'en suis à la page 157 de 396 alors que je l'ai débuté il y a douze jours, c'est vous dire si je joue petit bras face à  cette ogresse littéraire.

Comme je le lis par petits bouts et que le récit lui-même est haché lui aussi en petits bouts, chaque fois que je m'y remets, j'ai bien du mal à retracer la chronologie et à identifier le personnage qui y va de son petit laïus, ça n'aide pas.

Nez en moins (comme n'hésiterait pas à l'écrire l'un·e ou l'autre des partcipant·e·s aux défis du samedi (ceci pour garantir qu'iel reste anonyme à vos yeux)), ce récit embrouillé (certain·e·s n'hésitent pas à faire de son auteur un Proust de l'Afrique foncée, c'est vous dire) me plonge dans des abîmes de réflexion. Et dans les domaines les plus divers : la filiation, la métempsychose, le transfert des savoirs, la polygamie, l'utilité de la vie, j'en passe et de pires !

Dire qu'avant ça, je vivais bê(a)tement, les doigts de pieds en éventails !


 

12 janvier 2022

Wè, c'est moi, ça fait une paie hein ?

 

Je vais devoir approfondir mes connaissances en burgondje !

Je sais que dans ce dialecte "kalisj", c'est "réglisse", comme pour l'émir Mohammed Ben Kalish Ezab dans les aventures de Tintin. Je soulignerai en passant que traiter un émir de jus de réglisse (kalisjesap) c'est encore autre chose que parler de nègre à propos de Léopold Sédar Senghor.

Mais quand, tandis que je descends à la cave pour en remonter les emballages des décos de Noël, l'infirmière sortant d'un appartement du troisième embarque dans mon ascenseur, en parfaite contravention avec le règlement pondu par la copropriété en raison du virus, me déclare pour souligner la rigueur de la météo actuelle qu'elle a "les kalisje gelées", je me perds en conjectures sur l'endroit précis de son corps, au demeurant menu et sympathique, auquel elle fait référence.

Oui, je vais approfondir mon burgondje trop superficiel !


 

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