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Entre nous
29 octobre 2021

J'avais oublié

 
Ce matin, profitant de l'absence de mon épouse qui aurait été bien en peine de m'y accompagner, j'ai décidé d'aller revoir en compagnie du chien qui est une chienne la chapelle Saint Valery dominant le Cap Hornu.

Je vous montre la vue qu'on a de la Somme à mi-pente (j'autorise mon neveu Joe à apposer son commentaire habituel sur l'inclinaison inquiétante de mes lignes d'horizon, mais je voudrais bien l'y voir avec le dérouleur de laisse et un smartphone dans les mains!) :

IMG_20211029_092357(En passant, si vous avez une bonne vue, vous verrez sur le flanc du dit chien les traces résiduelles de ses contorsions dans cette bouse de vache)

Donc, nous sommes grimpés là-haut par un raidillon garni de caillasse, fallait bien que je voie si mes quatre-vingt printemps ne pesaient pas trop lourd sur mes mollets.

Pour les mollets, ça allait. J'en dirais pas vraiment autant pour les genoux, mais passons !

Et qu'avais-je donc oublié me demanderez-vous...

Je m'en vais vous le dire : j'avais oublié que dans ce genre de raidillon caillouteux, c'est pas monter qu'est pénible : c'est redescendre !


 

 

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28 octobre 2021

À pas menus

 
L'autre jour au restaurant nous commandons deux menus "Tout cuit".

Ce menu est annoncé comme ceci :

Bigorneaux, bulots, crevettes grises, 4 crevettes roses, 3 langoustines, ½ tourteau ou ½ araignée de mer, ½ homard.

Quand le plateau débarque nous constatons qu'il nous a été servi :

Bigorneaux, bulots, crevettes grises, 4 crevettes roses, 3 langoustines, ½ tourteau et ½ araignée de mer, ½ homard.

IMG_20211026_122432

Escrocs !


 

25 octobre 2021

Petit commerce

 
Au bout de la place où se situe notre lieu de séjour, au bord du chemin pavé grimpant vers la ville médiévale, une plaque commémorative est fixée sur un pan de muraille.

IMG_20211025_110051

Hier soir, en rentrant d'une des promenades du chien qui est une chienne, nous trouvons un groupe de trois personnes contemplant le chef d'œuvre.

L'une d'elles, une dame, en entame la lecture à haute voix : "Jeanne d'Arc, poissonnière venant du Crotoy..."

Eh oui, cette brave Jeanne n'est pucelle que vous pensez !


 

21 octobre 2021

Et ça continue!

 
Ouais, vous me direz que je ne me foule pas plus en vacances qu'en temps ordinaire, mais comme je l'ai déjà signalé, les vacances, c'est exactement comme à la maison mais en plus cher !

Ceci précisé, revenons à nos moutons (des prés salés).

Lors de notre précédent séjour ici (c'était en 2016) nous avions acheté des coquilles Saint-Jacques sur le marché du dimanche pour les manger en carpaccio. C'est même un peu à cause de cette délicieuse expérience que nous avons choisi de revenir ici cette année.

Aussi, dès le lendemain de notre arrivée, me suis-je précipité au marché pour renouveler l'expérience.

Bernique (ou patelle si vous préférez) ! Le sympathique vendeur/nettoyeur de Saint-Jacques brillait par son absence !

Cruelle déception !

Comme la veille lors des courses de début de séjour, mon épouse avait acheté des côtes d'agneau tout en oubliant les flageolets accompagnateurs, j'ai refait un tour complet du marché pour m'assurer que je n'avais pas raté mon décoquilleur favori et aussi pour voir si l'un ou l'autre maraîcher ne proposait pas de flageolets à la vente.

Re-bernique ! Mais j'en ai trouvé un qui vendait des cocos de Paimpol.

Je me suis dit (j'étais seul et ne pouvais donc pas consulter mon Chef, ouais j'aurais pu lui téléphoner, mais s'il y a une chose qui m'énerve c'est de dégainer mon portable à la moindre occasion, je m'appelle pas Louise) que ça pourrait tout aussi bien faire l'affaire que ces fameux flageolets.

Dilemme immédiat : kilo ou demi kilo ? En effet, j'ignore tout de la fraction de la masse occupée par les gousses...

J'ai donc joué la sécurité et opté pour le kilo.

Le vendeur a lui aussi opté pour la sécurité en m'annonçant "Il y a un peu plus, c'est gênant ?" (malgré une longue pratique je n'ai jamais entendu un commerçant me demander "Y a un peu moins, ça vous embête ?"). Et je me suis coltiné le sac jusque l'appartement.

Vous savez quoi ? Je ne me rappelais plus la dernière fois où j'avais eu le bonheur de me livrer à cette passionnante, que dis-je, enivrante occupation : l'écossage de légumes à gousses !

Et pour les flageolets, pas d'écossage me demanderez-vous !

Comment ? Vous savez même pas que les flageolets poussent dans des boîtes ?


 

17 octobre 2021

C'est bien parti !

 
Le grand bonheur avec Saint-Valéry sur Somme, c'est le parking !

Bien sûr, il y en a un gratuit assez loin en dehors du centre-ville, mais partout ailleurs, c'est payant !

Lors de nos séjours précédents, je me rendais à la mairie locale où la section police délivrait une carte de stationnement valable pour deux semaines moyennant 70€.

Avant de partir, j'avais demandé si la chose était toujours d'actualité.

"Plus la peine" m'avait répondu le service administratif du lieu "Avec nos nouveaux horodateurs, il vous est possible d'obtenir un forfait hebdomadaire pour 40€".

Donc, dès notre arrivée Place du Jeu de Battoir, je suis allé me fournir de ce document à l'horodateur le plus proche (n°88, c'est écrit dessus). Tout s'est bien passé : encodage du numéro d'immatriculation, choix du forfait hebdomadaire, paiement par carte de crédit, jusqu'au petit bruit "pfrrrrt" du mécanisme d'éjection du ticket.

Sauf que je n'ai pas reçu de ticket : ou il n'y avait plus de papier, ou il y avait un problème de bourrage.

Comme la mairie est fermée le samedi après-midi et le dimanche, j'ai dû aller acheter un deuxième document auprès d'un autre horodateur, question d'éviter les embrouilles avec les képi-boys de la surveillance du stationnement.

J'ai découpé un morceau du sac papier des sandwiches du midi pour y rédiger un avis signalant le problème aux pauvres conducteurs en recherche de stationnement et je l'ai collé sur l'écran de la chose au moyen d'un tensoplast, le seul truc autocollant que nous avions en notre posession.

Demain, je vais faire une petite visite à la mairie pour voir ce qu'ils en pensent, de leur bandit manchot !


 

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3 octobre 2021

Bizarre...

 
Revenons un instant à ce restaurant dont je vous ai parlé dans mon billet précédent et que nous n'avions pu rallier qu'au prix d'un jeu de piste tarabiscoté très éprouvant pour les nerfs du conducteur du dimanche* que je suis.

Le décor intérieur est résolument moderne. Je n'en ai contemplé durant le repas qu'une petite partie : j'installe toujours mon épouse avec le meilleur angle de vue sur l'action, action à laquelle je tourne résolument le dos. Derrière elle, il n'y avait qu'une paroi vitrée permettant de contempler le sas d'entrée de l'établissement et sur ma droite un mur-bibliothèque présentant des centaines de Guides Rouges Michelin couvrant une grande partie de l'histoire de cette publication si pas toute.

Passons ! Le décor, disais-je, est résolument moderne, la carte des vins est une sorte de dédale informatisé sur tablette, le menu peut être obtenu via scannage d'un QR code ornant le centre de la table (mais comme nous n'avions, Bongo oblige, pas le choix du nôtre une version papier personnelle nous avait été fournie), la vaisselle est dans la note actuelle : formes aussi variées qu'étranges mais harmonieuses néanmoins, poids sans respect pour les lombaires du personnel de salle.

Les couverts, eux, m'ont un brin étonné : en dehors des couteaux à viande du troisième service, des modèles 9.47 de chez Perceval à Thiers à manche en résine ivoire, les couverts de tous les autres plats étaient de style rocaille ou Louis XV, je ne sais trop si vous voyez : métal argenté assez tarabiscoté chaque pièce frappée du nom " 't Hoeveke" (en flamand : "La petite Ferme"), alors que le resto porte simplement le nom du chef. Bref, un accord bizarre avec le reste de l'établissement, je dis ça, je dis rien, hein !

J'ai examiné les photos que mon épouse a prises à cette occasion mais les couverts ne figurent que sur une seule, mais tout à fait  "borderline" si je puis dire, je vous ai agrandi le bout et, je sais, c'est flou, c'est fou !

couv


* La preuve, ce matin, tandis que je remballe mon sphygmomanomètre, Louise appelle sa Mamou : elle se trouve dans l'aubette** de l'arrêt de bus et le prochain est annoncé pour dans seize minutes. Elle craint d'arriver en retard au boulot. Et qui qui va la cueillir en faisant fi de la limitation à 30 km/h, je vous le donne en mille ?

** C'est juste pour faire rire les Français

 

1 octobre 2021

Bingo !

 
Il y a quelques années, notre fille nous avait offert un Bongo.

Quoi, les voisins ?

Ah non, vous vous méprenez, nous n'habitons pas la maison voisine de celle de l'Adrienne !

Il s'agissait d'une sorte de bon valable pour deux repas dans un resto étoilé :

bongo

Au bout de sa période de validité, nous avions dû demander sa prolongation (moyennant frais de...) et lorsque voici quelque temps nous avons reçu un message nous signalant que le bon atteindrait sa date de clôture en décembre, nous avons décidé d'agir : nous avons réservé une table dans un établissement de Braine l'Alleud.

Pour nous y rendre ce matin, nous avons introduit son adresse dans notre GPS et nous sommes conformés aux instructions de la machine, ce qui nous a menés droit à une rue barrée par des travaux. Nous avons essayé de contourner l'obstacle par la droite et après quelques circonvolutions, nous sommes retrouvés au même endroit.

Nous avons donc fait demi-tour et au premier rond-point rencontré nous nous sommes écartés de l'itinéraire initial, jusqu'à ce que la machine nous en propose un, différent du premier, ce qui nous a permis d'explorer en long et en large une grande partie du patelin avant de parvenir enfin à proximité du restaurant situé dans une petite rue interdite aux voitures entre la place de l'église et celle de la maison communale... où avait lieu un marché !

Nous avons fini après quelques nouvelles circonvolutions dans le quartier par dégoter une place, juste à temps pour l'heure de notre rendez-vous. C'est là que je me félicite d'avoir pour devise "Il vaut mieux être une demi-heure à l'avance qu'une minute en retard".

Les choses se sont ensuite déroulées normalement jusqu'à la réception de l'addition (le Bongo ne comprend en effet pas les boissons).

C'est là que je suis tombé sur une puissante incitation à la consommation de boissons alcoolisées puisque si les 75 cl de Menetou Salon nous  étaient comptés à 49.5€, le demi-litre d'eau gazeuse atteignait lui les 55.

La patronne a néanmoins consenti à placer correctement la virgule en me félicitant pour mon regard d'aigle...


 

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