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Entre nous
23 mars 2021

Ras le bol (de Banania) !

 
Déjà, je ne buvais que de l'Ovomaltine, un truc suisse dont les boîtes n'étaient ornées d'aucun tirailleur sénégalais, et même pas de cacao, malgré les insistances d'Annie Cordy.

Dans ces grandes fouilles que mènent quelques noirs pour détecter la moindre trace de malveillance à leur égard, y en a un qui a creusé vachement profond.

À la télé un ex-joueur de basket professionnel, au cours de son argumentation nous assène qu'il est vexant pour sa race que de nos jours on emploie encore une expression dégradante comme "travail en noir" !

Ouais, d'abord, c'est "travail au noir" et ensuite, vous savez d'où vient cette expression ? Je vous la colle :

Au Moyen Age, l'expression travailler au noir signifiait travailler dans le noir, la nuit. Cette activité était considérée comme hors la loi, tout travail devant être exercé à la lumière du jour. Cette idée de clandestinité, d'illégalité, est donc à l'origine de l'expression encore employée de nos jours.

Alors, vous pensez qu'il y avait beaucoup de noirs en Europe au moyen-âge ?

Oui, il y a eu quelques Maures...

Et vous le saviez, vous que Saint Maurice, patron du Saint Empire Germanique était... noir ? (Enfin, c'est ce qu'on raconte...)


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16 mars 2021

Tchekhov

 
Vous vous rappelez mon oncle russe qui avait hérité de trois filles en épousant ma tante ?

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Les trois sœurs ne joueront plus leur pièce favorite : Flora est morte.

Quel joli prénom, n'est-ce pas ?

Quand j'avais l'âge où remontent mes premiers souvenirs d'elle, c'était dèjà une jeune  femme.

C'est sans doute pour amuser l'enfant que j'étais alors qu'elle m'appelait "cousin lapin" en frottant le bout de son nez sur le mien. Je l'appelais bien sûr "cousine lapine" et nous avons continué à nous nommer ainsi en riant pendant très longtemps, mais nous ne nous frottions plus le bout du nez.

Il y en a qui se plaignent que le monde se peuple de plus en plus.

C'est bizarre parce que j'ai l'impression que le mien aurait comme une furieuse tendance à se dépeupler à grande vitesse : quelques jours auparavant, c'est le père de mon beau-fils qui était allé rejoindre le paradis des sous-mariniers.


15 mars 2021

Souvenirs

 
Vous vous rappelez l'école primaire et ses problèmes de robinets ?

Eh bien, ce matin j'ai eu comme une réminiscence.

Dans la salle de bain (et même d'eaux, ce serait plus approprié) il y a un évier double. Chacune des parties est munie de son robinet, double lui aussi (ouais, un robinet mélangeur si vous préférez). Celui de la partie droite, celle qu'utilise mon épouse (mais n'y voyez aucune allusion à ses opinions politiques), goutte.

Je suis donc prié d'intervenir (entre deux lessives, faut pouvoir couper l'eau).

Et c'est là que gît le problème des robinets : quand le col de cygne du mélangeur a la goutte qui pend au nez, comment savoir si la fuite se situe sur le circuit d'eau froide ou d'eau chaude, hein ?

Facile ! Vous écrierez-vous... Suffit de couper l'alimentation de l'une et puis de l'autre et de voir quand l'égouttement nasal s'arrête.

Bien essayé ! Et qui vous dit que ces vieilles vannes entartrées ferment complètement l'alimentation, hein ? Ah !

Donc, j'ai coupé les deux circuits et démonté les deux têtes de robinet. Ce sont des machins modernes type céramique, il est donc impossible de voir, comme dans les bons vieux systèmes,  si le joint en caoutchouc noir est usé ou pas. Il faut donc simplement supposer qu'une minuscule particule empêche le système de se fermer totalement et démonter et rincer consciencieusement les deux têtes de vannes en les manipulant pour dégager l'éventuel grain de sable.

Bon, si c'est la céramique qui a un éclat ou une griffe, c'est foutu, faudra changer les têtes (puisqu'on se sait toujours pas laquelle a un problème) et d'abord en trouver.

Donc après remontage du bazar, je prie pour que la première hypothèse soit la bonne et que la fuite ait disparu.

Pour vous baigner un peu plus dans vos souvenirs scolaires en attendant le verdict, disons que la fuite produisait un débit d'une goutte toutes les 4 secondes. Si elle n'est pas réparée, calculez le temps qu'il faudra pour arriver au trop plein de l'évier, sachant qu'une goutte fait un volume de 0,05 ml, que celui de l'évier est de 7 litres et que sa bonde fuit à raison de 0,04 cl/min. (N'oubliez bien sûr pas de tenir compte de l'évaporation, la température étant de 24°C et le taux d'humidité relative de 65%).


14 mars 2021

Ça passe et ça casse

 
Les manifestations, de par leur nature, essaient de rassembler un maximum de monde et sont donc annoncées à grand renfort de publicité sur les réseaux sociaux.

Il est donc faclie à notre époque de communication instantannée, de s'organiser entre casseurs pour venir foutre le bordel en profitant, courageusement, de la protection de la foule, quel que soit le but de la manif.

Cela s'est encore produit hier à Liège sous couvert d'une manifestation du cycle "Black Lives Matter".

À ce propos, dans ma candeur naïve, j'aurais cru, moi, qu' "Any Life Matters".

Ils auraient pu ajouter "too", mais bon...

Ah, ça fait du bien, pour une fois que c'est pas moi qu'on accuse des crimes de Tintin au Congo...


 

3 mars 2021

Certitude

 
Il en faut n'est-ce pas ?

Eh bien je viens de m'en découvrir une :

Je ne m'inscrirai jamais à "Questions pour un Champion".

Je viens de voir un candidat y gagner... un bouquin sur Marcel !


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2 mars 2021

Le javanais c'est du gâteau !

 
Vous vous souvenez de mon billet d'hier ?

Non ? Pas grave, les petits trous devaient être de mémoire, je vous comprends, moi aussi j'entame mon  Alzheimer...

Donc, à propos du "beau" Serge, y a un truc qui m'a toujours (enfin, depuis 1963) inquiété dans sa Javanaise...

On pourrait imaginer qu'il nous parle de java, mais c'est pas du tout le rythme, faites-moi confiance, la java, j'ai pratiqué. Et les deux versions encore !

Celle "collés-serrés" avec mains aux fesses, pour bistrots encombrés autant qu'enfumés et celle "en déroulé", réservée aux endroits plus spacieux.

Donc, cette javanaise, c'est pas la java.

À mon avis, ce serait plutôt une sorte de valse lente (aussi dite "anglaise").

La valse aussi j'ai pratiqué ! Musette ou "classique", c'est facile : on se balance au rythme des temps forts et on efface un pied sur le temps intermédiaire. Ben oui, je peux le faire dans les deux sens, vous pas ?

Pour la version lente, j'ai jamais compris à quel moment il fallait "promener" entre deux rotations, faut pas trop me demander, après tout, je ne suis (enfin, je n'étais) qu'un danseur obligé, pas un fondu comme mon cousin Franz, pratiquant la danse de salon.

Bref, les filles, comptez pas sur moi pour vous entraîner au rythme de la javanaise !


 

1 mars 2021

Des petits trous

 
Ça fait tout le weekend que sur les chaînes télé et même radio on ne voit et n'entend plus que Gainsbourg.

Même Nicolas Blanmont, plutôt spécialisé opéra, nous détaille sur la première chaîne radio de la RTBF les emprunts que le gaillard a faits aux musiciens "classiques" (Mozart, Chopin, Grieg, j'en passe et de meilleurs (si Adrienne, on trouve mieux que Mozart...)) pour servir de mélodies à ses chansons !

Y  serait pas mort des fois ?

Mais non, pas Blanmont, Gainsbourg !

Quoi ?

Depuis trente ans !

Et c'est maintenant qu'ils le disent ?

Ça a dû m'échapper à l'époque...

Faut dire que j'aimais bien Gainsbourg mais nettement moins Gainsbarre.

Quoi ?

J'ai bien le droit de préférer "Le Poinçonneur des Lilas" à  "I want to fuck you", non ?

Enfin.. ça m'a quand même fait plaisir de le réentendre susurrer "La laideur a ceci de supérieur à la beauté qu'elle ne disparaît pas avec le temps."


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