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Entre nous
28 janvier 2020

Évidemment !


Voici ma réponse du jour à la question que Madame Chapeau posait dans son commentaire sous mon billet précédent.

Et ici aussi, je sais d'où ça provenait !

En droite ligne du dernier billet de l'Adrienne et du commentaire que j'y ai commis.

Elle est mignonne la chanson et m'amène à cette constatation : c'est fou le nombre d'artistes que j'ai pu croiser au cours de mon existence ! Dieu sait pourtant si j'ai peu honoré de ma présence les musées et les expositions... mais des artistes, j'en ai vus !

... et ils ne venaient même pas tous de Paris, d'où un gros doute sur la réalité de leur prétention.

Exemple-type : Marcel Duchamp, pas foutu de réussir l'examen d'entrée aux Beaux-Arts de Paris et dont "La Fontaine" a été refusée au salon des artistes indépendants de New-York.

Forcément, le douanier local (non, pas Rousseau ni Raynaud, mais peut-être bien celui de l'Adrienne) avait pris le pauvre Marcel pour un exportateur de céramiques sanitaires.

Quand on invente le "Ready made", on fait dans l'agro-alimentaire, voyons !


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25 janvier 2020

Encore la mémoire !


Ce matin, tandis que je m'active dans la cuisine autour du petit-déjeuner, une chanson me tourne dans la tête, c'est pareil tous les jours. Sauf qu'aujourd'hui, je ne parviens pas à découvrir le petit clic qui a déclenché son extraction de ma mémoire.

Pas à la radio :

  • au saut (ralenti) du lit, c'était journal parlé
  • à ma sortie de la douche la speakerine nous faisait entendre un "must" de l'an 2000 que je n'avais jamais entendu  avant (en 2000 j'étais très occupé à me gausser du grand bug informatique millénariste)
  • dans la voiture à l'aller comme au retour de la boulangerie, c'était Ludwig van sous prétexte d'un quelconque 250 ème anniversaire
  • à mon retour, la cuisine était silencieuse et le réveil matin de la chambre s'était tu

En désespoir de cause (je me demande si c'était pas dans les mots fléchés), j'ai dû me contenter de continuer à fredonner la chose :

En me remémorant des bribes de ses paroles, je me demandais d'où pouvait bien provenir cette image répétitive de pêcheur attrapant une godasse chère aux illustrateurs de cartes postales "humoristiques". Pourquoi pas un smartphone (ou un cadavre, comme dans les séries télévisées) ?

Vous avez une idée ?


22 janvier 2020

Toujours plus haut !


L'autre jour, je me rends à la clinique de la Basilique pour la pose d'un holter.

Après m'être inscrit auprès de l'aimable standardiste, réceptionniste, secrétaire médicale*, je me dirige vers le petit ascenseur caché dans un coin derrière le stand d'accueil.

Je pousse sur le bouton d'appel tout en lisant à sa gauche l'autocollant "Pense à ton cœur, ne prends pas l'ascenseur".

La cabine s'immobilise à mon niveau, j'y pénètre et enfonce le bouton marqué 4.

Les petites loupiotes entourant la porte restent vertes et rien ne se passe. La porte s'ouvre et une charmante dame me rejoint dans la cabine. Elle pousse elle aussi de son doigt délicat le même bouton et pour elle non plus, rien ne se passe.

Nous quittons la cabine et nous rendons vers l'autre ascenseur, celui qui autorise le transport de plus de personnes et, le cas échéant, de matériel roulant. Nous y pénétrons et là non plus rien ne se passe après enfoncement du bouton ad hoc.

Ben zut, ils sont passés de l'aimable suggestion à la coercition totale !

Nous avons donc pris l'escalier où la gazelle m'a rapidement semé. Quels mollets (au galbe délicieux) !

* Biffez les mentions inutiles


20 janvier 2020

Bizarreries de la mémoire


Dans son dernier billet l'Adrienne nous offre, comme à l'accoutumée, une chute inattendue.

J'ai donc vu la photo de l'œuvre de Hopper, la main gauche gantée et l'explication qu'en donne l'auteure du billet.

Ce n'est qu'en lisant le commentaire suivant :

ah non, c’est le but 🙂
(sa main gantée m’a tout de suite donné cette idée)

que ça m'est revenu !

Quand j'habitais encore Montignies-sur-Sambre, mon père travaillait dans une société du groupe Empain. Le bâtiment qui jouxtait notre maison était occupé par une infirmerie (je crois qu'on disait "dispensaire" à l'époque) tenue par deux personnes à la fois infirmières et assistantes sociales me semble-t-il.

L'une était une splendide femme aux cheveux blonds coiffés comme ceux de Miss Holmes, vous savez, dans  les aventures de Buck Danny.

holmes

 

L'autre, la responsable de leur cellule, était maigre, un peu "rigide" aussi, et avait un bras dont la main était toujours gantée. Là aussi, le gant cachait une prothèse. Avec les techniques d'aujourd'hui, elle serait sans doute articulée et mobile, mais nous étions à la sortie de la deuxième guerre mondiale.

J'étais bien trop jeune à l'époque pour m'inquiéter de l'origine de la chose (et pour tout dire, elle me faisait un peu peur).

Ce qui m'étonne dans tout cela, c'est le temps que ce souvenir a mis pour jaillir de ma mémoire ; il a fallu que l'Adrienne spécifie qu'elle avait fait le lien tout de suite pour que le déclic se fasse.

Oui, c'est bizarre la mémoire...


15 janvier 2020

Visite surprise

 
L'autre nuit, on a visité les caves de nos immeubles. Nous ignorons s'il faut parler d'un ou de plusieurs joyeux drille(s)

La porte de  la nôtre, protégée par un gros cadenas passant dans les anneaux même pas soudés de deux pitons, a été facilement ouverte, les visiteurs n'ayant eu qu'à transformer le O d'un des dits pitons en U au moyen d'une pince ou d'un levier, même moi j'aurais pu le faire !

Je me demande ce qu'il(s) cherchai(en)t, car voici ce que j'ai constaté :

  • déplacement du carton contenant mon ordinateur précédent pour voir ce que pouvait bien contenir le niveau inférieur d'une colonne de rangement (en l'occurrence une boîte contenant des outils de plomberie).
  • ouverture d'une boîte de thon à l'huile d'olive sans consommation apparente.
  • ouverture d'une bouteille de nettoyant au vinaigre et usage de quelques feuillets d'essuie-tout (Sopalin pour les Frenchies) rapport sans doute à l'huile d'olive qui avait dû se répandre sur les doigts indélicats.

Et c'est tout ! Sauf si l'une ou l'autre bouteille de vin a été extraite des racks de rangement (mon système avancé de gestion des stocks ne me permet pas de l'affirmer). Si ce devait être le cas, je crains pour le ou les estomacs coupable(s) : la durée de stockage de ces choses ayant tendance à transformer ma cave en vinaigrerie clandestine.

Y a quand même une cave où on a mangé une partie du contenu d'un pot de confiture, une où on a bu du lait et une autre du soda.

Un pauvre type affamé et illettré qui n'aime pas le thon en boîte ?

La police se perd en conjectures (c'est pas moi qui l'ai requise, j'attends toujours leur appel relatif à l'affaire des vélos, une chose à la fois !)

Quant à moi, je constate que j'ai raison : le petit panneau annonçant une surveillance par caméra ornant la porte d'entrée du couloir des caves est quand même moins efficace qu'une vraie caméra !


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11 janvier 2020

Immigré


Chez ma fille, l'autre jour, on parlait de lapins et ça m'a rappelé mon père qui, au temps de ma jeunesse, en élevait quelques uns, les tuait, les saignait en leur enlevant un œil, les dépiautait, etc...

Dans la foulée, je me suis souvenu d'un jour où pour soigner le "doigt blanc" que je devais à mon onychophagie, il était sorti dans le jardin, en était revenu avec une petite feuille de poireau, en avait enlevé les couches "épidermiques" (il avait un petit canif à manche en corne dont la lame affûtée sur une pierre à l'huile coupait comme un rasoir) et l'avait enroulée autour de mon doigt comme pansement.

D'où tenait-il ces savoir-faire, lui qui, natif d'Hoboken, patelin industriel s'il en est, avait immigré en Wallonie en compagnie de sa mère veuve de guerre ?

Trop tard pour le lui demander ! Mais il semble qu'à cette époque la majorité des gens connaissaient un tas de pratiques entre le jardinage, la taille des fruitiers, le petit élevage, le ressemelage des chaussures, la réparation des bicyclettes, le rafistolage des chaises à la colle d'os, j'en passe et de meilleures.

Quand je pense qu'aujourd'hui, ajouter un cran supplémentaire à une ceinture semble un problème insoluble pour certains...

Tout ça pour vous dire que je suis un fils d'immigré, mais qu'étonnamment, mon père n'a pas jugé bon de m'enseigner la langue de sa région d'origine (je connais des immigrés italiens de quatrième génération qui continuent de parler leur idiome). Remarquez que ma mère ne m'a pas non plus appris le liégeois.

Tout ça m'a valu des réunions de famille où la génération précédente (sauf ma mère) discutait en flamand et où par conséquent je n'entravais que dalle ! Ce qui me revient aujourd'hui, c'est qu'ils utilisaient tous à profusion la même expression : "Ik zeg dat". Eh bien moi,"Je dis que" je trouvais ça très bizarre !


10 janvier 2020

Murphy


Aujourd'hui, décision de qui de droit, c'est démontage du décor de Noël.

Pour retirer les branches de sapin fixées à la rambarde du balcon par des serre-câbles, j'ai besoin d'une pince coupante.

J'ouvre donc le tiroir à outils. La pince coupante est la quatrième des pinces que je parviens à grand peine à extraire du fouillis, pourquoi ?

Parce qu'il n'y a que quatre pinces dans ce tiroir, sinon j'aurais dû continuer à extraire...

pinces


8 janvier 2020

Complément d'info


Vous vous rappelez le billet de ma chienne il y a deux jours ?

Eh bien ce soir, sans l'animal cette fois, je suis retourné chercher Louise à la sortie de son travail pour la conduire au manège, cette tortionnaire de pauvres chevaux sans défense .

Et en grimpant l'avenue de Versailles qu'ai-je constaté à la lueur des phares de ma puissante voiture ?

Les jonquilles, y en a tout un tas qui ont fleuri !

Bon, ben, une fois n'est pas coutume, je suis du même avis que mon chien !


6 janvier 2020

Lenticchie e zampone


Il y a quelques jours, Émilie nous raconte qu'elle a emmené son amie (celle chez qui elle avait séjourné au Japon et qui est en visite en Belgique) chez "Al Peperone", notre resto italien habituel.

Elle y a mangé, outre son entrée, le plat mentionné dans le titre de ce billet.

Le patron de l'endroit l'a reconnue et lui a fait la bise (ainsi qu'à sa copine un brin surprise de cette entorse au savoir-vivre nippon). Il lui a également demandé de nous transmettre le message suivant : "Contrairement à l'an dernier où nous n'avions pas mis au menu ce plat traditionnel du nouvel-an  italien, ce qui vous avait fort dépités, nous l'y avons collé cette année tout particulièrement à votre intention !"

Message reçu, nous sommes donc allés déguster la chose.

Par deux fois.

L'étiquette de la bouteille de Rosso di Montepulciano comporte une vue de la place du patelin en question :

Montepulciano

En l'examinant bien, j'en suis venu à me demander si ce jus fermenté de Sangiovese n'était pas un brin frelaté parce qu'on n'aperçoit aucun chat sur cette place. Or, je sais qu'il y en a un, même qu'il est roux et qu'il ne voulait pas me lâcher la jambe !

Montepulciano-0089

Deuxième chose étrange, à six jours d'intervalle pour exactement le même menu

  • assiette de jambon de Parme
  • trio de carpaccio de poissons
  • deux lenticchie e zampone
  • un zabaglione (avec deux cuillers)
  • un rosso di Montepulciano
  • une eau gazeuse
  • quatre ristretti

L'addition de 2020 était supérieure d'un euro à celle de 2019.

L'année commence bien ! Ils se prennent pour bpost ou quoi ?


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