Nouvelles du front
Hier soir, nous fêtions chez notre fille l'anniversaire d'Émilie.
Session restreinte cette année : nous n'étions que quatorze (en oubliant les chats et les chiens).
Il y avait :
- Émilie et sa sœur Louise
- Ma fille et son mari breton
- Ma deuxième fille, marraine d'Émilie et son mari portugais, parrain de Louise
- Leur fille Clara en partance pour un Erasmus en Norvège
- Son frère Alexandre, le benjamin de l'assemblée qui fait main basse sur les œufs de caille
- Ma bru préférée bien qu'unique
- Son fils Borys un peu bleui par son dernier match de rugby
- L'ex-épouse du parrain d'Émilie
- Sa fille Camille, porteuse d'un chignon digne de la Goulue de Toulouse Lautrec
Ça ne fait que douze me direz-vous en fins mathématiciens que vous êtes. Erreur puisque mon épouse et moi y étions également, c'est ma modestie naturelle qui m'a fait négliger de nous citer.
Parlons maintenant des absents (y a-t-il un sujet plus intéressant qu'eux dans les réunions de groupe ?)
- Mon fils participe à la virée annuelle que son groupe d'acheteurs de vin de Bourgogne organise traditionnellement la semaine qui suit la vente des Hospices de Beaune. Il nous enverra pour nous consoler une photo de lui et d'un de ses potes escaladant victorieusement la montagne de caisses résultant de leurs achats.
- Le parrain d'Émilie (un ami de ma fille depuis le temps où ils organisaient ensemble des camps de formation chez les scouts) qui nous a délégué son ex-épouse (en présence de laquelle il refuse désormais de se trouver) est perdu dans un trek de survie dans les forêts finlandaises.
- Line, la fille de la marraine de Louise (une amie de ma fille) et ancienne condisciple d'Émilie avait déjà accepté une obligation ailleurs lorsqu'on l'a invitée.
- Le petit ami du moment de la précédente dont je n'ose rien vous dire car comme j'en ai croisé plusieurs je ne suis pas certain qu'il soit celui de l'an dernier.
Le menu tenait en un mot : raclette !
Mais s'agissant de ma fille, vous n'imaginez pas ce que peut contenir ce seul mot !
Gambas et filets de lotte, fromage à raclette traditionnel et de chèvre, poitrine fumée, bresaola, jambon de Parme, colonnata, joue de porc, manchettes de veau élevé sous la mère, saucisses diverses, oignons, champignons, salades variées, sauces mayonnaise, curry, cocktail, tartare, beurre normal, au piment d'Espelette, au sel fumé, patates en chemise, et j'en oublie certainement.
Deux gâteaux réalisés par Émilie elle-même : un aux pommes et l'autre au chocolat (des trucs avec biscuits, inserts, crèmes, glaçage, etc, à faire pâlir certains des concurrents du meilleur pâtissier).
Bref, un truc à vous faire péter la sous-ventrière.
Et comme toujours avec ma fille, si on s'y remettait tous aujour d'hui, il en resterait encore...