Chanson du jour
Vous vous rappelez que chaque matin, je prépare le petit-déjeuner en fredonnant un air dont j'ai souvent bien du mal à comprendre d'où il a bien pu me revenir, particulièrement si ce n'est pas de mon radio-réveil.
Aujourd'hui, il s'agissait d'une mélodie sans intérêt qu'au vu de son rythme je dirais sortie d'une comédie musicale américaine et dont je suis bien incapable de vous donner les références.
Hier, par contre, c'était une chanson de Gilles Dreu qui tournait en boucle dans mon esprit et sur mes lèvres, vous savez bien :
Ma mère me disait si mes cheveux sont blancs,
Si sur mon front on peut compter les ans,
Tu m'as donné ces rides mon enfant...
Et je me rappelle que ma mère nous faisait parfois ce genre de reproche à mes fréres et à moi.
Surtout à mes frères d'ailleurs parce que moi, j'ai toujours été un enfant charmant, obéissant et tout et tout !
Si, si, une petite démonstration :
Tout jeune, j'accompagne me mère chez l'épicier du coin (voyez point 8). Nous croisons une amie de ma mère (même qu'elle s'appelait Roberta ! L'amie, pas ma mère, ma mère s'appelait Adrienne. Oui, comme notre amie, L'Adrienne).
— Dis bonjour, Walrus !
— Bonjour !
— Bonjour qui ? Bonjour mon chien ?
— Bonjour mon chien !
Qu'est-ce que je vous disais !
Mais revenons à la chanson.
Qu'est-ce que c'est que ces mères qui attribuent à leurs enfants leur vieillissement précoce, enfants qu'elles ont pour la plupart voulus et même, pour certaines, ardemment désirés ?
Pourquoi diable se plaindre quand on trouve ce qu'on a cherché ? Tout ça sous prétexte qu'elles vous ont donné la vie. Tu parles d'un cadeau ! Un truc tellement pourri que tu peux même pas le revendre sur Internet ! On sait comment ça finit c'te putain de vie.
Elles voudraient quand même pas qu'on leur fasse la fête en plus !
(Ouais, celle-là j'aurais dû vous la faire en mai, mais bon, c'est hier que la chanson m'est passée par la tête)