La Passion selon Sainte Amélie
Hier, c'était la reprise de l'atelier de peinture sur soi(e) de mon épouse.
Après l'avoir déposée, j'étais chargé d'aller au centre commercial échanger (moyennant finances) les bouteilles de CO2 vides de la machine à eau gazeuse contre des pleines.
Comme j'étais trop tôt au magasin, je suis passé par le point presse de l'endroit pour faire le plein de fascicules de mots flêchés. Je paie ceux-ci et en sortant, qu'aperçois-je en tête de gondole (quoi, ça vous fait marrer ?) ?
Ceci :
Je m'empare d'un exemplaire et refais un tour par la caisse.
De retour à la maison (après le remplissage des bonbonnes bien sûr) j'abandonne immédiatement ma lecture en cours ("L'amie prodigieuse" volume 2) pour attaquer ma nouvelle acquisition.
Pris néanmoins d'un doute, je me connecte d'abord au site de mon fournisseur d'e-pubs pirates favori pour m'apercevoir qu'en quelques clics, je peux en télécharger un exemplaire sur mon lecteur Kobo (pub gratuite) sans débourser un rond.
J'ai malgré tout décidé d'amortir ma version papier à dix-neuf euros quarante centimes.
La photo de couverture est spéciale : avant de m'apercevoir que la charmante enfant portait le bout de ses doigts aux tempes, j'ai d'abord cru qu'elle s'était fait faire les oreilles de Dobby, l'elfe de maison de Harry Potter.
Bien entendu, ma lecture de l'œuvre s'est terminée dans la soirée malgré un passage au resto italien le midi où j'ai mangé des palourdes puis chez ma fille le soir où c'était des tellines.
Quoi ?
C'est quoi cette histoire de soif ?
Figurez vous que notre geisha nationale a prêté son talent au Christ Soi-même pour Lui permettre de nous raconter son procès et sa crucifixion.
C'est très intéressant et bien foutu. La fin, après la fin, si vous voyez ce que je veux dire, est un peu plus difficile à digérer mais je dois avouer que c'est la partie que j'ai lue apès deux Saint-Feuillien Grand Cru...
Bien sûr, je n'ai pas échappé à l'inmanquable Madeleine que même Jésus s'entête à appeler ainsi bien que son prénom soit Marie, sous prétexte qu'il ne veut pas la confondre avec sa mère.
Pour plus de détails, passez par ici, je vous garde le fascicule au chaud !