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Entre nous
23 juillet 2019

Suite logique (?)


Tandis que je prépare le petit-déjeuner, je me surprends à fredonner une chanson de Brassens, vous savez :

C'est une erreur mais les joueurs d'accordéon
Au grand jamais, on ne les met au Panthéon

"Mon vieux Léon" ça s'appelle, je crois...

Mais comment en suis-je arrivé à fredonner cet air ? Je ne l'ai pas entendu à la radio quand je me suis levé : c'était une dame qui parlait... du Tour de France !

Je creuse et je trouve : c'est parce qu'avant sa disparition brutale du net, Terre à Terre m'appelait "mon vieux Walrus". Mais pourquoi avais-je évoqué le souvenir de cette blogueuse d'Avioth qui appelait son logis la cassine, cultivait son jardin et pratiquait le Zazen ?

Oui... ! Avioth est une commune française voisine d'Orval célèbre pour sa bière (Orval, pas Avioth qui est plutôt célèbre pour être un petit bled muni d'une énorme basilique).

Orval j'y avais pensé parce que cette (excellente) bière est assez difficile à trouver en magasin et qu'étant revenu bredouille de ma quête de Hommelbier (une blonde fortement houblonnée brassée à Poperinge) dans deux Colruyt différents, j'avais pensé que cette bière allait finir par être aussi introuvable que l'Orval (ou pire la Westvleteren*).

Pour Colruyt c'est facile : j'avais simplement pensé que je devais y aller faire le plein de croquettes, de jambon et de lait pour les chats de ma fille lesquels je dois aller alimenter, gratouiller et surveiller pendant son absence.

Je suis content de moi : c'était plus facile que pour la création. Mais en attendant, je n'ai toujours pas de Hommelbier !

Chez Carrefour peut-être ?

hommel

 

* Cherchez vous-même, c'est passionnant, vous verrez !


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21 juillet 2019

Die Schöpfung


Rassurez-vous, je ne vais pas vous parler de l'oratorio de Franz Joseph Haydn (Hoboken XXI - 2). Ça, c'est une interprétation artistique...

Dans les faits, c'est beaucoup plus obscur et déprimant car, je dois bien l'admettre : je ne me souviens pas du moment où j'ai créé le monde, de l'instant où c'est passé de rien à quelque chose.

Seul point commun : ça ne s'est pas fait en un jour !

J'ai beau me creuser la mémoire, rien avant ma plus ancienne image : celle d'une femme se penchant sur moi. Et encore, je fabule, j'amplifie : l'image se résume à quelques grosses perles d'un collier. Après cela plus rien.

Plus rien avant cette seule image de la première adresse où j'ai vécu : une pièce sombre où un poêle répand une chaleur bienfaisante et une lueur rouge éclairant des jouets disposés au sol devant lui. Et, peut-être, dans la maison voisine (celle de Madame Chérie) une garniture de bureau en marbre vert et noir, mais là, il y a un doute : j'ai continué à fréquenter l'endroit longtemps encore après avoir déménagé.

Bref, peu de souvenirs des débuts du monde...

Quoi ?

Consulter un hypnotiseur ?

Et pourquoi pas un psy tant que vous y êtes !


 

15 juillet 2019

Coïncidence


Oui, je sais, j'ai tendance à recycler les titres. Mais le recyclage est à la mode, non ?

Tandis que je m'habille ce matin, la radio nous fait entendre l'interview d'une libraire : Ariane Herman de "Tulitu".

Cette personne, à l'instar de l'Adrienne hier sur son blog, nous invite, nous incite même, à lire le même bouquin de Lola Lafon.

Je n'avais pas attendu le conseil de cette libraire : poussé dans le dos par l'Adrienne j'avais déjà largement dépassé hier la moitié du chef d'œuvre téléchargé (gratuitement) sur le net.

Aujourd'hui, je l'ai terminé (j'allais écrire "achevé", mais j'ai craint que ça ne fasse un brin "balle dans la nuque").

Je n'ai pas trop apprécié, surtout la forme : je n'aime pas avoir à me rappeler qui est la narratrice du moment à travers tout le document.

Sur le fond, Adrienne a tout bien dit dans son billet et ses commentaires. Je trouve quand même que Mercy et Mary, en dépit de leur présence dans le titre, ne pèsent pas lourd dans l'ouvrage qui nous annonce un "entrecroisement" de leurs destinées.

Heureusement, il y a un chien dans l'histoire ! Le mien s'en déclare très satisfait.

Quoi ?

Vous reonnaissez bien là la mauvaise foi d'un mec qui n'aime pas Proust ?

Vous n'avez peut-être pas tort...


11 juillet 2019

Autres lieux, autres mœurs


Il y a deux jours, notre petite-fille, la bipède préférée de notre chienne, s'aperçoit au beau milieu de Kyoto qu'elle a égaré son portefeuille.

Elle se rend au plus proche poste de police pour signaler la chose (je me renseignerai dès son retour sur sa méthode de communication avec les Japonais, sûrement par le truchement d'une application de son smartphone, connaissant son niveau d'anglais).

Au bout de quelques minutes de recherche sur leur réseau, les policiers l'embarquent dans une voiture pour la déposer dans le magasin où elle pensait avoir rangé la chose dans son sac mais où le commerçant l'avait retrouvée sur le comptoir.

— — —

Il y a plus de trois ans, une bande de joyeux drilles bien organisée fait une descente dans le garage de notre immeuble et rafle toutes les bicyclettes en bon état, y compris les deux nôtres.

Quelques jours plus tard, je me rends sur le conseil du syndic au poste de police pour déposer plainte. Après une heure d'attente, on prend ma déposition mais comme le délit avait fait lobjet d'un constat par une patrouille de police, on me demande de revenir le lendemain pour que ma plainte soit jointe au dossier que la dite patrouille n'a pas encore eu le temps d'ouvrir.

Le lendemain, on me signale que la chose n'est toujours pas faite et on prend note de mes coordonnées pour m'avertir du moment où je pourrai repasser pour enregistrer ma plainte.

J'attends toujours, mais je ne désespère pas !


10 juillet 2019

L'Adrienne a du chien


L'Adrienne sur son blog nous évoque l'Angleterre, les Anglais, le Somerset et les chiens.

Pour ces derniers, c'est normal, elle est dans le Yorkshire.

Cela m'a fait souvenir de mes premières vacances anglaises à Porlock, dans le Somerset. L'Angleterre de l'époque avait de quoi étonner un continental tel que moi :

Par la fenêtre de notre chambre d'hôtel, nous pouvions voir à l'arrêt du bus sur le trottoir d'en face les autochtones se livrer à un de leurs sports favoris : le queueing. Dès qu'un Anglais en rejoint un autre, ils commencent une file, chose incompréhensible pour nous chez qui monter dans un bus relève de la foire d'empoigne.

Dans les débits de boisson, pubs ou cafés (si si, il y a des cafés en Angleterre, où l'on ne vend que des boissons sans alcool) il faut se présenter au comptoir, commander et emporter ses consommations. La première fois  que nous nous sommes installés à une table dans un café, nous avons attendu que le patron vienne s'inquiéter de nos souhaits... et nous y serions encore si d'autres clients ne nous avaient enseigné le mode d'emploi par leur propre comportement, parce que le tenancier semblait trouver tout naturel que nous nous soyons assis sans rien consommer du tout pendant de longues minutes, ils sont comme ça les Angliches : aucun comportement aussi étrange puisse-t-il leur sembler ne les autorise à manifester leur étonnement.

Dans le magasin d'artisanat où nous faisions l'achat de quelques cadeaux, la vendeuse attachée à nos pas nous faisait très discrètement remarquer que le total de nos emplettes venait de dépasser cent Livres (il faut dire qu'à l'époque la Livre valait trois fois celle d'aujourd'hui).

Dans le salon de l'hôtel, lorsque le Labrador de l'endroit décidait de s'allonger sur le tapis devant le feu ouvert, tout le monde écartait son fauteuil pour lui faire de la place.

Autour de ce même feu ouvert, lorsque j'avais raconté que dans la bruyère des Moors nous avions croisé une chasse à courre (accompagnée de sa meute de contestataires munis de pancartes) et que pour parler des chiens j'avais employé le vocable "dogs", un Anglais bon ton m'avait aboyé "Hounds !" au visage pour corriger mon impardonnable confusion. Bien sûr, il ne s'y était  senti autorisé que parce qu'au préalable, notre hôtesse nous avait présentés dans les formes, vous savez "How do you do" et toutes ces sortes de choses...

Presque chaque fois où nous embarquions dans notre voiture dûment immatriculée en Belgique, il se trouvait un autochtone pour s'informer, avec les circonlocutions d'usage, de notre ressenti à propos de sa région.

Finalement, le moins étonnant dans tout cela, c'était encore de devoir rouler à gauche...


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