Flash
Au cours d'une de mes périodes d'éveil de la nuit dernière, j'ai eu un flash.
Non, je ne me prends pas pour Plastic Bertrand et non, je ne suis pas insomniaque, mais si je m'endors dès que je pose ma tête sur l'oreiller, il m'arrive de me réveiller pendant la nuit, particulièrement si celle-ci suit la soirée d'anniversaire de ma fille.
Donc, allez savoir pourquoi, au cours d'une de ces périodes d'éveil, je me suis brutalement souvenu qu'au cours de mon enfance j'ai été le possesseur d'un projecteur cinéma 16mm. Il s'agissait bien sûr d'un appareil simpliste à entraînement manuel et sans lecteur de son.
Qu'y a-t-il de plus con que de disposer d'un projecteur sans avoir le pendant enregistreur : une caméra aux mêmes normes ? Mon fils, au temps de son année à l'INRACI (avant qu'il ne s'en fasse jeter pour incompatibilité de scénario avec le corps enseignant) avait au moins une Beaulieu, lui.
J'en étais donc réduit à projeter des bouts de films divers achetés dans des magasins spécialisés. Processus très vite lassant bien sûr.
Dans le (modeste) tas, il y avait une bobine d'actualités où l'on voyait Jacqueline Auriol recevoir un prix (indéterminé vu l'absence de son) sans doute à l'occasion d'un de ses records de vitesse sur avion à réaction. Sans doute son premier si je m'en réfère à l'âge que je devais avoir à l'époque où j'ai reçu ce jouet.
C'est pas encore ça qui va me rajeunir... Par contre, c'est cela qui explique sans doute qu'au grand étonnement de mes collègues, une caméra est bien le seul gadget dans le vent que je n'ai jamais possédé.
P.S.
Au moment où j'ai voulu mettre ce chef d'œuvre en ligne, Canalblog est resté planté une bonne demi-heure, faut pas demander comme c'est mauvais !