C'est toujours la même chanson !
Ce matin, en préparant le petit-déjeuner, je fredonnais une chanson de Brassens.
Parfaitement, je connais les paroles d'un tas de chansons de Brassens et, reparfaitement, ça m'arrive d'être de bonne humeur le matin (même si ça ne risque pas de durer longtemps).
Mais revenons à la chanson :
Je m'suis fait faire prisonnier
Dans le bonne ville de Nantes
Pour voir la fille du geôlier
Qui, paraît-il, est avenante.
Mais elle avait changé de ton
Et quand je lui dis "Que dit-on
Des affaires courantes
Dans la ville de Nantes ?"
La mignonne m'a répondu :
"On dit que vous serez pendu
Aux matines sonnantes
Et j'en suis bien contente !"
Les geôlières n'ont plus de cœur
Au pays de Nantes et d'ailleurs.
La geôlière de la chanson
Avait de plus nobles façons...
Stop !
Ou, comme on dit dans les séries américaines :
Objection votre Honneur !
Supputations entraînées par le machisme atavique de l'auteur de la chanson qui colporte l'idée que les femmes sont coupables de tout, toujours et partout !
Ne se pourrait-il pourtant que les geôlières n'aient pas changé d'un poil et que ce soient les prisonniers d'aujourd'hui qui n'ont plus le charme de ceux de jadis ?
Hein ?
Qu'est-ce que t'en dis, Georges ?
Mais que tout cela ne vous empêche pas de passer un bon réveillon pour ceux qui aiment ça et de démarrer l'année nouvelle sur les chapeaux de roues pour tout le monde !