Et ça continue !
Colmar et La Rochelle, même combat !
Des patelins viscéralement antiautomobilistes constitués (presque) exclusiment de rues à sens unique quand elles ne sont pas piétonnes.
Même la môme qui se trouve dans mon GPS ne s'y retrouve pas, "Rejoignez la route en surbrillance !" qu'elle vous chantonne à l'oreille. L'ennui, c'est qu'elle ne vous dit pas comment. Et quand elle se décide à vous dire de tourner à droite au prochain carrefour, un panneau d'interdiction se dresse au coin de la rue sous vos yeux ébahis ! J'ai fini par lui couper le sifflet ! De toute façon, je vous dis pas comment elle prononce "Ingersheim".
C'est aussi en partie à cause de cette navigation erratique que j'avais décidé de hâter mon départ du magasin l'autre jour, magasin situé précisément route d'Ingersheim.
Après quelques détours concoctés par le GPS, nous débarquons à l'appartement avec nos courses que nous rangeons immédiatement et pour fêtre notre retour, j'empoigne deux verres à vin d'Alsace à gros pied vert torsadé et j'y vide une larme de crème de cassis Védrenne que je compte diluer à grand renfort de Sylvaner.
Stupeur ! Ce cassis a un reflet bleu que j'attribue à l'effet du vert du pied des verres. Mais malgré l'ajout du Sylvaner, la coloration bien qu'atténuée se maintient au bleu. Je goûte le pseudo blanc-cassis et examine enfin l'étiquette de la bouteille de cassis.
Liqueur de violette qu'il est écrit !
Je me suis gouré en l'empoignant dans le rayon !
C'est vraiment très spécial le Sylvaner-violette, mais je l'ai bu quand même.
Pour plus de sécurité, aujourd'hui j'ai acheté une vraie crème de cassis et un Pinot Gris que, par précaution, je boirai tel quel.