Eh bien, nous y (re)voilà !
Moi aussi ça m'énerve !
Enfin, surtout le côté bassement mercantile qui semble avoir pris le dessus sur tous les autres.
Parce qu'il y en a d'autres, un peu plus positifs et que l'on peut comprendre (même si l'on fait mine de s'en défendre).
Nous traînons nos misérables existences dans un monde cyclique, rythmé par les saisons et il est naturel de nous y référer ne fût-ce que pour mesurer le temps.
Bien sûr, nous pouvons nous contenter de constater le retour des choses sans nous sentir obligés de le fêter : c'est le clan de ceux qu'horripilent le côté festif obligatoire des anniversaires quels qu'ils soient.
Mais nous pouvons aussi voir ces événements comme une occasion de nous retrouver avec ceux qui nous sont proches, ce qui en soi est déjà une fête, non ? Alors, si l'une ou l'autre de ces occasions est assortie d'un zeste de tradition, où résiderait le mal ? Si le sapin ne m'est pas indispensable, il ne me dérange pas non plus.
À ce propos, la semaine dernière nous étions dans la maison de mon fils en Ardenne pour nous retrouver tous en famille. Ce que j'aime dans cette maison, c'est le contraste entre l'incomparable chaleur des poêles à bois et la fraîcheur des chambres non chauffées. Bon, il ne faisait pas glacial non plus, Agata, ma bru finement pétillante n'a même pas sorti les bouillottes.
C'était une réunion très réussie :
Louise et Emilie s'étaient chargées des amuse-gueules, vous aimez les religieuses à la crème de saumon et les macarons au foie gras vous ?
Mon fils s'était occupé de la barbue, du pigeon et des vins. Il m'épate toujours, il est très doué pour la cuisine et bien qu'il ne disparaisse jamais très longtemps dans celle-ci, tout est toujours prêt dans les temps, cuisson parfaite et tout et tout (et je ne vous parle pas de sa cave).
Emilie, toujours elle, s'était chargée du dessert, c'est une vraie pro de la pâtisserie (que, comble, elle n'aime pas vraiment déguster) elle dit qu'en faire la détend.
Bah, les fêtes, c'est pas si dramatique finalement...