Les rêveries du promeneur (de chien) solitaire - Corrélation
Encore des statistiques, vous exclamerez-vous.
Et vous aurez bien raison : les corrélations sont du domaine des statistiques, donc de la constatation, de l'exploitation des données, contrairement aux probabilités qui relèvent, elles, de la prédiction (oui, comme Madame Soleil...), mon ex-cheffe bien aimée, ex chairwoman de l'association des statisticiens de Flandre*, vous aurait expliqué ça bien mieux que moi de sa voix mélodieuse.
Zut ! C'est son anniversaire aujourd'hui... pardonnez-moi, je poste un message et je reviens.
Me revoilou ! Pourquoi vous parlais-je de corrélation ? C'est à cause de mon calepin. Un calepin noir que j'ai toujours sur moi dès que je quitte la maison, question de noter une idée de billet qui me viendrait par impossible. Et qui ne me sert quand même à rien, puisque quand une idée me vient, c'est toujours quand je conduis la voiture ou que je tiens le chien en laisse (je n'ai pas, comme mon ami Jean, le chic pour maintenir du genou la trajectoire de la voiture et ma grande gueule ne l'est pas encore assez pour y maintenir solidement le dérouleur de la laisse canine). Donc, pour tenter de ramener mon idée jusqu'au clavier de mon ordinateur, j'utilise un mot-clef que je me répète en boucle, aujourd'hui : corrélation.
Les deux parties de mon titre étant ainsi justifiées, j'en viens à cette idée récoltée en cours de promenade.
Sur son blog, Célestine nous annonce qu'elle monte à Paris.
Le lendemain, gros titres dans les journaux : "La foudre s'abat sur le parc Monceau !"
Même pas étonné ! À moi aussi, elle me fait cet effet-là, la céleste enfant !
Faut que je vous avoue : les grandes belles femmes (et les belles grandes femmes aussi) m'ont toujours impressionné, effrayé même, c'est qu'en les contemplant de loin, du coin de l'œil, je me demande toujours par quel bout je pourrais bien les aborder si d'aventure...
C'est le blocage garanti !
* Oui, je sais, je vous l'ai déjà dit par le passé, mais voilà, c'est une des nombreuses prérogatives de l'âge avancé : on peut radoter !