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Entre nous
29 mars 2016

Petit jeu pour Célestine (et tout qui voudra jouer également)

 

Mon archiviste préférée a fouillé ses cartons.

Elle a retrouvé une photo regroupant quelques filles de sa classe à l'époque de mon récit.

Les deux protagonistes y figurent, les retrouverez-vous ?

Réponses ici-même dans une semaine (si je survis jusque là...).

Paule002


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24 mars 2016

Une vie sous influence ?

 

Lundi, tandis que je roule en voiture, la radio diffuse une émission consacrée au septantième anniversaire de la publication du Petit Prince d’Antoine de Saint-Exupéry.

En l’écoutant, je me fais la réflexion que c’est précisément en lisant ce livre-là, réputé avoir été écrit pour la jeunesse et même pour les enfants que je suis entré dans l’âge adulte. Etonnant, non ?

Etonnant… et pas tout-à-fait exact.

En cette fin des années cinquante, les éditions du Seuil publient une collection : « Ecrivains de toujours ». Le principe de la série est original : le titre de chaque ouvrage est formé du nom de l’écrivain sélectionné suivi de « par lui-même », simplement parce que les auteurs qui présentent l’écrivain émaillent leur propre texte de très nombreux extraits de l'œuvre de celui-ci.

Parmi les trente-six auteurs, tous français sauf cinq, figure Saint-Exupéry. À cette époque d’après guerre, les récits de guerre font florès et je me passionne pour eux, empruntant tous ceux que je trouve à la bibliothèque.

Aussi, lorsque passant devant la librairie du père d’un de mes condisciples j’y découvre ce livre consacré à un héros de l’aviation française (le fait qu’il soit mort pour la France a valu à son œuvre un sursis de trente ans supplémentaires par rapport aux septante accordés par l’Union Européenne, vous ne risquez donc pas de la charger gratuitement sur votre liseuse), je décide de l’acheter.

Je viens de mettre le doigt dans un engrenage infernal : la pensée de l’auteur m’enchante et en commençant par le Petit Prince, je finirai par acheter et lire non seulement toute l’œuvre de Saint-Ex mais aussi à peu près tout ce que l’on publiera sur lui jusque dans les années septante.

Le Petit Prince ! Quel livre étonnant. Ce n’est pas pour rien qu’il s’en est vendu cent-quarante  millions d’exemplaires. Oui, je suis entré dans l’âge adulte avec ce livre sous le bras et je pense qu’il me reste toujours aujourd’hui quelque chose de mon émerveillement.

 Saint-Ex001


13 mars 2016

Pour Lorraine qui patiente depuis 2012 (et d'autres qui le font depuis 2008)

Depuis le week-end dernier, mon épouse passe tous ses après-midi à l'expo qu'organisent trois des ateliers de la Villa, dont le sien, tandis que je garde le chien.

Mardi, elle m'appelle d'urgence : "Viens, ta cousine vient d'arriver !"

Je me précipite au volant de ma voiture, étrennant par la même occasion le nouveau roulement de la roue arrière droite.

Ma cousine ! Vous savez, celle-là même qui avait si gentiment refusé de m'épouser. Et je me dis qu'il serait peut-être temps de vous conter cette "autre histoire" un peu rapidement promise.

Lors de ma première année d'études de chimie, mon école organise un bal. Les étudiants sont sommés non seulement d'y participer mais d'y amener une cavalière ou un cavalier en fonction de leur sexe. Comme je n'ai pas de petite amie, je demande à cette amie d'enfance que je rencontre de temps à autre de m'accompagner. Elle accepte à condition de pouvoir amener une condisciple.

Le jour dit, elles débarquent chez nous, valises à la main. Étonnante paire de demoiselles : mon amie est plutôt petite et dotée de formes généreuses, la sienne est (comme dirait Célestine) plutôt du style "grande asperge" permanentée de surcroît. Mais elle a des yeux ! Deux ! Deux yeux immenses qui lui mangent le visage et promènent sur le monde un regard étonné.

Durant tout le repas qui précède notre départ, chaque fois que je lève les yeux de mon assiette, j'accroche de l'autre côté de la table son regard fascinant. Je dois avoir la tronche de Mowgli quand Kaa lui chante "Fais-moi confiance !" dans le Livre de la Jungle version Disney.

Au bal, tout se déroule normalement : je fais danser, plutôt maladroitement, au son des Dixie Stompers d'Albert Langue (dont le trombone se révèle être également un virtuose du tuba dans "la polka des cochons"), celle que j'ai invitée et j'évite de trop croiser le regard médusant de sa copine.

Lors du retour, à l'arrière de la voiture de mon père (c'est l'époque du "Vous permettez Monsieur" d'Adamo, les parents se font un devoir d'accompagner leur descendance au bal, ce qui n'a pas que des mauvais côtés, celui des finances par exemple) mon amie se blottit contre moi, se saisit de ma main et finit par m'embrasser gentiment mais avec détermination. L'autre semble somnoler dans son coin.

Quelques jours plus tard, la secrétaire de l'école m'appelle pour me donner une lettre arrivée à mon nom (et me demander d'éviter de me faire envoyer du courrier à l'école : "Ce n'est pas un pensionnat ici !" à quoi j'évite de répondre que je ne me suis rien fait envoyer du tout, c'est susceptible les secrétaires).

La missive provient de la propriétaire des yeux. J'apprends à sa lecture qu'on a cru remarquer que l'on ne m'était pas indifférente, que c'est réciproque et que l'on est prête à envisager...

Felicity Lott n'aurait pas dit mieux !

Mais bon, la première j'avais dit ! Et ce qui est dit est dit. J'allais quand même pas perdre mon pari ! D'autant que, si je puis me permettre, côté formes, je serais plutôt Cecilia Bartoli que Felicity Lott...


8 mars 2016

Étrange nouvelle

Hier, je me suis découvert retraité français !

Si, si ! C'était dans l'Écho du 7 mars :


Devient-on français quand on achète français? Pour le quotidien français "Les Echos", la réponse est oui, à en juger par la manchette publiée dans son édition du vendredi 26 février. "Le bon millésime des géants français", titre le journal, avant de citer les six groupes hexagonaux qui méritent, selon lui, un coup de chapeau pour leurs résultats 2015: Axa, Airbus Group, Safran, Saint-Gobain, PSA et… Solvay! Voilà notre géant de la chimie naturalisé français, sans doute parce qu’il a racheté le groupe Rhodia, ou parce que son action figure dans l’indice CAC 40 d’Euronext Paris.

 

Mais je m'en fous, j'habite déjà en Belgique !

 

solvay


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